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Ceremonial Bloodbath – Genesis Of Malignant Entropy

Deux ans après le terrifiant The Tides Of Blood, les canadiens de Ceremonial Bloodbath viennent remplir à nouveau leur baignoire de quelques seaux de sang frais fraichement recueilli sur les restes de corps suite à une explosion nucléaire (« joliment » illustré par la cover de ce Genesis Of Malignant Entropy). Le groupe de Vancouver apprécie toujours autant mélanger black, death et war metal à une ambiance déshumanisée et opaque, en témoignent ces huit nouveaux titres (plus une courte intro) d’une « belle » sauvagerie.

Elitist – A Mirage Of Grandeur

Au risque de vous décevoir, cet Elitist n’est pas le groupe de sludge/hardcore façon Cursed qui a disparu aussi vite qu’il est arrivé il y a une dizaine d’années déjà. Non, cet Elitist-là est danois (de Copenhague-même) et s’articule autour de membres de la scène metal underground locale (Piss Vortex, Dysgnostic, Uxdxs), cependant A Mirage Of Grandeur (leur premier album) vient avec les mêmes envies destructrices que leurs homonymes.

Xoth – Exogalactic

Beaucoup se sont tapé une bonne claque en écoutant Interdimensional Invocations, le second album des techniciens Xoth sorti en 2019. Le groupe de Seattle avait alors révélé au grand jour sa personnalité si unique, mélange étourdissant de thrash (surtout), de black et de death metal à la densité technique supersonique, complexe et épique à la fois. Exogalactic déboule donc quatre ans plus tard telle une extension de cet album (pierre angulaire), prenant le défi de faire au moins aussi bien. Pari tenu ?

Ch’ahom – Knots Of Abhorrence

Si l’on se donne la peine de chercher un peu, il y a une véritable scène metal aux thématiques préhispaniques. On connait Xibalba et son pendant doom/death Tzompantli mais assez peu de groupes de black metal. Pourtant il existe une véritable scène underground implantée essentiellement au Mexique avec des groupes aux noms évocateurs tels que Nextlahualini ou Tzitzimitl (parmi beaucoup d’autres). Ch’ahom vient donc s’ajouter à la liste, sauf que l’origine du groupe a de quoi surprendre puisque ce trio est… allemand !

Madre – Embryo

Projet aux 2/3 italiens monté par le prolifique Luciano Lammana (figure de la scène electro locale), Gregorio Luciani (Derelict) et par le français Laurent Clément (The Reptilian Session, ex-Christicide), Madre vous propose une plongée dans un univers de sci-fi aussi horrifique qu’oppressante à l’image de la cover d’Embryo, son premier album (représentant, on suppose, une sorte de fœtus d’alien). Joignant electro et metal avec tous les potards à fond, autant dire que l’écoute ne va pas être confortable !

Blood Incantation – Luminescent Bridge

Ah ça, il y en a eu des gens décontenancés par Timewave Zero ! En effet, cet album totalement ambient/new age sorti l’an dernier étant à mille lieues de l’habituel death alambiqué de Blood Incantation, beaucoup de fans ont prié très fort pour que ce ne soit qu’un one-shot (même si certains l’auront tout de même apprécié !). Luminescent Bridge vient donc avec deux nouveaux titres pour les rassurer ?

Svartkonst – May The Night Fall

Svartkonst, c’est le projet solo de Rickard Törnqvist, chanteur du très bon (et trop méconnu) groupe de sludge/post-metal suédois Switchblade. Alors que ce dernier n’a rien sorti depuis 2016, le vocaliste s’est alors attelé à ce projet, ayant déjà sorti deux albums – Devil’s Blood en 2018 et Black Waves deux ans plus tard – qui comme leurs noms l’indiquent (un peu), évoluent entre black et death metal. Et quand une personne reconnue pour son boulot sur les atmosphères immersives (Switchblade en contenant beaucoup) s’attaque à du metal extrême, vous pouvez être sûr qu’une certaine sensibilité y sera présente. [...]

Goatburner – Fatal

Goatburner est l’un des multiples projets de Keijo Niinimaa (ici renommé en « Kaos »), vocaliste finlandais réputé de Rotten Sound, Morbid Evils ou Age Of Woe, accompagné ici par le batteur « Spider » (aussi actif chez Skulmagot et Ratface). Sortant quatre ans après un premier album (Extreme Conditions), ce Fatal annonce mixer grindcore et death metal avec un son à l’ancienne, alléchant.

Cannibal Corpse – Chaos Horrific

Et de seize albums pour Canniboule ! Le légendaire groupe représentant pour beaucoup LE death metal aura attendu à peine deux ans pour livrer une suite à l’acclamé Violence Unimagined, album qui marquait alors les débuts d’un nouveau guitariste et non des moindres puisque c’est Erik Rutan (Hate Eternal) qui débarquait alors pour faire secouer les crinières (en lieu et place de Pat O’Brien). Chaos Horrific marque surtout trente-cinq ans dédiés à la cause du death metal version gore, ce n’est donc pas aujourd’hui que Cannibal Corpse va mettre de l’eau dans son hémoglobine.

Gory Blister – Reborn From Hatred

Véritable institution du death metal, Gory Blister est né en 1991 et malgré quelques changements de line-up, le trio revient toujours aussi brutal qu’à ses débuts. Reborn From Hatred est le septième album du groupe (stabilisé depuis l’arrivée du chanteur St.John en 2012), ce dernier opérant là une mixture équilibrée de death moderne et old school, technique, brutal et mélodique à la fois.