prog rock/metal

Elitist – A Mirage Of Grandeur

Au risque de vous décevoir, cet Elitist n’est pas le groupe de sludge/hardcore façon Cursed qui a disparu aussi vite qu’il est arrivé il y a une dizaine d’années déjà. Non, cet Elitist-là est danois (de Copenhague-même) et s’articule autour de membres de la scène metal underground locale (Piss Vortex, Dysgnostic, Uxdxs), cependant A Mirage Of Grandeur (leur premier album) vient avec les mêmes envies destructrices que leurs homonymes.

Deorbit – Retrogradient

Que ce soit en matière de science-fiction ou via une vision plus « documentaire », l’espace a souvent été une source d’inspiration pour de très nombreux groupes. Appartenant à cette seconde catégorie, Deorbit débarque de son Milwaukee natal avec un premier album à la cover sans équivoque: le trio veut nous faire voyager à quelques années lumières de notre bonne vieille Terre.
Retrogradient propose donc un trip en neuf étapes construites autour d’une sorte de stoner instrumental mais très personnel, rempli de nombreuses nuances progressives, space rock (forcément) ainsi que de quelques sorties de pistes initiées notamment par le guitariste Jerry [...]

Xoth – Exogalactic

Beaucoup se sont tapé une bonne claque en écoutant Interdimensional Invocations, le second album des techniciens Xoth sorti en 2019. Le groupe de Seattle avait alors révélé au grand jour sa personnalité si unique, mélange étourdissant de thrash (surtout), de black et de death metal à la densité technique supersonique, complexe et épique à la fois. Exogalactic déboule donc quatre ans plus tard telle une extension de cet album (pierre angulaire), prenant le défi de faire au moins aussi bien. Pari tenu ?

Pénitence Onirique – Nature Morte

Quasiment quatre ans après le remarqué Vestige qui a vu Pénitence Onirique passer de duo à sextet, le groupe de Chartres fait son retour avec un nouvel album. Nature Morte se base sur le travail de René Girard (l’anthropologue, pas l’entraîneur de foot) à propos du désir mimétique (théorie portant essentiellement sur le fait d’imiter les autres), du bouc émissaire et du sacrifice rituel. Tout un concept intégré à un black metal moderne et très ambitieux.

Ch’ahom – Knots Of Abhorrence

Si l’on se donne la peine de chercher un peu, il y a une véritable scène metal aux thématiques préhispaniques. On connait Xibalba et son pendant doom/death Tzompantli mais assez peu de groupes de black metal. Pourtant il existe une véritable scène underground implantée essentiellement au Mexique avec des groupes aux noms évocateurs tels que Nextlahualini ou Tzitzimitl (parmi beaucoup d’autres). Ch’ahom vient donc s’ajouter à la liste, sauf que l’origine du groupe a de quoi surprendre puisque ce trio est… allemand !

Blood Incantation – Luminescent Bridge

Ah ça, il y en a eu des gens décontenancés par Timewave Zero ! En effet, cet album totalement ambient/new age sorti l’an dernier étant à mille lieues de l’habituel death alambiqué de Blood Incantation, beaucoup de fans ont prié très fort pour que ce ne soit qu’un one-shot (même si certains l’auront tout de même apprécié !). Luminescent Bridge vient donc avec deux nouveaux titres pour les rassurer ?

Death Dealer Union – Initiation

Premier album pour Death Dealer Union, formation de L.A. ayant un peu plus les projecteurs braqués sur elle grâce à l’arrivée d’une nouvelle vocaliste: Elena Cataraga. Et si ce nom ne vous dit rien, peut-être l’avez vous déjà aperçue via son pseudo: Lena Scissorhands. Oui, c’est bien la chanteuse du groupe moldave Infected Rain qui, apparemment établie en Californie, a rejoint le groupe (dont certains membres jouaient déjà dans quelques modestes formations locales).

Karambolage – Prås

Non, rassurez-vous, ceci n’est pas un album dédié à la très bonne émission d’Arte comparant culture française et allemande (par ailleurs chaudement recommandée et trouvable sur le tube), ce Karambolage-là est un trio danois dont les membres ont notamment évolué chez Bersærk ou Eigengrau (inconnus à mon bataillon). Prås (« muguet »), leur premier album (à la cover discutable) est un improbable mélange d’influences très variées.

Tesseract – War of Being

Après cinq albums, Tesseract continue de peaufiner son « djent » sur War of Being. S’il n’est pas aussi immédiatement accrocheur que Sonder, ce dernier opus montre un groupe s’affranchissant des sentiers battus et explorant des sonorités plus diverses tout en conservant sa maîtrise de signatures rythmiques complexes et une production crystalline.
Les assauts de djent purs, ces riffs saccadés inspirées de Meshuggah, laissent souvent la place à des entrelacements d’atmosphères délicates et des envolées vocales maîtrisées. Le chant de Daniel Thomson n’a d’ailleurs jamais été aussi bon, puissant et voltigeant d’émotions d’un extreme à l’autre. Ecoutez l’impressionnant travail vocal sur [...]

Monasteries – Ominous

Actif depuis une bonne dizaine d’années, Monasteries est une formation de Manchester officiant dans un deathcore personnel, s’inspirant de multiples genres adjacents allant du progressif au metalcore plus mélodique en passant par des séquences djent/techniques et même quelques ambiances provenant du black metal. Ce serait pas un petit peu le bordel là-dedans ?