Ephel Duath/Manuscripts Don’t Burn – Interview de Davide Tiso

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Annee de sortie: 2010

Alors que l’actualité d’Ephel Duath semble au point mort, celle de son unique membre restant est, elle, plutôt fournie. Acolyte exclusif de Karyn Crisis qui lui a confié les rênes musicaux de son nouveau projet (Karyn Crisis Band), omnipotent maître d’oeuvre de Manuscripts don’t Burn, projet solo complet dont il a personnellement pris en charge chaque étape (composition, enregistrement, distribution, etc.), c’est un Davide Tiso amer mais lucide et qui revient avec nous sur ces différentes aventures, sa vision de l’industrie musicale, ses influences, bref beaucoup de choses, avec une rare sincérité.

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Salut Davide, comment vas-tu ? Comment se se passe la sortie du nouveau Manuscripts Don’t Burn ? Des retours ?

Je vais bien, merci de poser la question. Je suis en pleine préparation de mes prochaines étapes musicales tout en gérant du mieux que je peux la promotion de MDB. Jusqu’ici, les réactions à propos de The Breathing House (ndlr : nom du premier opus de Manuscripts don’t Burn, sorti en novembre dernier) ont été plutôt mitigées. Certaines personnes ont vraiment aimé, la majorité ne sait pas trop où positionner le projet et pour cette raison ne l’aiment pas, et d’autres le haïssent sincèrement.

J’étais habitué aux réactions d’amour/haine avec Ephel Duath. Mais cette fois ci il semble que le commentaire moyen se situe plutôt dans le « moyen moins » et je considère évidemment cela comme un échec.

Le fait que les gens ne comprennent pas ce que j’essaye de dire à travers ces morceaux instrumentaux est décourageant. Je ne recherche pas l’approbation, les éloges ne m’ont jamais aidé à grandir, mais il est déconcertant de se sentir aussi incompris : ça fait comme une opportunité de perdue.

Comment as-tu choisi ce nom « Manuscripts don’t burn » pour ton projet solo ? Est-ce quelque chose, comme dans le livre de Boulgakov (Le maître et marguerite -1967), que tu avais en tête depuis des années et que tu ne pouvais réprimer, que tu devais laisser sortir ?

Boulgakov a été très important pour ce qui a été de me faire grandir en tant que personne. Son oeuvre est exceptionnelle, son style tranchant mais poétique, vraiment unique; ses pages sont riches de nombreux et subtils niveaux d’interprétation. Boulgakov est né au mauvais endroit au pire des moments (ndlr : Boulgakov, russe d’origine ukrainienne a vécu toute sa vie d’écrivain/journaliste sous la censure soviétique, ce qui explique pourquoi nombre de ses oeuvres n’ont été publiées que de nombreuses années après sa mort). J’ai été chanceux de naître dans de bien meilleures conditions mais la plupart du temps je ne peux m’empêcher de penser que la lourde censure à laquelle Boulgakoff avait affaire a laissé place à une autre, bien plus subtile et effrayante : une perte massive de valeurs qui s’inscrit dans toute sorte d’art, comme une sorte de censure intellectuelle. Regarde quel genre de livres, d’oeuvres artistiques ou de musique ont aujourd’hui un succès populaire. Est-ce que ce tas de merde représente vraiment le public ? Ou bien le public est-il victime d’une gigantesque campagne de distraction qui l’empêche d’ouvrir les yeux sur tous les mécanismes dégoûtants, toujours orientés vers le profit, qui gouvernent notre société ? En ce qui concerne la musique, je suis  accablé par le bas niveau de musicalité et la débilité des messages auquel un adolescent moyen est exposé de nos jours. Si je regarde en arrière, je ne crois pas me rappeler pire période que celle-ci.

J’ai choisi le nom Manuscripts Don’t Burn car, puisqu’il s’agit du nom de mon groupe, je veux être en dehors de toute cette campagne assommante de non-sens. J’offre une musique sincère, guidée  par un sens purement DIY et une attitude brutalement honnête (ndlr : cf version anglaise de l’itw pour éviter cette approximative traduction d’une phrase intraduisible), composée sans autre raison que mon amour pour la musique. Et oui, lorsque les gens ne comprennent pas mon intention, qu’il la confondent avec une volonté égocentrique de faire un album solo, ça me fait souffrir.

