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Infinite Hex – Simulacrum & Stimuli

Infinite Hex, c’est Otis Chamberlain, non pas un ascenseur qui se cache pour mourir mais un néo-zélandais qui apprécie faire du bruit en bidouillant des consoles pleines de potards, de câbles et de boutons lumineux, vous pouvez d’ailleurs directement en juger en matant la photo de sa page Bandcamp. Une page où il explique en détail son approche musicale si singulière où se mêle influences de la scène metal chaotique, expérimentations électroniques et un fond philosophique postmoderne revendiqué par le titre de cet album Simulacrum & Stimuli inspiré par Jean Baudrillard (qui a signé un Simulacra & Simulation, d’où [...]

Last Agony – The Imminent Slaughter

Réputé pour ses sorties black/death metal estampillées apocalyptiques, Sentient Ruin se permet parfois d’aller dans des contrées bien différentes bien que toutes aussi brutales. Venant de Toronto, Last Agony se présente donc un peu à part au milieu du roster blindé de death caverneux à tendance chaotique. Plus roots et direct, The Imminent Slaughter va pourtant avoir un effet assez similaire à beaucoup de ses camarades de labels durant cette courte collection de torgnoles allant à cent à l’heure.

Chadhel/Assiduous Assault – Split

Se prendre une bonne décharge de grind, c’est parfois ce qui vous permet d’embellir votre journée. Alors quand on vous propose une double-dose de grind, on ne va pas bouder notre plaisir ! Ici le genre se voit agrémenté d’influences voisines, crust et powerviolence notamment de la part de ces deux groupes qui m’étaient inconnus jusqu’alors. Chadhel vient du Québec et a commencé ses activités avec une démo en 2014 et a majoritairement sortis des splits et un album (Controvertial Echoes Of Nihilism – 2019). Quant à Assiduous Assault, il s’agit d’un groupe de San Diego contenant en ses [...]

Gravesend – Methods Of Human Disposal

Gravesend est un jeune trio new-yorkais qui fait les choses dans l’ordre: d’abord les préparations (Preparations Of Human Disposal, démo sortie l’an dernier) puis les méthodes dont on va parler ici. Des méthodes plutôt virulentes exposées dans un New York déshumanisé, jonché par les cadavres en putréfaction, les montagnes de déchets et autres crackheads, et où la lutte pour sa survie ne passe que par l’ultra violence.

Pupil Slicer – Mirrors

Quel prof n’a jamais rêvé de découper en petits morceaux un élève turbulent ? Pupil Slicer m’est apparu d’abord par son nom comme un groupe d’anciens collègues souhaitant aujourd’hui prendre sa revanche sur les cancres qu’il aura croisé dans sa carrière. Sauf que pupil veut aussi dire « pupille », donc on peut aussi y voir une référence au fameux film Un Chien Andalou (Luis Buñuel collaborant avec Salvador Dali) et de sa séquence… douloureuse d’un œil coupé avec une lame de rasoir. Bref, quelle que soit la provenance de son nom, ce jeune trio londonien envoie du brutal.

Swampbeast – Seven Evils Spawned Of Seven Heads

« La bête du marais », rien que le nom annonce ce qui nous attend ! Swampbeast est un jeune groupe de L.A. ayant récemment débarqué chez Translation Loss (Svalbard, Giant Squid…), label qui n’en finit plus d’aller vers les extrêmes (ayant des groupes comme Drouth, Teeth ou Wake dans son roster). Tel l’espèce de monstre informe figurant sur la cover de Seven Evils Spawned Of Seven Heads, leur premier album, le death metal du trio californien est putride, boueux mais en même temps très véloce.

Proudhon – The Damaged Bodies

Originaire de Besançon, ce jeune groupe de death/grind a décidé de porter le nom de Pierre-Joseph Proudhon, enfant du pays et précurseur de l’anarchisme. Et si le punk apparaît naturellement comme le mouvement musical qui s’allie naturellement avec ce courant, le groupe opte pour une approche beaucoup plus radicale: du death grind aussi brutal qu’expéditif !

Mini-chroniques de fin d’année, la première vague…

La fin de l’année approche à (trop) grands pas et force est de constater que de nombreux albums de l’année 2020 ne figurent pas (encore) sur votre webzine favori. Manque de temps ou d’inspiration (voire les deux), voici quelques oubliés/découvertes de 2020 valant le détour sous forme de mini-chroniques. Et comme on dit pour le covid, il y aura d’autres vagues bientôt, prenez soin de vous !

Fucked And Bound – Suffrage

Originaire de la prolifique ville qu’est Seattle, Fucked And Bound joue un hardcore nerveux et engagé porté par les cris de sa vocaliste Lisa Mungo – qui joue aussi chez les sympathiques He Whose Ox Is Gored, groupe plutôt méconnu de post-metal. Bref, un tout autre registre ici qui se voit matérialisé dans ce Suffrage, court album du genre rentre-dedans qui se voit réédité par Quiet Panic deux ans après sa première sortie.

Fuck The Facts – Pleine Noirceur

C’est toujours un plaisir de retrouver nos cousins québécois Fuck The Facts ! Actif depuis 1997, le groupe mené par Mel Mongeon a su affiner son style de grindcore (autoproclamé « bastardized grindcore ») au fil du temps et faire de vrais choix artistiques. Il faut remonter à Stigmata High Five (2006) pour véritablement constater cette évolution de leur approche musicale, contenant en plus d’assauts furieux des envies plus progressives et surtout une ouverture naturelle dans des contrées peu communes pour un groupe de grind. Le groupe a ensuite poursuivi sa route au gré d’albums construits de manière atypique, le dernier [...]