du Moment

Vanhelgd – Relics of Sulphur Salvation

Franchement quand on est fan de death metôl, il me paraît difficile de ne pas être satisfait de l’année qui est en train de s’achever, et ce quelque soit le style de death dont on parle : entre les « traditionnalistes » Dead Congregation, Bloodbath, les aventureux Horrendous ou Morbus Chron, ou les plus modernes Fallujah, franchement il y en a pour tous les goûts.

Nesseria – Fractures

Déjà trois ans qu’on attendait une suite au split avec les récemment décédés Clinging To The Trees Of A Forest Fire (devenus Vermin Womb depuis, dont j’ai chanté les louanges il y a quelques mois de ça), les orléanais de Nesseria ont pris leur temps et l’évolution par rapport au premier album qu’on décelait sur le split se voit confirmée, ce qui surprend pas mal à la première écoute.

Bloodbath – Grand Morbid Funeral

Les chaises musicales continuent au sein du all-star band du death metal, Bloodbath. Petit résumé des épisodes précédents pour ceux qui n’ont pas tout suivi : Mikael Åkerfeldt (leader et chanteur d’Opeth) occupait donc d’abord le poste de hurleur sur Breeding Death et Resurrection Through Carnage (respectivement premier EP et premier album du groupe), avant de quitter le navire et d’être remplacé par Peter Tägtgren (leader d’Hypocrisy et Pain) sur l’excellent Nightmares Made Flesh sorti en 2005. C’est ensuite… Mikael Åkerfeldt qui a repris le poste à la place de Tägtgren, tandis que Dan Swanö, dans le line-up de départ du groupe, finissait [...]

Dark Fortress – Venereal dawn

Ah les fumiers d’Allemands. Ils auraient quand même pu respecter l’année de la commémoration du débarquement et la jouer profil bas en proposant une bouse d’une demi heure ! Non contents de s’inscrire dans une démarche nécessitant l’implication temporelle de l’auditeur en assénant plus d’une heure de musique, le dernier album de Dark Fortress m’a presque obligé à me recogner toute la discographie avant de me lancer dans la chronique. Car il a bien fallu que je détermine à quel point j’ai pu passer à côté du potentiel du groupe pour me prendre une telle claque dans la face.

Ben Howard – I Forget Where We Were

Vous l’avez peut-être entendu comme moi sans le savoir dans la saison 4 de la série Walking Dead à la fin de l’épisode 5 ? Pour vous rafraîchir la mémoire cliquez sur la première vidéo youtube ci-dessous : il s’agit du superbe « Oats in the Water », aussi sombre que poignant, qui figurait sur le précédent EP de Howard, The Burgh Island.

Dope Body – Lifer

Mazette, la belle torgnole… Combo noisy originaire de Baltimore et formé en 2008, le groupe a déjà sorti 4 albums avant de nous livrer cette année ce Lifer à la pochette plutôt sobre et directe, qui ne donne aucun indice sur son contenu. Les américains avaient déjà séduit en 2012 avec leur Natural History et remettent donc le couvert en modifiant quelque peu la recette qui a fait leur succès tout en se fondant toujours sur les même bases : noise, punk, avec des grosses déflagrations de guitares.

Ritual Howls – Turkish Leather

Ritual Howls est un trio originaire de Detroit qui propose un melting pot d’influences tout à fait savoureuses et habilement assimilées.
Proposant 8 titres sombres, incantatoires, le groupe donne dans un post-punk à synthé avec une boite à rythmes qui donne la cadence (majoritairement mid-tempo) tandis que la basse vrombissante de Ben Saginaw, élément essentiel du dispositif, se cale en arrière-plan et qu’une guitare cristalline rappelle par moments un the XX décharné (flagrant sur l’excellent « Helm ») voire un True Widow pour ses accents americana (« The Taste of You »).

Fartbarf – Dirty Power

Originaire de Los Angeles, Fartbarf (quel nom, mes aïeux !) est un trio n’ayant pas vraiment la gueule de l’emploi. Officiant grimés avec des masques d’hommes préhistoriques plutôt dégueulasses ainsi que des combinaisons blanches (souvent estampillées NASA), le groupe aurait pu nous la jouer metal façon Slipknot mais non, ce serait plutôt du côté de Daft Punk qu’il faudrait aller voir (une autre comparaison de masqués).

Occultation – Silence in the Ancestral House

New-York 2014. Et pourtant à l’écoute d’Occultation on se croirait transporté en arrière, dans un vieux film d’horreur des années 70, la faute à cette ambiance occulte, légèrement surannée qui se dégage de la dernière œuvre de ce combo dans lequel on retrouve (et ce n’est pas anodin) Edward Miller (aka Nameless Void), le guitariste-chanteur des géniaux psychopathes de Negative Plane. On retrouve en effet immédiatement dès « The First of the Last » ce son et ces parties de guitare si singulières et caractéristiques de son style reconnaissable entre tous.

Lonely the Brave – The Day’s War

4 ans. Il aura fallu 4 ans aux anglais de Lonely the Brave pour accoucher enfin de leur premier album. Lequel album a d’ailleurs été retardé puisqu’il paraît finalement en ce début septembre alors qu’il devait initialement sortir en mai.