hardcore/punk

No Fealty – In The Shadow Of The Monolith

Originaire de Copenhague, No Fealty est un tout jeune groupe comprenant des membres, actuels et anciens, de Hexis, groupe qui monte dont on a déjà parlé en ces pages. Si l’extrême virulence de ces derniers m’avait marqué lors de l’écoute de leur EP et surtout de leur 3-Way Split en compagnie d’Euglena et As We Draw, cette première livraison de ce nouveau projet augurait donc dès le départ d’un fort potentiel, renforcée par un artwork particulièrement malsain (me rappelant Saturne dévorant l’un de ses fils de Goya, mais rien à voir en fait… D’ailleurs j’aurais bien aimé connaitre l’artiste, [...]

Cowards – Hoarder

Si dans ma chronique de Shooting Blanks & Pills, j’avais été impressionné par la vitesse de rendement de Cowards (pour rappel, quelques mois seulement s’étaient écoulés entre la création du groupe et la sortie de son premier album), je me vois là obligé d’y faire une nouvelle fois référence: nous avons droit à un nouvel EP même pas un an après ! (et c’est encore plus étonnant quand on sait que ce groupe est un side-project).

Globe And Beast – Grandfather’s Axe

Si vous cherchiez du hargneux, Globe And Beast pourrait vous rassasier pour un bon moment. Pour leur premier album, ces jeunes californiens frappent en effet un grand coup. Aucun état d’âme, ni sentiment, nos cinq bûcherons créent un mur dissonant d’un hardcore nourri au chaos maltraité par le doom.

All Pigs Must Die – Nothing Violates This Nature

On prend les mêmes et on recommence. Troisième sortie pour All Pigs Must Die qui est ce qu’on peut qualifier un all-star band d’un fort beau pedigree: Ben Koller (Converge) est toujours en colère derrière ses fûts, Kevin Baker (The Hope Conspiracy) éructe toujours d’une voix pétrie de désespoir tandis que les deux autres cavaliers sanguinaires participant au groupe (Adam Wentworth et Matt Woods de Bloodhorse), bien que moins impressionnants sur l’affiche, ne sont pas en reste lorsqu’il faut faire du boucan au triple galop.

No Omega – Shame

Sans vraiment faire de remous au sein d’une scène hardcore un poil surchargée (juste à peine), No Omega a sorti l’an dernier Metropolis, un premier album de hardcore métallique et mélodique, sombre et torturé, à la lisière du screamo. Un cruel manque d’exposition qui se voit réparé pour leur second album puisque c’est désormais chez notre fleuron hexagonal en matière de décrassage auditif, Throatruiner Records, que les suédois ont signé.

Sofy Major – Idolize

Deux ans après un convaincant Permission to Engage, suivi par un split avec Membrane tout aussi puissant, les clermontois de Sofy Major reviennent aux affaires pour un second album.

Locktender – Kafka

« Un aphorisme est une pensée qui autorise et provoque d’autres pensées, qui fraye un sentier vers de nouvelles perceptions et conceptions ». Locktender, jeune groupe qui monte ayant participé à moult splits (avec Cassilis, Brighter Arrows ou encore l’an dernier au 4-way split avec Coma Regalia, Oaken et Wounded Knee), a décidé d’axer le propos de son premier album sur Les aphorismes de Zürau de Franz Kafka (dont on célèbre par ailleurs l’anniversaire ces jours-ci), écrits pendant l’hiver 1917-1918 et publiés à titre posthume en 1931.

Kylesa – Ultraviolet

Même si « Exhale » qui entame l’album de ce nouvel album des américains aurait tendance à nous faire croire à un retour au style des précédents albums du groupe (avant Spiral Shadow), on se rend rapidement compte qu’il n’en sera rien. Au contraire même, Kylesa continue à tracer sa route et va même encore plus loin que sur son précédent album sorti il y a presque 3 ans. « Unspoken » se charge de nous le faire comprendre avec ses sonorités étranges et cette ambiance vaporeuse, presque shoegaze, avant que le chant de Laura, largement mis en avant sur tout l’album donne [...]

Heartless – Certain Death

Un peu moins de deux ans après le percutant Hell is Other People, Heartless remet le couvert avec un nouveau 7″. Le groupe de Pittsburg ne s’est pas calmé entretemps, loin de là !

Wire – Change Becomes Us

« Wire est un groupe de rock britannique formé en 1976. D’abord associés à la première vague punk rock londonienne, Wire ont ensuite été un élément décisif du courant post-punk, en raison de leur son richement travaillé et atmosphérique, de leurs thèmes lyriques assez obscurs et, à un moindre degré, de leur position idéologique situationniste. » (Wikipedia)