Plus qu’un projet solo, MDB semble être un « processus solo » complet. Etait-il important pour toi de contrôler toi-même toutes les étapes de ce processus, de l’écriture jusqu’à la sortie de l’album ?

Avoir le contrôle total est un challenge mais aussi une experience excitante et libératrice. A plus d’une occasion, j’aurais aimé avoir une oreille extérieure par souci de confrontation, mais à ces moments, je me suis juste appliqué à faire le vide dans mon esprit et me remettre au travail. Mixer ta propre musique est certainement la chose la plus difficile et débile que tu puisses faire; s’enthousiasmer pour quelque chose et n’avoir personne dans le studio pour partager ta joie est un autre challenge.

De manière générale, mon idée de prendre sur mes épaules la production complète, du début jusqu’à la fin, s’est révélée être une très importante expérience qui m’a ouvert les yeux. Dans ma carrière, j’ai affronté de nombreux problèmes de line up, gagnant parfois au change, perdant parfois quelque chose d’important. Avec le temps, je suis devenu plus cynique et mon envie de garder le groupe à flots à tout prix m’a fait développer la supposition que j’étais capable de tout faire par moi-même. Cette expérience solo m’a appris que pour avoir du plaisir avec mon projet personnel, il faut que je mette de côté cette colère due aux échecs d’Ephel Duath et que j’essaye de m’accrocher à une attitude plus positive. J’ai un encore un long chemin à parcourir dans ce sens.

Tu as écrit que ce concept t’a été inspiré par « de nombreux projets norvégiens ». Peux tu en nommer ? T’ont ils simplement inspiré à propos de l’idée, ou aussi musicalement ? Est ce quelque chose que tu referas pour de prochains albums ? Avec d’autres projets que MDB ?

Je dirais que des groupes comme Isengard, Wongraven, Burzum m’ont inspiré l’idée d’être un artiste solo. Musicalement, mon domaine est plutôt éloigné de ce que créent ces groupes mais je me sens toujours extrêmement inspiré par leur musique simple mais extrêmement profonde. Je pense que dans un avenir proche, je vais creuser du côté de cette primitive simplicité, je dirais même plus : l’album du Karyn Crisis Band va dans cette direction.

Ce nouvel album semble très personnel, presque organique. Voulais-tu marquer une différence avec le son « propre » d’Ephel Duath (même si celui-ci est devenu plus sale sur le dernier album)?

Je voulais un son sale pour MDB, quelque chose de lo-fi avec une qualité de son qui donne l’impression du live. Mon idée principale pour The Breathing House était de créer un diamant brut : quelque chose sur lequel tu dois travailler avec beaucoup d’écoutes pour y trouver de la beauté.

Les morceaux sont riches de mélodies émouvantes, et j’adore le fait qu’elles soient presque gâchées par une production aussi crue. J’ai reçu beaucoup de plaintes à propos du son de l’album. En lisant tous ces commentaires négatifs, parfois je pense qu’une production plus standard et propre aurait été plus appropriée, puis j’écoute l’album et à chaque fois je me dis qu’il sonne comme il le fallait.

Tu as dis posséder beaucoup d’enregistrements inutilisés, pouvons nous nous attendre à d’autre sorties de ce genre dans un futur proche ? Vas tu devenir un compositeur hyperactif, comme Omar Rodriguez Lopez (qui sort au moins 4 albums par an) ?

Je viens de rejoindre bandcamp, davidetisomusic.bandcamp.com/album/the-breathing-house, je pense que ce site représente une plateforme fantastique pour les musiciens DIY. Vendre de la musique sans intermédiaire est un luxe que j’adopte complètement pour mon nouveau projet MDB. A l’avenir, je pense utiliser Bandcamp pour publier de nouveaux morceaux à dès que je sentirai que c’est le bon moment pour le faire, sans forcément penser à des albums ou EPs.

