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Yawning Man – Long Walk Of The Navajo

Les papas du stoner et du desert rock, inspirateurs de Brant Bjork ou Kyuss, poursuivent leur odyssée désertique, proposant enfin un successeur au fabuleux Macedonian Lines (2019). Pour l’occasion, le groupe retrouve leur ancien bassiste Billy Cordell, revenu amplifier ce son apaisant si emblématique du groupe. Long Walk Of The Navajo possède pourtant un titre faisant référence à une part bien sombre de l’Histoire des USA, la déportation entre Arizona et Nouveau Mexique de personnes issues de la communauté Navajo entre 1884 et 1886 (forcés à faire cette « longue marche ») sur ordre du gouvernement d’alors. Une référence tragique donnant [...]

Weite – Assemblage

Et encore un projet de plus à mettre à l’actif de Nick DiSalvo (Elder, Delving) ! Le guitariste a embarqué avec lui sur Weite son collègue guitariste/clavier Michael Risberg (Elder) ainsi qu’Ingwer Boysen (High Fighter) et Ben Lubin (Lawns), deux autres guitaristes, ce qui nous en fait quatre ! Assemblage n’est en réalité pas uniquement constitué de guitares mais nous propose une sorte de point de rencontre instrumentale entre ce que propose Elder et Delving justement, soit un mélange d’influences des 60’s ou 70’s, krautrock et psychédélisme au menu.

Cepheide – Conséquences

Faisant partie des multiples projets de Joseph Apsarah, Cepheide a été débuté il y a dix ans tout pile. Un anniversaire célébré d’une manière singulière puisque le projet connaîtra une pause (à durée indéterminée) suite à ce Conséquences.

Where Mermaids Drown – Reminisce

Jeune quartet lyonnais déjà auteur d’un EP (And the raging winds do blow – 2021) et d’un album live (Live POST. Lyon, la même année), Where Mermaids Drown passe à la vitesse supérieure en sortant Reminisce, son premier album. Ces sirènes ayant du mal à nager nous entraînent dans un voyage instrumental sensoriel ayant pour concept une histoire d’amour et ses différentes étapes, partant de ses balbutiements à l’excitation, du bonheur jusqu’à l’apparition des doutes jusqu’à la rupture (et l’après). Un thème universel qui saura trouver écho chez n’importe qui.

Arhios – Miscible

Auteur d’un EP (Arhios – 2018) puis d’un live (Baïne – 2021), Arhios débarque avec un premier album, l’occasion pour le trio rennais d’encore plus étendre ses envies instrumentales, quasi sans limite. En effet, les bretons ont décidé de poursuivre leur entre-deux post-rock/math-rock, jonglant avec les textures, les rythmiques ainsi que les sensations de l’auditeur.

L’Ira Del Baccano – Cosmic Evoked Potentials

Formation italienne (basée à Rome) active depuis une grosse dizaine d’années, L’Ira Del Baccano aura pourtant connu une période plus ou moins creuse ces six dernières années, n’ayant que sorti une réédition de leur premier album Si Non Sedes Is en 2018 puis un live l’année suivante. Le groupe romain fait donc son vrai retour avec ce Cosmic Evoked Potentials, nouvel album enregistré live dans un vieux manoir. Un lieu qui a apparemment fortement inspiré le groupe puisque ce nouvel album dégage des inspirations plutôt ouvertes ainsi qu’une belle puissance sonore.

Ô Lake – Still

Aussi actif dans le groupe de post-rock Fragments, Sylvain Texier est Ô Lake, projet solo dans lequel le rennais nous immerge dans son monde immersif où la délicatesse des atmosphères se voit produite par une alliance de piano cristallin, d’orchestrations feutrées et de quelques nappes électroniques vaporeuses. Après deux premiers albums, Refuge en 2019, puis Gerry – interprétation personnelle de la bande-son du film du même nom de Gus Van Sant – en 2021), Still renforce un peu plus les envies cinématographiques de son auteur.

BRUIT ≤ – Apologie du temps perdu, Vol.1

Ayant enfin obtenu la reconnaissance qu’il mérite avec le très bon The Machine is burning and now everyone knows it could happen again (2021), BRUIT ≤ l’a défendu en live un peu partout en Europe. En attendant de lui donner une véritable suite, le groupe toulousain s’accorde ici un break, qu’il considère comme une Apologie du temps perdu, soit la volonté de faire une véritable pause, en tout cas un ralentissement qui s’opère autant dans la conception que dans la réalisation de cet EP (le groupe ayant par exemple entièrement composé le titre introductif sur… papier !).

Haythem Mahbouli – Last man on earth

Haythem Mahbouli est un multi-instrumentiste et compositeur/producteur tunisien (désormais basé à Montréal) dont les envies musicales se rangent à mi-chemin entre musique classique et ambient. Déjà auteur de Catching Moments In Time en 2019, le voilà qui fait son retour avec le concept-album Last man on earth. Rien à voir avec la série humoristique du même nom, même si ce nouvel album nous met aussi dans la peau du dernier survivant sur Terre.