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Dysylumn – Occultation

Deux ans après l’EP Chaos Primordial, les lyonnais de Dysylumn font leur retour avec ce Occultation, l’occasion pour nous replonger dans l’obscurité que ce soit au niveau sonore comme au niveau visuel semblant signifier un retour dans l’espace. Le black/death metal teinté de doom du groupe se défait (quasi) intégralement du chaos qui l’habitait autrefois pour partir désormais dans des structures beaucoup plus claires, toujours majestueuses.

Polyphia – New Levels New Devils

Un an après l’étonnant EP The Most Hated, Polyphia fait son retour sur grand format. New Levels New Devils poursuit dans le même sillage, le groupe délivrant un metal progressif instrumental, technique et ébouriffant tout en étant intégré dans une production très moderne. Une optique s’affranchissant des frontières entre rock, metal, jazz, electro et hip hop, pour un rendu totalement unique.

Faanefjell – Dovrefall

Le mélange entre folk, viking et black metal est souvent un piège, la scène dite pagan ayant connu une certaine hype il y a quelques années nous gratifiant de groupes plutôt festifs tels que Finntroll, Trollfest et autres Korpiklaani, rameutant en festival de nombreux gueux descendant des bières dans leurs cornes en plastique. Une exposition (et un succès) ne permettant pas vraiment de distinguer les groupes à la musique plus « sérieuse ». Faanefjell appartient à cette catégorie, s’affirmant davantage comme des héritiers de Windir.

Grist – City Of Plight

Repéré il y a trois ans sur In Grindo Veritas (compilation contenant la fine fleur du grind à la française), Grist est un groupe parisien contenant en son sein des mecs ayant fait leurs armes dans des groupes hautement respectables tels que Gorod, Remote, Ritualization et Merrimack. Un background qui ne transparaît aucunement (ou presque) dans ce City Of Plight, premier album d’un grind particulièrement abrasif. Enregistré par un certain William Blackmon qui a travaillé sur de nombreux albums de grind, crust et assimilés (The Arson Project, Passive Dödshjälp, Victims…) et qui est surtout connu pour être multi-instrumentiste chez [...]

The Algorithm – Compiler Optimization Techniques

Faisant marcher metal et electro main dans la main depuis déjà quelques paires d’années, The Algorithm fait son retour avec un quatrième album (autoproduit ici), deux ans après le très bon Brute Force et seulement un an après son premier effort sous le nom Boucle Infinie. Rémi Gallego a pour ce dernier davantage creusé vers le rétro grâce à des synthés typés 80’s. Un côté synthwave qui déborde aujourd’hui un peu dans ce Compiler Optimization Techniques.

Sylar – Seasons

Saviez-vous que le néo n’était pas mort ? En tous cas, Sylar prouve qu’en 2018 on peut encore sortir des albums du genre. Un genre qui aurait donc encore droit de cité aujourd’hui ? Ma foi pourquoi pas si la nostalgie vous prenait, Seasons correspondant à tous les critères (poncifs) du style que les new-yorkais accompagnent souvent de refrains emo et d’un gros son metalcore très actuel.

NoiSays – S/T

Tout jeune groupe fondé en début d’année du côté de Baltimore, NoiSays a apparemment toujours su ce qu’il voulait faire et n’a pas souhaité trop attendre avant de livrer un premier full-length. Ce qu’il a voulu faire: du mathcore, mais attention, le mathcore version « début des années 2000 », tout en frénésie, liberté d’écriture et imprévisibilité.

Atrament – Scum Sect

Atrament fait enfin son retour ! Composé d’actuels et anciens membres de la fine fleur de la brutalité californienne actuelle (Vastum, Necrot, Mortuous, Abstracter, Moral Void, Black September), le quartet vient donner une suite toute aussi véhémente à son excellent premier LP. Mélangeant une fois de plus la radicalité du crust/punk à la putréfaction du black/death, la recette est une fois de plus une orgie de bestialité.

Fórn – Rites Of Despair

Découverts en 2014 avec le très prometteur The Departure Of Consciousness, les bostoniens de Fórn daignent enfin en donner une suite ! Passant de Vendetta Records à Gilead Media, le quintet en a surtout profité pour faire le plein de funeral doom, rallongeant la plupart de ses titres en ralentissant le tempo bien comme il faut.

Happy. – Cult Classic

Pour certain d’entre vous, le titre Cult Classic doit vous remettre en tête l’un des meilleurs albums de hardcore chaotique de l’Histoire (oui carrément !). Sorti en 2004, Scarlet avait signé sur Ferret Music un premier full-length d’une incroyable intensité, toujours aussi efficace 14 ans plus tard et que je pourrais mettre sans hésiter dans mon Panthéon personnel. Alors quand arrive un petit groupe nommé « Happy. » et qui affuble son premier album Cult Classic d’une boite de pop-corn sur un fond bleu assez dégueulasse, on est en droit d’être un brin perplexe !