Il semble que nous vivions de plus en plus vite et le marché de la musique demande la même urgence : Bon. Je pense qu’il faut s’en amuser. Je mettrai sur Bandcamp de nouvelles chansons pour Manuscripts Don’t Burn aussitôt qu’elles seront prêtes et masterisées. Attendez quelque chose pour noël (ndlr : réponses reçues le 30 decembre, toujours pas de nouveau morceau)

J’aurais adoré avoir cette liberté lorsque j’ai commencé à jouer de la musique, mais je suis tout de même très heureux d’avoir cette chance aujourd’hui !

Finalement, cet âge numérique nous amène quelque chose de mieux que de nouveaux profils myspace merdiques ou de ridicules addictions à facebook. Go Bandcamp !

En tant que pilier et (pour le moment) unique membre restant d’Ephel Duath, pourquoi n’as tu pas simplement pris cette « marque » reconnue pour sortir cet album ? The Breathing House est trop personnel pour associer les deux projets ?

ED, du moins dans ma tête, reste un groupe et non mon projet personnel. MDB est né de ce besoin de faire quelque chose complètement par moi-même et principalement pour moi-même. De plus, je voulais avoir un projet solo instrumental : je n’ai jamais pensé que The Breathing House put être un album d’ED.

Tu as multiplié les projets et collaborations ces dernières années. Est-ce un moyen d’expérimenter de nouvelles idées ? Une volonté de travailler avec des gens différents ?

Il s’agit d’une volonté d’apprendre des autres personnes. Ecouter autant de nouvelle musique que possible et collaborer avec des musiciens venant de différentes scènes musicales sont simplement les meilleurs moyens que j’ai trouvés pour grandir en tant que musicien et ne pas rester bloqué dans mon propre style.

Par exemple, jouer avec Eraldo Bernocchi (ndlr : les collaborations entre Tiso et Bernocchi ont débuté avec Pain Remixes The Known, remix du 3e album d’Ephel Duath et se son poursuivies sur l’album suivant ainsi que sous les traits du duo Parched ), un producteur de dub bien connu en Italie (ndlr : qui a aussi collaboré avec les membres de Zu au sein du projet Black Engine) a certainement été l’expérience qui m’a le plus ouvert l’esprit, musicalement parlant.

Lorsque nous avons commencé à jouer ensemble, nous étions comme le jour et la nuit en ce qui concerne les méthodes de travail. J’étais très obsédé par le détail, anxieux et je voulais tout contrôler. Il était extrêmement relaxé, intuitif et calme. Après quelques mois à jouer, et surtout, improviser ensemble, J’ai commencé à aller de plus en plus en plus avec le flow. Après une année, nous en sommes arrivés au point d’appuyer sur la touche REC et avons commencé à jouer sans avoir à savoir quoi faire : c’était quelque chose d’absolument impossible pour moi auparavant. Jusqu’alors, j’avais toujours pensé que sans passer des heures et des heures de composition rigide et de réarrangements à s’en niquer la cervelle, il était impossible d’aller où que ce soit avec un morceau. J’avais tort et Eraldo me l’a prouvé.

Tu as aussi déménagé d’Italie pour aller en Californie. Un endroit plus pratique pour travailler sur tes différents projets ?

J’ai déménagé en Californie principalement pour rester proche de Karyn (Crisis -NdlR). Quand nous sommes arrivés à Oakland il y a deux ans, nous espérions trouver de bons musiciens pour compléter le line-up du Karyn Crisis Band, afin de commencer à faire des concerts et terminer le premier album sur lequel Karyn et moi travaillions. Malheureusement, nous n’avons pas eu de chance, et cela me surprend encore.

J’ai toujours pensé qu’être né en Italie, un pays avec une si pauvre scène métal, était comme une malédiction. Je regardais les USA comme the place to be, un pays de rêve pour le rock et le metal. Peut être que c’est comme ça ailleurs, mais à San Francisco, où nous vivons en ce moment et qui est une ville belle et harmonieuse, trouver quelqu’un qui a l’esprit prêt à s’engager sérieusement, c’est comme gagner à la loterie.

Alors, non, jusqu’ici la Californie n’a pas nécessairement été un endroit plus pratique pour travailler sur mes projets.

