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Whoresnation – Mephitism

Maman, quelle violence ! Les bisontins de Whoresnation n’y vont pas avec le dos de la cuillère quand il s’agit de faire du grindcore. Rapide et ultra brutal, Mephitism renferme vingt titres pour autant de minutes, et déblaie tout sur son chemin…

Misrule – Forced To Suffer

Si les albums pouvaient avoir une odeur, il est certain que celle de Forced To Suffer, premier EP de Misrule, aurait des effluves de contenu de poubelles où s’ébattraient gaiement les mignons asticots jaunes que l’on peut voir sur sa cover. Une cover au style approchant celui de Decline de Vermin Womb (au niveau du son aussi d’ailleurs !). On aurait pu avoir le même artiste derrière, mais non. Point commun tout de même, c’est la tête pensante du groupe qui s’en est chargée, et chez Misrule, il n’y en a qu’une, celle de S. Mahoney, homme à tout [...]

Afgrund – The Dystopian

Plutôt actif à ses débuts avec six sorties (dont quatre albums long-formats) en sept ans, Afgrund est resté ensuite silencieux, n’ayant sorti qu’un anecdotique live il y a trois ans. Le trio suédo-finlandais est de retour aux affaires sur sa propre structure (Afgrund Muzak), bien décidé à faire revivre leur grind hérité de Nasum.

The Central – Sick And Dying

The Central est un duo guitare/batterie du Wisconsin très productif depuis ses débuts (de très nombreux EP et albums) et ultra inventif, mixant math rock et influences davantage post-hardcore (avec plein d’autres sonorités plus ou moins expérimentales). Découvert pour ma part avec leur précédent album Discovery Of A Rat (2016), ce Sick And Dying poursuit dans le même sillage, constitué de moments de folie côtoyant d’autres plus atmosphériques, tout ça avec un maximum d’inattendu…
« Polio Dancer » donne le ton, un mélange d’harmonies vocales à l’ancienne sur fond de rythmiques sautillantes alternées avec une folie autant instrumentale que vocale, on [...]

MouthBreather – Pig

2017 est derrière nous depuis quelques mois mais on n’en a clairement pas fini de dénicher des perles passées inaperçu à cette période. Dernier exemple pour ma part que ce Pig de MouthBreather, jeune groupe originaire de Boston livrant un furieux et réjouissant premier album mixant grindcore et éléments plus expérimentaux du hardcore, chaotique le hardcore, cela va de soi !

Greber – Cemetery Preston

Greber est un duo pas né d’hier mais dont je n’ai appris l’existence qu’avec ce Cemetary Preston. Et mieux vaut tard que jamais car dix ans après la naissance du groupe (après deux albums et quelques splits), le duo derrière le projet livre ici une prestation très marquante. Qui sont ces deux personnes au fait ? Et bien à la basse et au chant, on retrouve Marc Bourgon (ex-Fuck The Facts) accompagné à la batterie et au chant par Steve Vargas (The Great Sabatini), bref des gars ayant de la bouteille dans le monde du gras et/ou méchant canadien.

Yattai/Boris Viande/Vengeance/Tina Turner Fraiseur/Nolentia/Grünt Grünt – Six Stab Wounds

L’amateur averti le sait, les splits sont légion dans le petit monde du grindcore/powerviolence. Mais quand le sympathique label bordelais Coups de Couteau se propose de faire un petit panorama français du/des style(s), ça nous donne ce Six Stab Wounds, réunion de six groupes aux noms plus ou moins fleuris, plus ou moins rigolos (entre Boris Viande et Tina Turner Fraiseur mon cœur balance), ayant pour dénominateur commun l’amour du blast et du cri sur des titres autour de la minute.

Deadly Bells/Whoredom – Execution Parade

Amateurs de découvertes grind/powerviolence, voici un split réjouissant qui nous démontre que la scène de l’est est particulièrement active. Deadly Bells, trio biélorusse rencontre donc aujourd’hui Whoredom, duo voisin (russe donc) pour une Execution Parade qui porte bien son nom !

Friendship – Hatred

Quand on vous dit que l’amitié n’attend pas, Friendship le prouve en signant un second album cette année (bon d’accord, le premier était la réédition de leurs deux EPs). Et de l’amitié à la haine, il n’y a qu’un pas que franchissent les japonais avec cet album bien nommé Hatred, vraisemblablement l’un des albums les plus brutaux de cette fin d’année 2017.

Helpless – Debt

Sans mauvais jeu de mots (ou peut-être que si), voici l’album ouragan de cette rentrée. Helpless, c’est un jeune trio qui nous vient de Plymouth (UK) repéré par Holy Roar Records (Employed To Serve pour qui l’un des membres de Helpless a d’ailleurs réalisé un clip, Pariso, etc.) suite à son prometteur EP éponyme (2015), et auteur cette année de l’un des albums les plus radicaux sorti ces derniers temps.