Même si leur nom évoque l’Alsace, pardon l’Alsaace, Colmaar est une jeune formation suisse, plus précisément de Lausanne. Eternel est un premier album affichant d’emblée de belles ambitions, à commencer par les deux noms réputés derrière les manettes de la production de l’album, à savoir Chris Noth (Unhold, Yrre…) à l’enregistrement et au mix, et Magnus Lindberg (Cult of Luna et tant d’autres) au mastering. De quoi séduire l’amateur de sons volumineux et immersifs à la fois ?
Complètement silencieux depuis leur Rites Of Despair (2018), c’est pourtant sans tambour ni trompette que Fórn aura fait son retour en cette fin d’année. Pourtant occupé avec Re-Buried (qui a sorti un premier album l’an dernier), le vocaliste Chris Pinto aura donc fait ensuite repartir la machine nous amenant à ce troisième album… pour un troisième label (après Vendetta Records et Gilead Media, c’est chez les plus confidentiels Persistent Vision – n’ayant qu’eux et Prisoner dans son roster – qu’il sort).
Un retour qui opère une certaine mutation dans le son des bostoniens, certes toujours doom/sludge mais ouvrant son [...]
Déjà quatre ans se sont écoulés depuis Arkhipov, excellente troisième livraison de Dragunov. Le duo nantais jouant un post metal à l’atmosphère inspirée de l’Histoire de l’est délaisse cette fois la conquête spatiale et les sous-marins nucléaires soviétiques au profit d’un hommage à l’Histoire de l’Ukraine. Et étant donné que le conflit russo-ukrainien dure, les compos de Vepr prennent alors une nouvelle dimension.
Découvert il y a cinq ans avec son split en compagnie de Cepheide, Time Lurker aura pris son temps pour en livrer une suite, mais la voici enfin, à nouveau chez Les Acteurs de l’Ombre. Toujours seul maître à bord, Mick poursuit dans l’esprit de ce qu’on avait pu entendre alors, une vision singulière du black metal qui explore douloureusement ses errements psychologiques et son désespoir. Car une fois encore, c’est du côté du DSBM que s’oriente Time Lurker. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, « Emprise » vient nous accueillir avec une introduction particulièrement oppressante entre onde inquiétante [...]
De retour après une pause de cinq ans, Tides From Nebula en a profité pour mettre les choses au clair. Si le trio polonais n’a pas vraiment souhaité complètement bouleverser sa recette personnelle de post-rock infusé de divers éléments annexes, c’est dans la manière de faire que le groupe connait une petite révolution. Exit les labels (Long Branch Records pour le dernier en date) ou plutôt welcome dans leur propre structure: Nebula Records ! Les natifs de Varsovie ont en effet décidé de désormais tout faire tout seul, un aspect DIY tel un retour aux sources.
Après en avoir livré un premier chapitre en 2017 avec l’EP The Maldoror Chants: Hermaphrodite, Schammasch revient de nouveaux avec ces inspirations des Chants de Maldoror, en français dans le texte puisque son auteur l’est (français) en la personne d’Isidore Ducasse. Un ouvrage qui a inspiré bon nombre d’artistes, de l’écriture surréaliste à la musique, et une nouvelle fois ici les cinq suisses masqués qui explorent ici une voie peu évidente.
Quatrième album pour les masqués portugais, deux ans après l’acclamé Mirage. Ayant pu les voir ouvrir pour Spectral Wound il y a quelques années de ça, le quintet désormais quartet selon Metal-Archives… ou pas (car ils sont toujours cinq dans leurs vidéos, allez savoir pourquoi) a fait face à deux départs en 2022 (le chanteur originel ayant été remplacé par l’un des guitaristes tandis que le second guitariste a été remplacé par la néerlandaise Sonja Schuringa). Gaerea a fait évoluer son post black metal au fil du temps et poursuit cette évolution sur ce Coma.
Comptant parmi les secrets les mieux gardés du black metal atmosphérique allemand, voici Äera, un quartet né sur les cendres du groupe de black/death/thrash (d’après Metal-Archives) Xternity. Ayant sorti un premier album (Schein – 2021) ayant connu un bel accueil malgré sa relative confidentialité, le quartet revient avec un second chapitre, cette fois sous l’égide de Vendetta Records qui n’est autre que le label de Naxen, formation où le guitariste joue en live.
Trio constitué entre Danemark (où il est basé) et Iles Féroé (ça ne courre pas les rues !), Grava sort avec The Great White Nothing son second album, deux ans après Weight Of A God. Le groupe nous ramène ici sur des terres de sludge « à la nordique », avec un jeu sur les atmosphères et une qualité de son très crue, remémorant pas mal les tous débuts de Cult Of Luna.
Dreamless Veil, c’est un jeune trio (né pendant une certaine pandémie, encore un !) ne débarquant pas vraiment de nulle part puisque ses membres sont actifs au sein de groupes bien établis: Mike Paparo (chant) vient de chez Inter Arma et depuis peu chez Artificial Brain, nouveau groupe auquel il emprunte donc le guitariste Dan Gargiulo, puis on retrouve derrière la batterie l’australien David Haley, jouant notamment chez Psycroptic, The Amenta ou encore Consummation. Un background ayant de la gueule qui devrait donc faire un pont entre le post-metal de son chanteur et le death à tendance technique de [...]
