metal/hardcore

Planks – Perished Bodies

Après sept ans d’existence au sein de la scène hardcore (à tendance sombre) allemande (et européenne), Planks a décidé de mettre la clé sous la porte l’an dernier. Un an plus tard, le trio originaire de Mannheim vient marquer cette séparation en sortant Perished Bodies, un album posthume contenant ce que le groupe avait composé avant d’annoncer son split.

Axis – Show Your Greed

Gravissant les échelons petit à petit, – du prometteur EP à la cover qui fait mal au pif Rites Of Passage au split avec les excellents Self Defence Family – les floridiens d’Axis arrivent enfin avec un premier véritable album dans leur besace. Et cette besace est bien garnie car Show Your Greed, qui porte plutôt bien son nom tant le groupe se montre passionné et incisif, contient tout ce qu’il faut pour calmer le coreux « se disant blasé par le formatage actuel »…

Atrament – Demo MMXV

Sentient Ruin ne chôme décidément pas et continue à dénicher des petits groupes gravitant autour de leur sphère de prédilection, à savoir le crust/sludge et assimilés. Cette fois-ci c’est au niveau local que le label a sorti un petit groupe qui n’en veut. Atrament est en effet un groupe originaire d’Oakland, Californie, qui sort un deux-titres sobrement nommé Demo MMXV.

Pariso – S/T

Une discographie irréprochable et un live bien in your face lors du Yell Fest 2014, l’annonce de la fin des activités de Pariso est apparue comme une bien triste nouvelle. Mais fort heureusement, les anglais ont choisi de soigner cette sortie de scène en sortant un ultime album éponyme, toujours chez Holy Roar Records. Mais en fait de nouvel album, Pariso est une compilation comprenant de nouveaux morceaux destinés à un troisième album (qui ne verra donc jamais le jour, snif) ainsi que des titres « faces-B » issus d’enregistrements rares ou épuisés.

Enabler – Fail To Feel Safe

Si vous avez un peu suivi les news spécialisées ces dernières semaines, vous êtes sûrement au courant de ce qui secoue en ce moment Enabler. Si ce n’est pas le cas, sachez que le groupe de Milwaukee est en ce moment en stand-by suite aux révélations faites par Amanda Daniels, la bassiste du groupe. Celle-ci a en effet accusé Jeff Lohrber, guitariste/chanteur (et leader) du groupe, et son compagnon jusqu’à récemment, de viol. Alors que ce dernier a tout démenti dans un communiqué, le batteur s’est rangé derrière les dires de sa bassiste et a donc claqué la porte [...]

Old Wounds – The Suffering Spirit

Deux ans après le très bon From Where We Came is Where We’ll Rest (chroniqué par mes soins à l’époque), Old Wounds ne s’est pas endormi sur ses lauriers, signant notamment chez Good Fight Music et sortant un EP l’an dernier (Death Projection) ainsi qu’un split il y a quelques mois avec les revenants The Banner. Une productivité au beau fixe consacrée par la sortie d’un second full-length intitulé The Suffering Spirit, un album marquant une certaine évolution par rapport à son prédécesseur.

Stray From The Path – Subliminal Criminals

Déjà sept albums pour Stray From The Path, l’un des groupes actuels dont l’optique semble restée braquée quelques années en arrière sur le modèle d’un petit groupe ayant fait parler un peu de lui à l’époque, un certain Rage Against The Machine.

Ambassador Gun – Tomb Of Broken Sleep

Après le très bon Golden Eagle (2012), le trio de grindeux du Minnesota Ambassador Gun remet le couvert avec Tomb Of Broken Sleep. C’est simple, ce troisième album reprend globalement les mêmes éléments qu’on avait pu percevoir auparavant – brutalité à vitesse supersonique alliée à une belle densité riffique et un sens mélodique qui accroche un minimum – mais y ajoute des éléments venus d’autres styles histoire de ne pas sonner trop redondant.

Immortal Bird – Empress/Abscess

Originaire de Chicago, Immortal Bird est un jeune groupe ayant sorti un EP en 2013 (Akrasia, mixé par un certain Kurt Ballou s’il vous plait !) avant de passer au long-format cette année avec ce Empress/Abscess. Influencé par bon nombres de styles issus du metal ou du hardcore, ce court album (cinq titres pour 31 minutes quand même, mixé par Colin Marston (Krallice, Behold… The Arctopus) cette fois, se révèle être une sacrée bonne surprise !