Comment va le Karyn Crisis Band ? Tu as écrit il y a plusieurs mois que ce groupe était « musicalement maudit ». Peux-tu nous en dire plus ? Tu as aussi dit que « toute cette merde » vous nourrissait d’un « immense sentiment de dégoût » et que vous étiez impatients de nous « gerber dessus » avec vos notes. Quand pouvons nous nous attendre à sentir les première gouttes ?

Le concept directeur du KCB est en train de devenir presque plus important que la musique en elle-même. Le premier album de KCB sera un album de sorts et de magie, rituels et sorcellerie. Ce sera un album de forts contrastes, il y aura beaucoup de noir et blanc, et il n’y aura aucune place pour le gris.

Compte tenu de ces thèmes, très proches de la façon passionnée dont Karyn vit sa vie, et des expériences décourageantes que nous avons vécues avec les membres du groupe pendant la composition de cet album, nous sommes tous mis d’accord pour changer la formule, laissant Karyn diriger elle-même le processus d’écriture. Nous n’avons pas de deadline, nous avons déjà passé tellement de temps sur cet album que nous n’avons aucun scrupule à attendre l’inspiration nécessaire pour faire quelque chose de génial.

Dans la description de MDB, tu écris que tu as toujours eu le sentiment « d’être un one-man band piégé dans un groupe ». Cela veut-il dire que tu ne te concentreras plus sur ce genre d’expériences dans les années qui viennent ? En d’autres termes, y’a t’il un futur pour Ephel Duath ? Est-ce que c’est quelque chose auquel tu penses souvent ?

Oui, je pense constamment à ED, et oui, je reviendrai avec un nouvel album quand je sentirai que c’est le bon moment et le bon contenu. ED a d’ores et déjà signé un contrat avec code666 et je suis suis optimiste sur le fait que ce groupe obtienne dans un futur proche la reconnaissance qu’il mérite.

Pour n’importe qui ayant jeté une oreille aux différents albums sur lesquels tu as travaillé, il est évident que tu possèdes un son unique, une approche spécifique des mélodies qui est aisément reconnaissable, quel que soit le projet. Est-ce une volonté consciente ? Comment as tu développé ce son ?

Je n’ai jamais joué de reprise, j’ai essayé des dizaines de guitares, de méthodes musicales et de professeurs de musique mais je finis toujours par composer et enregistrer ma propre musique. Je connais très bien mes limites, et le fait que j’ai tant à apprendre  m’enthousiasme profondément. Je suis quelqu’un de très rudimentaire en termes de technologie mais je suis patient, très patient, et celà m’aide beaucoup.

Je fais confiance à mon intuition, mes oreilles et ma tête exactement de la même façon qu’une personne entraînée fait confiance à sa technique.

En ce qui concerne la mélodie, je dirais que c’est un bon équilibre entre gammes majeures et mineures, combinées avec une touche de blues et de jazz. C’est ce qui fait mon son : rien de trop compliqué.

Plus je vieillis plus je veux aller droit au but en utilisant le moins de notes possibles.

Le line-up d’Ephel Duath a été très instable ces dernières années. Cela a t’il quelque chose à voir avec le fait que tu sois le cerveau et le coeur du groupe ? Est il difficile de travailler avec toi ?

ED a eu juste une occasion concrète de gravir les marches de l’industrie musicale. C’était en 2003, après la sortie de The Painter’s Palette. L’une des plus grosses agences de booking a contacté le manager de notre label pour signer le groupe, ce qui aurait signifié de grandes tournées en Europe et aux US, avec la possibilité d’élargir drastiquement notre public. Je ne sais toujours pas ce qui s’est passé, je n’ai eu à l’époque que des explications très floues, mais le marché ne s’est jamais  fait. Depuis ce jour, le groupe a débuté un dur travail DIY, qui ne nous pas même rapproché des buts que nous nous étions fixés en tant que groupe et musiciens. Les difficultés économiques sont augmenté année après année et nous avons commencé à perdre des membres, l’un après l’autre.

