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laCasta – IN ÆTERNVM

Venant du sud de l’Italie, laCasta est un quartet bien énervé délivrant avec IN ÆTERNVM un premier long-format tendu et rageur. Mélangeant black metal et hardcore comme de nombreux groupes ces derniers temps, cet album parvient pourtant à sonner à part tant la violence est frontale et que l’atmosphère se maintient toute en tension.

Caped – Yehuda

Caped est une toute jeune formation turinoise (fondée en 2019) dont les membres sont issus de divers groupes locaux tels que Marmore, Khoy, Alone ou Lora. Le quartet signe avec ce Yehuda un premier album (considéré comme un EP ?) explosif, mélange d’influences plutôt bien digérées…

Deathmaze – Eau Rouge

Deathmaze est un duo belge (Gregory Mertz et Julien Diels) qui a bourlingué au travers de nombreux groupes très intéressants (Daggers, Cocaine Piss, Necrodancer, Vuyvr ou encore Elizabeth) et qui a ici décidé de s’attaquer au post punk/coldwave avec un feeling davantage metal. La fiche promo parlant d’ailleurs d’un mélange de The Cure et de Darkthrone, ça a de quoi titiller l’intérêt, non ?

Cloud Rat – Pollinator

Prolifique et aventureux (quatre albums et onze EP/splits jusqu’ici), Cloud Rat est de retour et célèbre ses dix ans avec ce Pollinator. Le grindcore du groupe du Michigan a en effet toujours été infusé par d’autres styles, principalement le hardcore ou le crust, mais on retrouve ici un spectre encore plus ouvert avec par exemple quelques touches sludge, black metal ou ambient/goth, ces dernières qui se trouvent essentiellement sur Do Not Let Me Off The Cliff, EP bonus accompagnant ce Pollinator. Une nouvelle approche qui n’atténue en rien la férocité caractéristique du groupe mené par la charismatique Madison Marshall.

Immortal Bird – Thrive on Neglect

Le camarade Beunz avait attiré notre attention à juste titre sur Immortal Bird en 2015, au moment de la sortie de leur premier album Empress/Abscess. Les américains menés par la furieuse Rae Amitay (qui se concentre sur le chant, après avoir démarré dans le groupe au poste de batteuse) ont mis du temps à remettre la machine à composer en route, mais l’attente en valait la peine tant ce Thrive on Neglect confirme les espoirs placés en eux.

Depressor – Hell Storms Over Earth

Groupe culte de la scène indus californienne, Depressor a ensuite muté vers un death metal teinté de crust/punk. Il faut dire que le groupe contient en son sein des membres d’Acephalix d’où ce goût pour les riffs grésillants et les râles alcoolisés. Toujours actif malgré les années qui passent, Depressor aura pourtant attendu 2017 pour sortir un premier véritable album. Deux ans plus tard, Hell Storms Over Earth compile quelques titres perdus/non-sortis, des démos ainsi que d’autres titres venant de splits divers.

Watchcries – Unearthed

Nouvel EP pour Watchcries, groupe originaire de Brighton ayant accueilli un nouveau guitariste en ses rangs après avoir sorti Wraith (2017), leur premier album. Et ce nouveau guitariste n’est pas n’importe qui puisque qu’il s’agit de Matt Neesam qui officie aussi chez les très bons Bossk. Sauf que Watchcries n’est pas vraiment dans la même optique musicale…

Fuming Mouth – The Grand Descent

Le mélange entre hardcore et death metal peut donner différents résultats allant du deathcore le plus générique à un mix plus respectueux des fondations des deux styles. C’est avec cette seconde vision qu’officie Fuming Mouth (et on les en remercie !), groupe du Massachussetts qui a décidé de sortir l’artillerie lourde pour ce nouvel album dont la prod aura été confiée à un certain Kurt Ballou (Converge).

JØTNARR – S/T

Si l’on s’en était tenu à la simple lecture de son nom, tout porterait à croire que JØTNARR est un nouveau groupe venu de Norvège voire du Danemark, mais raté, ce trio barbu débuté en 2013 vient d’un peu plus au sud, de Grande-Bretagne plus précisément (Colchester). Mais forcément avec un tel patronyme, l’influence nordique transparaît dans leur musique. Le black metal occupe une place prépondérante mais se voit complété par des éléments venus du crust, du screamo comme du sludge, tout ça pour un résultat final bien loin de la mode « post-black » actuelle.

Fange – Punir

Après nous avoir gratifié d’artworks morbides mais laissant faire l’imagination sur Purge (2014) puis sur Pourrissoir (2017), Fange passe au concret avec celui de Punir, qu’on pourrait qualifier de « mort-bide » cette fois. La représentation de ce gars décapité s’étant lui-même éviscéré repousse autant qu’il intrigue. Et si avec ce gros indice graphique, on s’attendait à ce que les limites audibles soient à nouveau repoussées, Fange surprend avec sa nouvelle approche…