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Centuries Of Decay – S/T

Premier album pour Centuries Of Decay, jeune quartet originaire de Toronto amateur d’atmosphères progressivo-émotionnelles comme de moments plus rugueux. Un parti pris vérifiable d’emblée avec leur liste d’influences vraiment pas dégueulasse: Enslaved, Opeth, Gojira, Isis ou encore Strapping Young Lad, bref des références plutôt variées mais de qualité. Alors ça donne quoi une fois passé dans le blender Centuries Of Decay ?

John Frum – A Stirring In The Noos

John Frum n’est pas le frère du cycliste Christopher (un peu dyslexique), ni un amateur de courses de voitures (qui entendrait mal les « vroom vroom! ») mais un prophète à l’origine d’un mystérieux culte dit « du cargo » originaire du Vanuatu (je ne vais pas m’étendre sur le sujet ici mais c’est plutôt intéressant, si ça vous dit de chercher plus d’info, Google est votre ami). C’est donc ce nom qu’ont choisi d’actuels et anciens membres de groupes, et non des moindres ! En effet, les groupes d’origine ont de quoi faire saliver: ce « supergroupe » compte quatre membres issus de The Dillinger Escape [...]

God Syndrome – Controverse

Débarquant de Samara en Russie, God Syndrome est un groupe ayant forgé ses armes au son des classiques du metal comme Megadeth ou Sepultura (que le groupe a d’ailleurs repris). Des influences encore aujourd’hui perceptibles mais reléguées bien loin derrière les inspirations des différentes écoles du death metal qui nourrissent le son du quintet.

Slagduster – Deadweight

Près de sept ans après Nature.Humanity.Machine, les canadiens de Slagduster reprennent enfin du service armés de neuf nouvelles compos aux ingrédients carrément alléchants. Effectivement, quand on jette un coup d’œil au name-dropping leur servant d’inspirations, celui-ci donne particulièrement envie de se pencher sur Deadweight !  « For fan of Gojira, Sikth, Meshuggah, The Dillinger Escape Plan, Between The Buried And Me« , avouez qu’il y a pire !

Goresoerd – Antikeha

On ne connait pas très bien la scène balte par chez nous, estonienne plus particulièrement. Mis à part Loits et Tommy Cash dans un tout autre style, peu de groupes ont réussi à faire parler d’eux en dehors de leurs frontières. Goresoerd vient de Tallinn, la capitale, et a déjà sorti quatre albums depuis sa création en 2004. La signature du groupe sur Inverse Records et une distribution internationale pourrait bien l’aider à se faire connaitre, alors musicalement ça donne quoi ?

Epping Forest – lebaBvoid

Epping Forest est un groupe portugais actif depuis 1998 mais à l’activité discographique assez discrète, preuve en est la sortie de ce lebaBvoid, neuf ans après Everblasting Struggle, leur premier long-format. Comptant en ses rangs d’anciens Corpus Christii dont le batteur Menthor, actuellement actif chez Lvcifyre ou Nightbringer, le groupe de Figueiras pratique un black metal typé orthodoxe mais ponctué de nombreux autres éléments pour un nouvel album finalement très, mais alors très très ouvert.

Darkest Hour – Godless Prophets & The Migrant Flora

Alors celui-là j’ai pas mal hésité avant de poser mes oreilles dessus. Darkest Hour m’ayant très fortement déçu avec son album éponyme sorti chez Sumerian Records il y a presque trois ans, convenu et tout plein de sirop dégoulinant de partout. Bref un Darkest Hour méconnaissable qui a finalement signé non pas chez Rise Records mais chez Southern Lord (label de Black Breath, Pelican et autres Wolfbrigade), c’est que le label se serait ouvert aux groupes ayant des passages emo ? Ou bien c’est le groupe qui a changé ?

Sigil – Kingdom Of The Grave

Sigil est un groupe texan qui aurait bien voulu être suédois. Le groupe d’Austin officiant dans un registre death metal typique de là-bas y adjoint tout de même sa touche personnelle, à savoir un enrobage crust bien râpeux. Un mélange explosif qui ne paye pas de mine mais qui atteint son objectif: tout détruire.

The Drip – The Haunting Fear Of Inevitability

Pour ceux qui pensaient que Relapse n’avait plus son mot à dire en matière de grindcore, The Drip vient leur fermer le clapet avec un furieux premier album ! The Haunting Fear Of Inevitability n’est pourtant pas du grindcore pur et dur, se laissant aller volontiers du côté du crust/d-beat, de la powerviolence, voire du death plus bourru.