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Detest – We Will Get What We Deserve

Pour les amateurs de death underground, le nom de Detest doit peut-être leur parler. Actifs au tout début des 90’s, ces danois avaient tout pour réussir suite à un premier album (Dorval – 1993) ayant obtenu son petit succès. Malheureusement, le trio célèbre un peu trop tout ça et le cocktail drogue/alcool aura alors raison de Detest en 1996. Dix-huit ans après, le groupe se remet en selle avec un nouveau guitariste, désormais complètement clean mais toujours habité par cette fibre death metal qui ne l’a jamais quitté.

Anguine – MMXXI²

Alors qu’on les attendait en début d’année avec leur premier album, Anguine vient nous surprendre en décembre avec un second EP. Et comme MMXXI était déjà pris, le mystérieux trio anonyme a décidé de le nommer MMXXI au carré afin de les distinguer. En effet, il y avait là de quoi se mélanger les pinceaux tant les apparences sont proches: de la cover très sombre au nombre des morceaux (deux, encore une fois).

Abscession – Rot Of Ages

Quartet suédo-allemand formé il y a une douzaine d’années, Abscession officie dans un death metal old school mais tentant d’y apporter une dose de fraicheur. S’inspirant des scènes dites « classiques » des nationalités de leurs membres, le swedeath s’y montrant en pole position mais possédant des moments évoquant la scène death allemande, Rot Of Ages (leur second album après Grave Offerings, 2015) apparaît comme un modèle d’efficacité entre rugosité et mélodies.

Velka – Purgatori Ignis Iudicium

Originaire du Pays Basque espagnol, Velka est une jeune formation anonyme débutée l’année dernière. Après une démo (The Imposed Punishment – 2020) et deux singles, on passe aux choses sérieuses avec ce Purgatori Ignis Iudicium, premier album alliant black et death metal au sein de morceaux plutôt étendus (les durées tournant autour de 7-9 minutes), denses certes, mais avec un pouvoir d’accroche optimal.

Begat The Nephilim – II: The Grand Procession

Begat The Nephilim est un groupe du New Hampshire qui apprécie mélanger les genres pour faire sa tambouille. Ainsi dans leur marmite on trouve comme ingrédients: du metalcore, du black metal, du death metal, du metal symphonique et même des soupçons d’autres influences plus discrètes (comme du post-rock pendant « Threnody: Death Of Spring »). Un panel très large qui se déploie tout au long de ce II: The Grand Procession, second long-format annoncé comme un mélange de The Black Dahlia Murder et de Fleshgod Apocalypse.

Anti Ritual – Expel The Leeches

2009 paraît si loin, il y a de ça douze ans (déjà !), je débutais sur Eklektik et écrivais la chronique du fabuleux Söndra & Härska des suédois Totalt Jävla Mörker, pépite de crust hardcore qui mélangeait alors fureur extrême et mélodies épiques. Si le groupe s’est fait discret depuis, il a tout de même sorti un honorable court EP en 2015, mais celui-ci n’atteignait pas la majesté de ce second album. Mais alors pourquoi je parle de ce groupe aujourd’hui sur la chronique d’Anti Ritual ? Parce que les danois viennent de sortir ce qui aurait pu être [...]

1914 – Where Fear And Weapons Meet

Pour ceux qui n’auraient pas croisé leur nom ces dernières années (deux albums précèdent celui-ci), 1914 est un groupe ukrainien basant sa musique sur la Première Guerre Mondiale, poussant même le concept jusqu’à revêtir des costumes de soldats de l’époque et à se nommer d’après des matricules. Mais plus qu’un simple folklore patriotique, 1914 permet surtout de se replonger dans des dates phares de ce conflit sur fond d’un black/death metal très bien foutu.

Creeping Death – The Edge Of Existence

Valeur montante du death metal made in Texas, Creeping Death n’hésite pas à aller puiser des influences dans le hardcore old school, cela se vérifiait notamment par cette capacité à caler de solides breaks dans des morceaux de death old school (lui aussi) sur le sympathique Wretched Illusions (permier album sorti en 2019). Après avoir sorti un split-vidéo en début d’année en compagnie des cultes Devourment et des prometteurs jeunots Frozen Soul, le quintet livre ici six titres: des nouveautés et du réenregistrement bien maousse.

Bestial Putrefaction – Eternal Flesh Ripping Chaos

Envie de dégueulasserie barbare à vous mettre entre les oreilles ? Voici un bonbon recueilli dans des chiottes municipales après le passage d’une équipe de rugbymen sortant du resto mexicain voisin. Collectant tout ce que Bestial Putrefaction avait sorti auparavant, Eternal Flesh Ripping Chaos est un album qui devrait faciliter votre transit intestinal car le duo canadien Infester (voix/guitare/basse)/Lasher Of Christ (batterie) s’emploie ici à déverser un son gorenoise ultra cradingue.