Mon ambition musicale a toujours été énorme et je suis sûr que ce facteur a été plus d’une fois cause de problèmes dans la dynamique du groupe, mais je persiste à penser que signer ce contrat en 2003 aurait changé la vie du groupe et que nous serions aujourd’hui en train de parler de la dernière tournée d’Ephel Duath aux côtés d’Opeth et Cynic, et non du fait que je suis le dernier membre du groupe.

Es-tu toujours en contact avec Luciano (NdlR : Luciano George Lorusso, chanteur principal d’Ephel Duath de 2003 à 2008, qui a posé sa voix sur 3 des 4 albums du groupe) ? Penses-tu qu’il y ait une quelconque chance pour que vous retravailliez ensemble un jour ?

Luciano s’est énormément investi dans ED. Arriver à quelque chose avec le groupe était autant son rêve que le mien. Le fait que des problèmes économiques l’aient empêché de rester un membre actif du groupe a eu de très lourdes répercussions sur lui et il ne veut désormais plus rien avoir à faire avec cette partie de sa vie. Je le comprends. Nous ne sommes plus en contacts, rien de personnel. J’accepte et comprends cela.

Je ne pense pas que nous rejouerons ensemble un jour.

Qu’est ce que tu écoutes le plus en ce moment ? un conseil à partager avec nous ?

J’achète tellement d’albums ces derniers temps… En ce moment j’écoute les nouveaux et furieux albums de Nails et The Secret.

J’écoute le groupe culte italien MonumentuM, les BO de John Carpenter, Zombi, Ufomammut. J’attends avec impatience les prochains albums d’Obscura et Gojira, j’ai adoré le dernier Atheist. J’ai vraiment aimé le dernier Kylesa et sa vibe 90’s, je suis à fond dans le premier album de Shrinebuilder et des norvégiens de Wardruna. Je suis dépendant aux Wolves in the Throne Room, complètement soufflé par tout ce qu’Isis a fait et tout ce que Tom Gabriel Fisher fait.

http://www.myspace.com/manuscriptsdontburn
http://davidetisomusic.bandcamp.com/album/the-breathing-house

Chroniqueur

drommk

Chroniqueur instable depuis 2009, je me passionne pour les fouilles du web, en quête de groupes originaux ou/et méconnus. J'ai un faible pour les mélanges de genres. La formule parfaite est pour moi un équilibre entre originalité, technicité et émotion.

drommk a écrit 31 articles sur Eklektik.

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8 Commentaires

  1. jonben jonben says:

    A priori Tiso vit avec Karyn Crisis, ce qui explique ce rapprochement musical. J’ai pas persévéré à l’époque sur l’écoute de Crisis, le groupe new yorkais dans lequel elle chantait (enfin hurlait), mais c’était pas mal, un metal/hardcore torturé et à part, à la façon d’un Starkweather. En tout cas son chant est intéressant, ça peut donner quelque chose de bon sur la musique de Tiso.

    • drommk says:

      Il me semble que c’est plutôt connu Crisis, non ? C’est peut être que j’ai trop lu Velvet/Versus/Noise et El.Denis qui était à bloc sur ce groupe ^^

      Par contre, où as tu lu qu’ils vivaient ensemble ? J’avais pas capté ça, même s’ils ont l’air très proches. En même temps, ça n’a pas une grande importance, après tout.

    • drommk says:

      Après vérification, Karyn & Davide sont même récemment mariés O_o. Je ne l’avais lu nulle part auparavant

  2. Hororo says:

    Très intéressant comme interview, toujours intéressant comme bonhomme, surtout quand les questions posés sont à la hauteur de l’attention qu’il porte à sa musique.

  3. drommk says:

    je suis fan d’ED de longue date, c’était un grand honneur de l’interviewer. Surtout quand le mec répond autant à coeur ouvert. Les réponses peuvent parfois paraître décalées par rapport aux questions, mais c’est parce que je lui ai justement demandé de parler librement, au fil de sa pensée, sans forcément suivre la trame établie.

    Je suis content, je considère que ça a très bien marché. Je réitérerai ça sur mes prochaines itw.

  4. drommk says:

    merde je vois qu’il reste des fautes d’orthographe par contre… j’ai pourtant relu, mais je suis passé à côté

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