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BLVL – Martha

BLVL est une énigmatique formation parisienne dont les membres ont choisi l’anonymat (ils avancent masqués)… sauf qu’on sait qu’ils sont (ou ont été) dans des groupes reconnus de la scène rock, hardcore et metal: Comity, Mass Hysteria, Dysfunctional By Choice, Deliverance, Doyle Airence, soit un joli background. Avec en plus un artwork signé par les excellents Fortifem et une vidéo du prolifique Dehn Sora (celui de « The Serpentine Song », mais celui de « Lion’s Claw » par Kendy Ty vaut lui aussi le détour !), Martha sait déjà se montrer aguicheuse avant même d’en avoir entendu une note !

Madre – Embryo

Projet aux 2/3 italiens monté par le prolifique Luciano Lammana (figure de la scène electro locale), Gregorio Luciani (Derelict) et par le français Laurent Clément (The Reptilian Session, ex-Christicide), Madre vous propose une plongée dans un univers de sci-fi aussi horrifique qu’oppressante à l’image de la cover d’Embryo, son premier album (représentant, on suppose, une sorte de fœtus d’alien). Joignant electro et metal avec tous les potards à fond, autant dire que l’écoute ne va pas être confortable !

Volkor X – The Loop

Projet solo d’un étrange gaillard affublé d’un masque évoquant un Predator version SM, Volkor X navigue discrètement à bord de son vaisseau intergalactique depuis déjà quelques années, ayant signé les albums This Means War (2016) puis This Is Our Planet Now (2020) avant celui-ci (ce dernier fait en réalité office de préquel). Ayant démarré comme un projet post-rock agrémenté de passages électroniques, le mystérieux personnage a peu à peu densifié ces derniers et même intégré des éléments synthwave à sa tambouille, renforçant la facette spatiale de son univers. Un parti pris encore plus approfondi sur The Loop.

Blood Incantation – Luminescent Bridge

Ah ça, il y en a eu des gens décontenancés par Timewave Zero ! En effet, cet album totalement ambient/new age sorti l’an dernier étant à mille lieues de l’habituel death alambiqué de Blood Incantation, beaucoup de fans ont prié très fort pour que ce ne soit qu’un one-shot (même si certains l’auront tout de même apprécié !). Luminescent Bridge vient donc avec deux nouveaux titres pour les rassurer ?

Akira Kosemura – Rudy OST

Rudy est un film réalisé par Shona Auerbach dont le pitch est le suivant: Rudy est une jeune fille vivant dans l’Angleterre rurale confrontée à des problèmes familiaux, mais qui va s’ouvrir à la liberté en devenant amie avec un garçon originaire de Coventry. N’ayant pas vu le film, je ne pourrai pas me prononcer quant à sa qualité, mais la bande originale promet déjà de renfermer beaucoup d’émotions.

Body Of Light – Bitter Reflection

Déjà quatre ans depuis l’unanimement salué Time To Kill (complété par une première partie sur la tournée européenne de Drab Majesty), les frères Jarson (Alex et Andrew) font enfin leur retour ! Et si ce premier album modulait leurs envies nostalgiques sur fond de synth-pop n’hésitant pas à ajouter des parties très dansantes, Bitter Reflection se veut globalement plus posé et introspectif.

Pa Vesh En – Martyrs

Projet solo d’un biélorusse anonyme débuté en 2017, Pa Vesh En produit un black metal qui joue avec les ambiances et l’inconfort. Entre silences et dissonances, la musique du gaillard avait jusque là réussi son alliance malsaine entre black metal d’obédience raw et ralentissements doom écrasants, mais sur Martyrs, il a vu les choses en encore plus grand.

Jaye Jayle – Don’t Let Your Love Life Get You Down

Pour qui n’aurait pas suivi, Jaye Jayle est le projet d’Evan Patterson, autrefois dans Breather Resist (fabuleux hardcore chaotique, écoutez Charmer si ce n’est pas encore fait !) et dans Young Widows (toujours actif malgré leur discrétion depuis la sortie d’Easy Pain et de leur split avec Helms Alee en 2014). Avec Jaye Jayle, le gaillard œuvre dans un style bien à lui enrobé d’une atmosphère ténébreuse affinée sur No Trail And Other Unholy Paths (2018) et Prisyn (2020), son dernier album en date.

Bravery In Battle – The House We Live In

Bravery In Battle est une formation parisienne bossant sur cet album depuis déjà huit ans. Il faut dire que The House We Live In est très ambitieux puisqu’il sort en même temps qu’un film mettant des images sur ce concept-album. Basé sur les paroles de différentes personnes concernées par la question de l’écologie – des scientifiques (dont Hubert Reeves), des philosophes ou encore la présence plus surprenante de Mélanie Laurent – cet album propose une écoute peu commune, entre les divagations inhérentes au post-rock et l’impact de ces spoken words.