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Proudhon – The Damaged Bodies

Originaire de Besançon, ce jeune groupe de death/grind a décidé de porter le nom de Pierre-Joseph Proudhon, enfant du pays et précurseur de l’anarchisme. Et si le punk apparaît naturellement comme le mouvement musical qui s’allie naturellement avec ce courant, le groupe opte pour une approche beaucoup plus radicale: du death grind aussi brutal qu’expéditif !

Fuck The Facts – Pleine Noirceur

C’est toujours un plaisir de retrouver nos cousins québécois Fuck The Facts ! Actif depuis 1997, le groupe mené par Mel Mongeon a su affiner son style de grindcore (autoproclamé « bastardized grindcore ») au fil du temps et faire de vrais choix artistiques. Il faut remonter à Stigmata High Five (2006) pour véritablement constater cette évolution de leur approche musicale, contenant en plus d’assauts furieux des envies plus progressives et surtout une ouverture naturelle dans des contrées peu communes pour un groupe de grind. Le groupe a ensuite poursuivi sa route au gré d’albums construits de manière atypique, le dernier [...]

The Sound That Ends Creation – Memes, Dreams, And Flying Machines

« The Sound That Ends Creation », ça sonne comme une promesse, et cette promesse, le dénommé Chris Dearing (jeune texan qui jouait autrefois dans des projets de death technique tels que Giant Of The Mountain ou Surgically Impaled) tient à la mettre en pratique dans un ahurissant bordel sonique ! Pour son cinquième album où le gaillard s’occupe une fois de plus de tout, le niveau de violence est encore monté d’un cran dans un ouragan à la limite du compréhensible.

Fawn Limbs – Sleeper Vessels

Déjà un an depuis l’implacable Harm Remissions, premier long-format pour le trio finlando-américain Fawn Limbs. Les gaillards ayant alors repoussé les limites en matière de musique aussi lourde que chaotique (avec en plus pas mal d’invités issus de groupes bien virulents, eux aussi), un second volume apparaît comme une sacrée réjouissance pour l’amateur de déstructure(s). Et quand Fawn Limbs annonce se faire mixer par un certain Pedram Valiani (Frontierer, Sectioned), voilà de quoi faire grimper en flèche l’intérêt pour ce second album.

Bain de Sang – Sacrificed For A Load Of Filth And Lies

Groupe parisien contenant des gens provenant de chez Blockheads, Comity, Judoboy et Aenima (aaah nostalgie en lisant ces derniers noms !), Bain de Sang annonce la couleur par son patronyme: rouge sang. Prenant la suite de We Are The Blood We Are The Fear (2015), ce nouvel EP est à l’image de sa (très réussie) cover: un pur carnage !

Chepang – Chatta

Ayant suscité l’intérêt par sa situation géographique (le Népal, même si le groupe est désormais basé aux Etats-Unis), Chepang a su acquérir une petite renommée un peu partout dans le monde au point d’avoir même foulé les terres tchèques du fameux festival Obscene Extreme en 2018 (et bien d’autres festivals à travers le monde). Pourtant, à en lire les avis sur une « encyclopédie du metal bien connue », Chepang a aussi ses détracteurs à en juger par les (très) sales notes obtenues pour leurs précédents méfaits. Est-ce que ce Chatta pourrait les convaincre ?

Non Serviam – Le Cœur Bat

Dans le genre curiosité pour public ayant le cœur bien accroché, voici Le Cœur Bat par Non Serviam, projet collectif anonyme parisien qui définit sa musique comme de l’industrial/experimental/black metal/grindcore/trip hop/baroque/electro/doom/crust (pfiou ça en fait beaucoup là non ?!) et actif depuis quelques années (son premier album Un peu d’amour pour la haine datant de 2014). Et même si l’on peut rester quelque peu perplexe devant cette impressionnante liste stylistique, une fois ce nouvel album lancé on se rend compte que Non Serviam ne ment absolument pas.

Pilori – A Nos Morts

Fondé en 2016 du côté de Rouen, Pilori a déjà pas mal fait parler de lui sur scène, se créant une solide réputation et ayant eu même l’opportunité de sillonner l’Europe, en compagnie de Fange par exemple (tournée que j’avais eu l’occasion d’apprécier il y a quelques années). Les rouennais semblent en avoir des liens particuliers avec Fange (et notamment son chanteur Matthias Jungbluth, invité sur « Poursuite du Vent »), mais pas (encore ?) au point de se faire signer sur Throatruiner.

Machine Girl – U-Void Synthesizer

Machine Girl fait son retour deux ans après The Ugly Art, le duo formé par Matthew Stephenson (production, voix) et Sean Kelly (batterie, même si l’essentiel des rythmiques seront assurées par des boites à rythme il interviendra à multiples reprises) revient avec un album iconoclaste, mix personnel de punk/metal (parfois carrément grind) et d’electro (sous quasiment toutes ses formes) pour un résultat détonnant pour mieux faire imploser vos fragiles boites crâniennes.

Ruinas – Ikonoklasta

Projet monté par Rober Bustabad, tête pensante de Machetazo (groupe culte de la scène death/grind espagnole), Ruinas est le genre de groupe idéal pour se vider la tête en cette période de confinement. Le gaillard et son acolyte batteur (prénommé Angel) nous proposent en effet un son death/grind typique mais ponctué de séquences touchant au sludge voire au d-beat qui transforment un simple album défouloir bas du front en quelque chose d’un peu plus nuancé qu’il n’en a l’air.