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Resin Tomb – Cerebral Purgatory

Composé essentiellement de membres de Siberian Hell Sounds et de Consumed (deux groupes trop confidentiels), Resin Tomb sort enfin un premier album faisant suite à deux EPs plus que prometteurs (un éponyme en 2020 puis Unconsecrated//Ascendency en 2022). Le groupe australien aime la violence et le bordel, il livre donc avec ce Cerebral Purgatory une bonne grosse branlée bien méchante.

Yersin – The Scythe Is Remorseless

Malgré la présence du chevalier en armure sur son fidèle destrier sur la cover de The Scythe Is Remorseless, Yersin n’officie pas du tout du côté du power metal ! Le trio britannique (que je découvre avec ce second album, le premier intitulé Guilt étant sorti en 2020) apprécie l’hybridation et mixe là une base crustcore avec des éléments venus du metal au sens large du terme (black, death, thrash), tout ça condensé en même pas une demi-heure forcément bien incisive !

Lifesick – Love And Other Lies

De l’eau a coulé sous les ponts depuis Misanthropy, troisième long-format des danois Lifesick, adepte d’une mixture bien haineuse de death metal et de hardcore à tendance beatdown. Attiré dans ses filets par la pointure Metal Blade Records, voici donc un premier EP trois-titres histoire de marquer les esprits dès son arrivée. Et en trois titres, le quintet de Fredericia propose un tiers de (vraie) nouveauté et deux tiers plus « traditionnels » mais accompagnés d’invités de marque.

Aberration / Diabolic Oath – Divinations

Non content d’avoir sortie un énorme paquet d’albums en 2023, Sentient Ruin n’entend pas chômer en 2024 et sort une première livraison seulement quelques petits jours après la nouvelle année, et pas des moindres ! En effet, le label californien nous propose un petit split de deux de ses groupes « espoirs » pour nous laisser un peu digérer des excès des fêtes et nous garder encore un peu d’appétit. Aberration fait enfin son retour depuis son effroyable EP sorti en 2021 et rencontre donc ici Diabolic Oath, qui lui avait sorti son dernier EP en 2022.

Sulfuric Hatred – S/T

2023 aura été une nouvelle année très prolifique pour Sentient Ruin Laboratories, le label californien n’ayant toujours pas son pareil pour dénicher d’obscures formations partageant un goût certain pour le crade et le morbide. Sulfuric Hatred est une toute jeune formation débutée l’année dernière autour de membres de groupes déjà établis: on retrouve donc au chant Alexander Jones (Undeath), aux instruments Liam McMahon (Vile Ritual) et enfin Sam Shereck (Stabbed, Blame God) à la batterie (forcément épileptique). Une « concentration de talents » pour un premier album forcément radical et suintant la haine et la terreur par tous les pores.

Furnace Floor – S/T

Jeune formation issue de l’underground US (de St-Louis, Missouri plus précisément), Furnace Floor est un trio qui aime bien creuser à la recherche de trucs enfouis, il parait d’ailleurs qu’ils ont une chouette collection d’os en tous genres et qu’ils aiment manger leur nourriture bien après la date de péremption !

Jarhead Fertilizer – Carceral Warfare

Infatigables ! Alors que Full Of Hell multiplie tournées et projets parallèles, ses membres trouvent du temps pour sortir un nouvel album avec leurs side-projects. Pour rappel, Jarhead Fertilizer est le second groupe de Sam DiGristine (ici à la guitare) et de David Bland (batterie, chant) et de l’ancien FOH Brandon Brown (chant, basse, guitare), toujours décidé à diluer leurs riffs dans le gras putréfié.

Feral Forms – Premalignant

Provenant des fins fonds de la scène extrême underground italienne, Feral Forms contient en ses rangs des membres de The Secret (un ptit nouvel album ?), Grime, Claustrum et Fierce, bien décidés à créer ensemble le death metal le plus tendu et malsain qui soit. Premalignant n’est qu’un EP de trois titres mais offre déjà bien assez pour se rendre compte du potentiel du bousin !

Ceremonial Bloodbath – Genesis Of Malignant Entropy

Deux ans après le terrifiant The Tides Of Blood, les canadiens de Ceremonial Bloodbath viennent remplir à nouveau leur baignoire de quelques seaux de sang frais fraichement recueilli sur les restes de corps suite à une explosion nucléaire (« joliment » illustré par la cover de ce Genesis Of Malignant Entropy). Le groupe de Vancouver apprécie toujours autant mélanger black, death et war metal à une ambiance déshumanisée et opaque, en témoignent ces huit nouveaux titres (plus une courte intro) d’une « belle » sauvagerie.

Elitist – A Mirage Of Grandeur

Au risque de vous décevoir, cet Elitist n’est pas le groupe de sludge/hardcore façon Cursed qui a disparu aussi vite qu’il est arrivé il y a une dizaine d’années déjà. Non, cet Elitist-là est danois (de Copenhague-même) et s’articule autour de membres de la scène metal underground locale (Piss Vortex, Dysgnostic, Uxdxs), cependant A Mirage Of Grandeur (leur premier album) vient avec les mêmes envies destructrices que leurs homonymes.