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Palace Of Worms – Cabal

Projet solo monté par Balan (Obso Obsidium, ex-Botanist), Palace Of Worms a débuté comme un projet solo de black metal lambda avant de s’ouvrir vers de très nombreuses inspirations où doom, death metal, influences goth, jazz et autres expérimentations se côtoient dans un univers moribond toujours très surprenant. Et s’il est la tête pensante du projet,Balan s’est quand même entouré d’une équipe très fournie et même assez surprenante sur ce Cabal, invitant par exemple Dylan Smith (Thief), Shelby Lermo (Ulthar, Vastum), Hunter Burgan (AFI), Andy Way (Sutekh Hexen) ou encore Trevor Deschryver (Lycus, Whirr). Une collection de collaboration pouvant [...]

Aenaon – Mnemosyne

Autant le dire de suite : je n’avais pas gardé un réel souvenir de mes précédents contacts avec les albums des grecs de Aenaon, pourtant plutôt bien vus dans les chroniques qu’on peut trouver sur la toile et qui avaient probablement effleuré mes oreilles au moment de leurs sorties. A l’inverse, ce Mnemosyne, 4ème album du groupe devrait marquer mon année, tant il s’agit d’un vrai coup de coeur, un de ceux qui tapent dans l’oreille dès la première écoute.
Amateurs de BM avant-gardiste en manque de nouvelles références, je ne saurais trop vous conseiller de vous arrêter un [...]

Ashenspire – Hostile Architecture

Après (dans la chronologie des chroniques, car en réalité l’album d’Ashenspire est sorti avant celui des américains)  la grosse claque du tant attendu premier album de Chat Pile qui a confirmé tout le bien qu’on pensait de ce groupe, c’est de l’autre côté de l’atlantique qu’on se prend cette fois la deuxième couche : Ashenspire est une bande de minots écossais, qui livre ici son deuxième album après un premier album sorti en 2017, Speak not of the Landanum Quandary, déjà bien salué par les critiques. Le groupe était alors comparé régulièrement à A Forest of Stars en particulier, [...]

Minipony – Ajna

Mon petit poney est tout mignon mais saviez-vous qu’il avait des tendances carnivores et schizophrènes ? Car derrière le nom incongru de ce groupe équatorien, se cache un trio mené par la charismatique chanteuse Emilia Moncayo (qu’on avait déjà croisé dans le projet dub/doom Blackwood, chroniqué ici il y a quelques années), accompagnée par le guitariste Amadeus Galiano et par le batteur Filippo Brandimarte. Auteur du surprenant « Imago » (2017), le trio vient lui donner une suite, enregistré pas par n’importe qui puisque c’est au Silver Cord Studio sous la houlette de son illustre propriétaire Joe Duplantier (Gojira).

Cremation Lily – Dreams Drenched In Static

Cremation Lily, c’est le projet d’un certain Zen Zsigo, mec pas si zen que ça puisqu’il dort très peu et souffre apparemment de dépression. Mais derrière l’aspect négatif de cette info se cache une créativité et surtout une incroyable productivité (comme l’attestent les très nombreuses sorties qu’on peut trouver sur son Bandcamp, ainsi que sa participation à de nombreux collectifs comme BLACKCLOUDSUMMONER par exemple) du gaillard. Pour Dreams Drenched In Static, il quitte même l’autoproduction en signant chez The Flenser, label réputé notamment pour avoir Have A Nice Life ou Planning For Burial dans son roster.

Moonworshipper – 13 Fullmoon Nights Of Doubt

Après nous avoir plongé dans la solitude l’an dernier (13 Fullmoon Nights Of Loneliness, qui a été étonnamment en phase avec l’actualité des multiples confinements), Moonworshipper fait son retour en plein doute cette fois-ci.

Fawn Limbs – Darwin Falls

Fawn Limbs est un trio vraiment à part, sortant avec une impressionnante régularité des albums alors que leurs membres sont dispersés sur différents continents (en Finlande et aux Etats-Unis) tout en renouvelant à chaque fois ses perspectives musicales, Darwin Falls ne déroge pas à la règle et surprend vraiment dès son introduction. Imaginez une rencontre entre Bohren & Der Club Of Gore et Frontierer au Far West !

Papangu – Holoceno

La hype sur Rate Your Music n’a pas forcément toujours tort malgré un système de classement parfois assez opaque. Holoceno, le premier album des brésiliens de Papangu s’est en effet incrusté dès sa sortie dans le top 2021 (#18 au moment ou j’écris) du fameux site internet de classement d’albums (et de films). Et à très juste raison, il suffit d’écouter l’album pour s’en convaincre.
Œuvrant dans un registre mêlant sludge et prog/zeuhl (le style « inventé » par Magma qui est une influence revendiquée des brésiliens, aux côtés de King Crimson), Papangu propose en effet une musique rafraîchissante, d’une part du [...]

Nihilism – Cataclysme Vers l’Ascendance

La scène black metal grecque est aujourd’hui très réputée, celle-ci possédant son esthétique, ses codes et souvent quelques influences mythologiques intégrées à des atmosphères particulières. Si Rotting Christ en est aujourd’hui le chef de file (même si les éléments black s’atténuent un peu sur les derniers albums), on peut aussi compter Varathron ou encore Spectral Lore comme valeurs sûres. Mais se cachent aussi d’autres trésors cachés, tel Nihilism, formation de Thessalonique qui se distingue pas mal de ses illustres compatriotes.

Juan Bond – Womb

Nous sommes en 2021 et le monde ne semble pas avoir quitté sa spirale de folie entamée l’an dernier (même si Trump a quitté la Maison Blanche). Sorti le premier janvier dernier, le premier long-format de Juan Bond s’accorde totalement avec l’état d’esprit actuel où beaucoup (trop) de gens semble l’avoir perdu, l’esprit. Womb est en effet une plongée dans un univers déjanté mélangeant mathcore, metal(core), expérimentations psychédéliques et instruments inattendus (du violon et de la clarinette notamment).