Latest Content

Elitist – A Mirage Of Grandeur

Au risque de vous décevoir, cet Elitist n’est pas le groupe de sludge/hardcore façon Cursed qui a disparu aussi vite qu’il est arrivé il y a une dizaine d’années déjà. Non, cet Elitist-là est danois (de Copenhague-même) et s’articule autour de membres de la scène metal underground locale (Piss Vortex, Dysgnostic, Uxdxs), cependant A Mirage Of Grandeur (leur premier album) vient avec les mêmes envies destructrices que leurs homonymes.

Euclid C Finder – The Mirror, My Weapon, I Love You

Commencé en solo par le multi-instrumentiste Michael Mehl, Euclid C Finder aura attendu cinq ans pour revenir, cette fois sous forme de trio. Rejoint entretemps par Adam Smith et Seth McFarland, ce n’est pas pour autant que le gaillard va changer ses habitudes ! The Mirror, My Weapon, I Love You sonne en effet comme le parfait prolongement des premiers EP.

Serration – Simulations Of Hell

Death old school, néo metal… la mode va clairement vers les vieilleries ces derniers temps, parfois produites avec goût comme si c’était sorti à l’époque. Les canadiens de Serration débarquent là avec les mêmes intentions: revenir aux origines du metalcore, premier du nom. Signé chez le très en vue DAZE records (qui a récemment sorti les derniers Witness Chamber ou Pain Of Truth, tous deux excellents), Simulations Of Hell va forcément caresser dans le sens du poil les amateurs du metalcore de la fin des années 90/début des années 2000, mais attention, un poil très rêche car la production [...]

Oddism – With The White Tiger

Originaire de Lille, Oddism fait son bonhomme de chemin depuis pas mal d’années, ayant sorti deux EPs avant ce premier long-format (Alone en 2015 et Dance In The Maze en 2017). Et comme sur les EPs, With The White Tiger possède un message global conscient, concernant les problèmes écologiques actuels, un message qu’il est peut-être un peu difficile de percevoir en écoutant simplement l’album, Oddism y étant particulièrement virulent et ses compos très mouvementées !

Mind/Knot – Esigenza

Trio romain devenu quartet grâce à l’ajout d’un guitariste supplémentaire, Mind/Knot est actif depuis 2018 et a sorti une démo (2019) ainsi qu’un album (Eat The Leaf! – 2021) avant ce Esigenza. Puisant ses influences dans le punk hardcore des origines (ça cite Bad Brains, Black Flag ou encore Minor Threat) mais les assimilant à des influences chaotiques et noise, le groupe italien balance une mixture personnelle, aussi acide que radicale.

Hexis / Telos – Split

Match 100% danois aujourd’hui: les bourlingueurs Hexis (réputés pour leurs incroyablement longues tournées) rencontrent leurs compatriotes Telos, récemment sous les projecteurs avec leur implacable dernier album Delude. De quoi se prendre une double-dose d’ultra violence sur ce split surprise (pas du tout teasé auparavant).

Circuit Circuit – Body Songs

Dans le sillage des récents albums de Cel Damage ou de Chamber, les jeunes pousses estampillées mathcore se font de plus en plus nombreuses et prometteuses ! Circuit Circuit vient de Nashville et possède bien des accointances avec The Callous Daoboys, groupe tellement ami que le chanteur Carson Pace s’est occupé du mastering de cet EP, la bassiste Jackie Buckalew a signé l’artwork bien barré (lui aussi) et que le mix a été opéré par Corey Bautista, producteur de Die On Mars, premier album des Daoboys…

Better Lovers – God Made Me An Animal

C’est toujours un crève-cœur quand des groupes ayant un statut d’exception et à la riche discographie se séparent. Celle de The Dillinger Escape Plan est déjà digérée tandis que celle d’Every Time I Die, plus récente, s’est faite de manière assez curieuse (mon collègue Krakou y revient brièvement sur sa chronique de Radical, ultime album du groupe). Better Lovers vient donc raviver la flamme de ces deux groupes puisque l’on retrouve le charismatique Greg Puciato accompagné par les musiciens d’Every Time I Die et du guitariste/producteur Will Putney (End, Fit For An Autopsy) sur ce premier EP.

Cel Damage – No Volume

Empruntant son nom à un jeu vidéo, Cel Damage est une formation californienne révélée par l’excellent Mathcore Index (AKA la bible du chaos). Ayant sorti pas mal d’EPs et singles durant sa carrière (douze en dix ans, ça c’est du ratio !), le quartet débarque avec un « véritable » premier album sur Silent Pendulum Records (Black Sheep Wall, Meth.), « véritable » entre guillemets car celui-ci dépasse à peine le quart d’heure… pour quatorze titres.

Chamber – A Love To Kill For

Un an après la mandale Carved In Stone, EP trois titres vraiment trop court, Chamber était nerveusement attendu au tournant. Car le groupe de Nashville, véritable espoir de la scène math/metalcore, se devait d’allonger un peu la dose car l’EP nous avait alors bien laissé sur notre faim (dans le bon sens du terme !). Et c’est chose faite avec ce A Love To Kill For, second album bien plus consistant avec ses quatorze pistes… pour même pas une demi-heure !