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Primordial – Exile Amongst the Ruins

On ne va pas se mentir : on sait tous que To the Nameless Dead sorti en 2007 par les irlandais de Primordial, est et restera probablement leur magnum opus (certains citeront The Gathering Wilderness, ce que je ne peux cautionner et à titre personnel si match il y a ce serait avec le monstrueux Spirit the Earth Aflame). Un album d’une rare intensité, mélodique, épique et beau à pleurer un poing levé, et la main sur le coeur.

Azathoth Circle – Across The Wounds

Même si on y regarde pas si souvent, la scène metal de l’est est particulièrement active. Aujourd’hui c’est vers l’Ukraine que l’on se dirige. Azathoth Circle vient en effet de Kiev et propose avec ce Across The Wounds son premier album (faisant suite à l’EP The Replacement). Mené par sa charismatique chanteuse Alexandra Babiy, le groupe livre un metal alternatif, opposant des parties burnées entre death metal et metalcore à des passages plus atmosphériques, voire gothiques… et bien plus encore !

Sun of the Sleepless – To the Elements

Sun of the Sleepless est la créature du génial et boulémique Ulf Schwadorf qui a évidemment œuvré ou œuvre encore dans Empyrium, mais aussi dans the Vision Bleak, et plusieurs autres projets plus ou moins durables. Sa créature, dont il a accouché totalement seul et au sein de laquelle il se charge de tout, ce qui est d’autant plus impressionnant que To the Elements est un album vraiment superbe. Ce premier album fait en réalité suite à deux EP parus il y a déjà de nombreuses années (1999 et 2000 précisément). Le projet semblait à l’arrêt avant que l’ami [...]

Dool – Here Now, There Then

Bon d’accord le nom du groupe est un peu pourri et fait un peu repoussoir tant il sent la douloureuse panne d’inspiration. Pourtant au-delà du rapprochement avec le groupe américain dont le nom commence par un « T »,  Dool signifie surtout « Exil » en hollandais, un mot qui colle au final plutôt bien à l’ambiance sombre de ce Here Now, There Then premier album de ces bataves qui sont issus de groupes comme the Devil’s Blood (le bassiste et batteur) et Gold, auxquels il faut ajouter la chanteuse Ryanne Van Dorst aussi (in)connue sous le pseudonyme de Elle Bandita.

Red Harvest – Hybreed (reissue 2017)

Voilà une sortie qui fait plaisir. Pour son contenu évidemment, mais aussi parce qu’elle vient d’un label français, Cold Dark Matter Records pour ne pas le citer, et d’un homme qui le dirige sans jamais que son honnêteté et sa passion puissent à aucun moment être remises en cause. On sent que les sorties de ce label, si rares soient-elles, sont travaillées avec une foi et une passion inébranlables. Vous allez me dire que Cold Dark Matter n’est pas le seul label de ce genre, et vous aurez raison. Mais qu’importe, ça fait du bien de se le redire, [...]

Sunndrug – Exit Wounds

Comprenant en ses rangs d’anciens Norma Jean/Spitfire, on était en droit de s’attendre à une déflagration de riffs chaotiques, de cris et de nerfs à vif chez Sunndrug. La surprise est donc de taille lorsque l’on lance ce Exit Wounds. Mélangeant rock alternatif, electro et autres atmosphères issues de bien d’autres styles, ce premier album ne sonne vraiment pas comme on l’aurait attendu !

Scalper – Cuts

Autrefois connu sous le pseudo MC Nad (ou Nad tout court) dans le groupe de hip hop/world britannique Fun-Da-Mental, Scalper a décidé de poursuivre l’aventure en solo sous ce patronyme, réalisant trois EPs. Il décide en 2007 de s’expatrier en Nouvelle-Zélande où il devient musicalement plus actif, réalisant trois albums: Flesh & Bones (2010), Butchers Bakers (2012) et The Emperor’s Clothes (2015), passés inaperçu chez nous. Cuts est donc une sélection de titres tirés de ces trois albums, nous introduisant à l’univers hip hop sombre du gaillard.

Bölzer – Hero

Oh qu’il était attendu ce premier album des suisses de Bölzer… Après 3 EP, le duo se devait de concrétiser les espoirs placés en lui, notamment sur le fabuleux (2ème EP) Aura d’autant que sa dernière sortie en date, Soma, avait quelque peu douché les espoirs de certains (dont les miens). Le tandem allait-il réussir à accoucher de son premier album sans décevoir ses fans ?

Sink – Ark of Contempt and Anger

La bizzarerie de l’année sortie sur Svart Records (uniquement en vinyle, ne cherchez pas le cd), entre dark-folk, ambient et gothique, avec un chanteur à la voix superbe (on pense à Johann Edlund, et au Tiamat de A Deeper Kind of Slumber notamment sur « Dream Map »). Froid, mais non moins superbe même quand Sink se lance dans un instrumental tout électronique avec le superbe -donc- « Consolation ». Finalement Sink évoque un peu le Ulver des sorties récentes, avec un côté experimental et libéré qui croise le fer avec des mélodies envoûtantes.

Rotting Christ – Rituals

Tribal, sombre, occulte, ce nouvel effort des grecs de Rotting Christ est tout ça à la fois. Sans changer leur formule gagnante (leur style restant reconnaissable immédiatement), ils la poussent encore plus loin signant ce Rituals sous le signe de l’atmosphère et des ambiances sombres.