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SphereDemonis – The Revelation Of The Pyramids

Formé en 2013 du côté de Moscou, SphereDemonis aura attendu quatre ans pour sortir un véritable premier album. Le quintet russe puise son inspiration autour des civilisations accadiennes et sumériennes qu’il met en musique dans un mix de death metal (mélodique comme brutal) et de deathcore plus moderne, le tout surplombé d’un côté symphonique.

Protosequence – Biophagous

Technique et brutalité font parfois bon ménage. Inscrit dans la lignée de groupes comme Abiotic, The Shoenberg Automaton, Archspire ou des débuts de The Faceless ou de Fallujah, Protosequence est de ces groupes qui aiment faire cohabiter riffs mastocs, leads mélodico-complexes et vocaux bien imposants, une recette bien connue que le groupe d’Edmonton (Canada) lie avec quelques apartés plus paisibles, voire aériens.

Make Them Suffer – Worlds Apart

Vu en live en 2012 alors qu’il ouvrait pour Job For A Cowboy, Beneath The Massacre et War From A Harlots Mouth, Make Them Suffer ne m’avait alors pas fait une énorme impression (surtout vu le calibre des groupes suivants !). Les australiens défendaient alors Neverbloom, leur premier album mixant deathcore et black metal à tendance symphonique. Un mélange que le groupe a affiné dans Old Souls (2015) puis aujourd’hui dans Worlds Apart, renouvelant même le son du groupe.

Cursed Earth – Cycles Of Grief Volume I: Growth

Originaire de Perth, Cursed Earth est la nouvelle signature du label australien UNFD, et pour ainsi dire, on n’aurait jamais parié sur un groupe du genre dans cette écurie. En effet, habituellement dépositaire d’un metalcore à tendance mélodique, voici qu’ils sont allés nous dénicher un tout jeune combo dénotant particulièrement du reste par son extrême violence.

Bermuda – Nepenthe

Bermuda est un groupe de metalcore ayant fait ses armes chez l’un des labels US les plus prolifiques en la matière, j’ai nommé Mediaskare (As Blood Runs Black, Lionheart, The Ghost Inside etc.). Un EP et deux albums plus tard, le groupe californien a décidé de changer de crèmerie en faveur de Urban Yeti Records, boite beaucoup plus modeste. Au menu de ce troisième LP on trouve du metalcore donc mais teinté de death et de djent, histoire d’en mettre plein la vue aux kids en pantacourts en manque de sensations fortes.

Despised Icon – Beast

Comptant parmi les pionniers du deathcore, Despised Icon a imposé sa toute-puissance sur ce style devant des wagons de suiveurs. Très actif entre 2002 et 2010, c’est cette année-là que le groupe québécois, las de tournées incessantes, décida de stopper ses activités. Puis en 2014, ces derniers se sont laissés tenter par quelques concerts, puis l’envie est revenue, au point de sortir cette année un nouvel album, leur cinquième, bien nommé Beast.
Point de révolution chez Despised Icon, le deathcore est toujours leur dada. Mais attention, il n’est toujours pas question d’y caler des mélodies emo, le groupe est [...]

Zygoma – The Highest Court

Les apparences sont parfois trompeuses. Zygoma tend à montrer qu’il a choisi la simplicité en prenant ce patronyme, nommé auparavant The Zygoma Disposal. Zygoma, ça va plus vite et ça se retient plus facilement (et ça se classe forcément à la fin de l’alphabet), mais musicalement le groupe belge n’a pas souhaité traiter sa musique de la même manière, The Highest Court étant un album ultra dense, complexe, mélangeant les styles et les ambiances dans un maelström dévastateur.

Heart of a Coward – Deliverance

Sur le papier Heart of a Coward a tout du groupe qui ne m’intéresse pas. La musique des anglais se situe en effet aux frontières du djent (avec des riffs meshuggesques typiques), du metalcore voire du deathcore, soit globalement les genres qui m’intéressent le moins sur la scène metal.
Sauf qu’à toute bonne règle ses exceptions… Et ce Deliverance s’est imposé à mes oreilles comme une petite bombe qui vient idéalement compenser mon manque d’intérêt et de conviction sur la durée à l’écoute du dernier Lamb of God ou des dernières offrandes de Unearth. Pas que les anglais officient à [...]

Praetoria – Mirror Of Modernity

Quintet parisien formé en 2009 et jouant du « death-thrash-core », Praetoria livre avec ce Mirror Of Modernity son premier album (faisant suite à The New Rein, EP sorti en 2013 ainsi qu’un single 2-titres la même année). Doté d’une production bien imposante et de compos ultra violentes, cette première livraison est aussi redoutable que semble l’être la demoiselle guerrière présente sur la pochette.

Oceans Ate Alaska – Lost Isles

Originaire de Birmingham, Oceans Ate Alaska officie depuis 2011 au sein de la scène metalcore anglaise où il a commencé à se faire une place. Après deux EPs sorti sur Density Records, le groupe a été repéré par Fearless Records (label sur lequel étaient At The Drive-In ou encore Portugal.The Man il y a quelques lointaines années et qui officie désormais principalement dans le metalcore) et sort aujourd’hui Lost Isles, premier album plutôt dense (13 titres).