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Skálmöld – Ýdalir

En matière de folk/viking metal, j’avoue avoir un peu lâché l’affaire ces dernières années avant que l’on me propose de chroniquer ce Ýdalir, sixième album des islandais de Skálmöld. Actif depuis quasiment quinze ans avec un line-up n’ayant jamais changé (malgré des activités annexes comme des participations live en compagnie de Finntroll ou Eluveitie), le groupe poursuit à sa guise son exploration de la mythologie nordique et autres sagas islandaises (avec des inspirations venant aussi du poème du Grímnismál).

ACOD – Fourth Reign Over Opacities And Beyond

Malgré ses seize ans d’existence et sa dense discographie (quatre albums avant celui-ci), je ne découvre ACOD qu’avec ce Fourth Reign Over Opacities And Beyond, son nouvel album sortant chez Les Acteurs de l’Ombre. Le trio marseillais déploie un mix de black metal mélo et de death école suédoise (donc mélo lui aussi), le tout avec un boulot prononcé sur les ambiances.

Becoming The Archetype – Children Of The Great Extinction

Cela faisait presque dix ans que Becoming The Archetype s’était mis en pause, le trio originaire d’Atlanta a décidé de remettre le couvert dans sa forme originelle de trio (Jason Wisdom – chant/basse, Seth Hecox – guitare/synthé/chant clean et Brent Duckett – batterie, ensemble depuis 2004) avec l’envie de créer un concept-album (au nom rappelant un peu le film Children Of Men) sur fond de science-fiction.

Ensanguinate – Eldritch Anatomy

Jeune formation slovène débutée il y a deux ans de cela, Ensanguinate est de ces groupes pour qui l’âge d’or du death metal se situe dans les années 80, un point c’est tout ! Déjà perceptible sur leur première démo (Entranced By Decay, sortie en 2020), c’est un mélange de différentes écoles qui ont semble-t-il bercé ces natifs de Ljubljana durant leur jeunesse (et vraisemblablement encore aujourd’hui).

The Machinist – All Is Not Well

Tout ne va pas bien, c’est un simple constat que chacun peut faire en consultant les dernières infos nationales ou internationales. Pour son second album (après Confidimus In Morte – 2019), The Machinist a donc allumé sa télé quelques minutes pour s’inspirer de toutes les infos qu’on y traite parmi les plus révoltantes (la brutalité policière, l’intolérance, l’écologie et toutes les crises traversées plus ou moins récemment) et les renvoie aux auditeurs avec colère.

Maktkamp – I Affekt

I Affekt est le premier album de Maktkamp, jeune formation norvégienne qui débarque cette année avec un mélange des genres bien énergique. Mais avant cela, parlons de la cover de l’album: signée Sigbjørn Lilleeng qui produit là une sorte de comics à sa manière, un peu bizarre mais très jolie, celle-ci interpelle visuellement avant qu’on ait entendu une seule note.

Great American Ghost – Torture World

Valeur montante de la scène metalcore nouvelle génération US, Great American Ghost passe au format EP suite à son dernier album Power Through Terror (2020). Le groupe de Boston a beau sortir ici seulement quatre morceaux, ceux-ci apparaissent paradoxalement comme les plus variés de sa discographie.

Schizophrenia – Recollections Of The Insane

Deux ans après le sympathique EP Voices, revoici les belges de Schizophrenia avec un premier long-format sous le bras. Repérés par le label ricain Redefining Darkness Records (Burial, Celestial Sanctuary…), les quatre gaillards d’Anvers reviennent toujours aussi inspirés par le thrash et le death de tradition, mais viennent ici ajouter encore plus de mélodie (par rapport à l’EP) à leur tambouille.

Abscession – Rot Of Ages

Quartet suédo-allemand formé il y a une douzaine d’années, Abscession officie dans un death metal old school mais tentant d’y apporter une dose de fraicheur. S’inspirant des scènes dites « classiques » des nationalités de leurs membres, le swedeath s’y montrant en pole position mais possédant des moments évoquant la scène death allemande, Rot Of Ages (leur second album après Grave Offerings, 2015) apparaît comme un modèle d’efficacité entre rugosité et mélodies.

Flames Of Betrayal – The Rain Reeks Of Heaven

Voici un album de metalcore comme on n’en a plus l’habitude d’entendre ! Flames Of Betrayal vient de Caroline du Nord et livre avec The Rain Reeks Of Heaven son premier album (faisant suite à l’EP Futility Of Hope – 2019), semble-t-il bien marqué par les débuts de la scène entre accents melodeath façon Gothenburg et moshparts appuyées.