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Gravekult – S/T

Gravekult est une jeune formation nantaise née en 2021 dont les influences thématiques tournent principalement autour de l’horreur, comme en atteste l’introduction « Welcome To… » qui aurait très bien pu figurer dans un film de série B. Une optique nostalgique (dont les amateurs sont nombreux) qui habille parfaitement le black’n roll du quartet.

Sarcator – Alkahest

Sarcator, ce sont quatre jeunes suédois (dont le fiston du guitariste de The Crown, Mateo Tervonen, qui officie à la guitare et au chant) qui kiffent autant Sarcofago que Kreator, au point de mixer les deux groupes pour former leur patronyme (véridique !). Ces deux influences majeures apparaissent donc à de nombreuses reprises sur les neuf morceaux de ce Alkahest (leur second album après un sans-titre sorti il y a deux ans), se réappropriant le thrash old school et en le mélangeant à leur sauce (bien agressive, avec des vocaux criards façon black metal) dans une production moderne.

Ryte – S/T

On peut trouver ça amusant ou désespérant mais j’aime bien décoder le style d’un groupe rien qu’à la vue d’une pochette d’album. S’il existe parfois des groupes qui sortent des sentiers battus en proposant des covers originales, la plupart respecte au détail près des codes graphiques qui font que l’on se trompe rarement quant au contenu dudit album. Et en parlant de trompe, celle du mammouth visible sur la cover du premier album de Ryte n’est pas visible, planquée sous un nuage de fumée (sur lequel pousse des champignons magiques) entourant une pyramide…

Redscale – Feed Them To The Lions

Formé à Berlin en 2015, Redscale fait les choses à son rythme: un EP la même année suivi d’un premier long-format l’année suivante avant le second cette année, forcément un peu plus travaillé vu les trois ans de délai. Feed Them To The Lions est en effet un album qui a demandé du temps de composition mais aussi d’écriture car les thématiques, assez pessimistes, touchent à divers sujets: politiques, écologiques notamment. Un regard sur la société actuelle mis en musique dans un stoner rock sentant bon le sable chaud.

Parkway Drive – Reverence

On ne présente plus Parkway Drive, mais on va le faire un peu quand même… Fondé en 2002 en Australie du côté de Byron Bay, le groupe est toujours là 16 ans plus tard, leader d’une vague metalcore qui s’est quelque peu effondrée autour de lui. Pour son huitième album, Reverence, la bande à Winston McCall (quasi intacte depuis ses débuts) démontre son savoir-faire en terme de metalcore mais tend à davantage s’ouvrir vers des contrées plus axées « hymnes de stades ».

Decatur – Badder Than Brooklyn

« Produit par Joe Duplantier de Gojira« . Voilà le principal argument de vente de Decatur et son premier album, et mine de rien, il faut avouer que ça a de quoi attirer le chaland vu le succès international de Gojira. Mais qui dit producteur ne dit pas compositeur car si Joe a toujours brillé par son talent de composition ou d’écriture avec son groupe (qu’on soit fan ou non de Gojira, ils ont LEUR truc), Decatur fait tout l’inverse, le groupe canadien n’officiant pas du tout dans l’originalité, mais dans du très très mais alors très classique !

SphereDemonis – The Revelation Of The Pyramids

Formé en 2013 du côté de Moscou, SphereDemonis aura attendu quatre ans pour sortir un véritable premier album. Le quintet russe puise son inspiration autour des civilisations accadiennes et sumériennes qu’il met en musique dans un mix de death metal (mélodique comme brutal) et de deathcore plus moderne, le tout surplombé d’un côté symphonique.