Latest Content

Trophy Eyes – Suicide And Sunshine

Trophy Eyes a toujours choisi l’entre-deux, proposant depuis ses débuts (il y a dix ans tout pile) une combinaison personnelle de hardcore à tendance mélodique et de pop-punk, un mélange osé (ou casse-gueule) que le groupe australien a su imposer, notamment sur le très bon Chemical Miracle que mon collegue Krakou avait encensé à l’époque de sa sortie. Depuis, un changement de line-up est arrivé durant la confection de ce quatrième album avec le départ du guitariste fondateur Andrew Hallett, suppléé par Josh Campiao (Hellions).

Maridia – Mouth Of Ruin

Jeune formation originaire de Suède, Maridia débarque avec ce Mouth Of Ruin, premier EP autoproduit. Basé entre Stockholm et Umeå, deux villes assez éloignées, le groupe fonctionne donc en « télétravail » mais sans faire ressentir cette distance tant ces débuts sonnent viscéraux.

One Step Closer – Songs For The Willow

Parmi la jeune génération de groupes de hardcore mélodique, le nom de One Step Closer est apparu et a rapidement gagné en popularité. Dès son apparition en 2017 (avec un EP éponyme) et la confirmation via l’excellent This Place You Know (2021), le groupe de Pennsylvanie a conquis de nombreux adeptes grâce à son mélange de hardcore mélodique et d’emo.

Praise – All In A Dream

Sorte de supergroupe du hardcore grâce à la présence de membres de Turnstile, Champion, Mindset ou encore Have Heart, Praise existe depuis 2010 mais n’avait pas donné de nouvelles depuis déjà six ans et son Leave It All Behind (qui aurait pu être un titre prémonitoire). Mais revoilà le quintet de Baltimore signant ce All In A Dream sur le culte Revelation Records.

Comeback Kid – Heavy Steps

Figure de proue du hardcore mélodique depuis ses débuts (en 2000), Comeback Kid est toujours là, montrant album après album que le groupe n’a rien perdu de son énergie au fil des ans. Heavy Steps marque l’arrivée des canadiens chez le mastodonte Nuclear Blast (le précédent, Outsider, était sorti chez le plus modeste New Damage Records), de quoi leur donner de nouvelles envies ?

To Kill Achilles – Something To Remember Me By

Actif depuis quelques paires d’années, To Kill Achilles met en musique le désespoir le plus profond, les britanniques passent même un cran au-dessus avec ce Something To Remember Me By. Vous me direz que la déprime est courante dans la scène hardcore, sauf que le groupe écossais se démarque en réalisant là un concept-album tournant autour de la vie d’un homme et du déroulement de l’année aboutissant à son suicide. Un sujet fort et émotionnel dont la narration passe en quatorze titres via un hardcore mélodique aux attaques metalcore bardées de breakdowns massifs.

Drug Church – Tawny

Déjà trois ans que le fabuleux Cheer est sorti, énorme album constellé de tubes oscillant entre punk, hardcore et mélodies fédératrices. La bande à Patrick Kinlon (Self Defense Family) daigne enfin lui donner une suite avec ce Tawny soient quatre nouveaux titres au feeling dans le prolongement de l’album précédent.

Stinky – Of Lost Things

Intéressante trajectoire que celle de Stinky, modeste groupe nantais qui a vu sa popularité grandir au point d’être programmé au Hellfest 2019, d’écumer les scènes européennes et d’écouler toutes les précommandes de ce Of Lost Things, leur troisième album (pour lequel ils ont dû faire un nouveau pressage avant même sa sortie officielle !). Bref, il y a de sacrées attentes pour ce troisième album des nantais, album par lequel je découvre vraiment le groupe.

Wake The Dead – Still Burning

Célébrant leurs dix ans d’existence, les marseillais de Wake The Dead en profitent pour sortir leur quatrième long-format. Pour l’occasion, le groupe a un peu revu ses troupes puisque des changements sont à noter derrière le micro et à la batterie. Des changements qui ne modifient en rien leur angle d’attaque puisque Still Burning est une nouvelle offrande de hardcore mélodique aussi in your face qu’émotionnelle.

Four Year Strong – Brain Pain

Cinquième album en trois fois plus d’années d’existence, c’est que Four Year Strong apparaît désormais comme un vieux routard de la pop-punk (gentille mais musclée) qu’il distille toujours avec énergie et poids hardcore. Effectivement, en trouvant derrière la console un certain Will Putney (guitariste de Fit For An Autopsy et responsable sonore de groupes comme Norma Jean, Bodycount ou encore Knocked Loose), on était en droit de s’attendre à une production bien imposante, rendant cet album beaucoup plus intéressant que nombre de ses concurrents.
Car la musique de Four Year Strong n’est pas exempte de clichés inhérents au genre [...]