black metal

Death Engine – Mud

On a gardé en mémoire Amen, premier EP de Death Engine, première carte de visite prometteuse touchant autant à ce mélange de hardcore(s) si cher à l’écurie Throatruiner qu’à des ambiances noise à la limite de l’indus. Un premier essai court mais intense qui voit sa suite sortir cette année.

Hexis – split avec This Gift Is A Curse

Je ne sais pas s’il pouvait y avoir un split plus évident que celui-ci. D’un côté les danois Hexis dont le blackened hardcore ne quitte quasiment jamais le premier plan depuis la création du groupe (rien que l’an dernier on compte un album (Abalam), une réédition (XI) ainsi qu’un split avec Primitive Man), de l’autre This Gift Is A Curse (avec qui c’est tout l’inverse), groupe suédois dont on était sans nouvelle depuis leur sensationnel premier album I, Guilt Bearer.

Addaura – …And The Lamps Expire

Repéré en 2012 avec son premier album Burning For The Ancient, Addaura fait partie de cette nouvelle génération de groupe de black metal US (renommée USBM) à laquelle appartient des groupes tels que Wolves In The Throne Room, Alda ou encore Deafheaven, soient des groupes qui apprécient marier leur black metal à des atmosphères singulières.

Cowards – Rise To Infamy

Cowards est le genre de groupe dont les superlatifs n’en finissent plus de s’étendre album après album: plus lourd, plus crade, plus malsain, plus vicieux… Le groupe parisien n’a pourtant que peu changé sa recette faite de sludge, hardcore et (black) metal mais force est de constater que celle-ci fonctionne une nouvelle fois à merveille sur ce Rise To Infamy !

Caïna – Setter Of The Unseen Snares

Déjà un sixième (véritable) album pour Caïna, projet solo de l’anglais Andrew Curtis-Brignell qui ne compte plus les splits et EPs. Une multiplication des sorties qui a vu cet insatiable touche-à-tout partir vers des contrées de plus en plus radicales au fil des sorties. Parti d’un post-rock « à sa manière » (Temporary Antennae, 2008) puis passant par différentes expérimentations, notre gaillard a évolué vers une agressivité d’un black metal plus roots et direct.

Hornwood Fell – S/T

Trio italien aux membres impliqués dans divers groupes plutôt obscurs, Hornwood Fell joue un black metal dans la grande tradition du genre. De ses rythmiques ultra rapides binaires à son continuel souffle froid et hostile, le groupe ne cherche pas à innover (ça cite autant Darkthrone que le Nattens Madrigal d’Ulver, ce qui n’est pas galvaudé) mais parvient à installer un climat délétère dès son introduction.

Blut Aus Nord – Memoria Vetusta III : Saturnian Poetry

Rares sont les sujets à propos desquels l’émission de Frédéric Taddéi, Ce soir ou jamais, parvient à proposer autre chose que la cacophonie. Bien que nous puissions légitimement douter qu’un jour le service public soit prêt à accueillir sur ses antennes ce type de questions, qu’il me soit permis ici de prévenir l’animateur : les débats auxquels participeraient des fans de Blut Aus Nord pour discuter de la carrière du groupe ne seraient pas les plus reposants. Il aurait face à lui des opinions fort disparates qu’il serait difficile de synthétiser.

Anaal Nathrakh – Desideratum

Y a-t’il un pilote chez Anaal Nathrakh ? Non parce que cela fait plusieurs albums que le groupe anglais semble être sur pilote automatique, livrant une recette certes maitrisée, mais désormais sans surprise, voire sans passion. Et ce n’est malheureusement pas avec Desideratum, leur 8e album, que le duo va bouleverser ses habitudes…

Downfall Of Gaia – Aeon Unveils The Throne Of Decay

Après Epos et Suffocating In The Swarm Of Cranes, deux productions ayant fait grandir l’intérêt pour Downfall Of Gaia (n’oublions pas tout de même de mentionner leurs deux titres présents sur le split avec The Hearts Of Emperors), le quartet allemand revient avec Aeon Unveils The Throne Of Decay, poursuite de leur style épique, entre post-machin et black metal.