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White Ward – Love Exchange Failure

Sorti en 2017, Futility Report en avait surpris plus d’un. Comment un groupe pouvait si bien intégrer du jazz dans du black metal avec un équilibre aussi parfait ? Les ukrainiens de White Ward réitèrent donc leur formule personnelle, sans oublier sa pièce maîtresse (son saxo), dans un second album sortant une nouvelle fois chez Debemur Morti, label qu’on ne présente plus, porté sur les électrons libres du metal international (Blut Aus Nord, Archgoat, Dirge…).

Shelter – Spetsnaz

Ne cherchez pas de Ray Cappo dans le coin, ce Shelter-là est français, de Lyon plus précisément, et joue quelque chose à mille lieues du hardcore straight edge ou du hardcore tout court. Non, on est là avec une musique beaucoup plus difficile à décrire en un mot. Entre metal progressif, jazz et math rock, le groupe vaut surtout pour la présence aux avant-postes d’une trompette menant souvent les débats ou laissant parfois une réponse à une guitare toute aussi déchaînée tandis que le reste du groupe les complète avec des rythmiques complexes, pas loin d’une frénésie épileptique. Second [...]

Zapruder – S/T

Quatre ans après l’insaisissable Fall In Line, Zapruder fait son retour. Un retour un peu compliqué étant donné que leur vocaliste s’est exilé au Canada entre-temps, ce qui n’a pourtant pas empêché le groupe de renforcer ses liens. Une fois de plus parti enregistrer au studio d’Amaury Sauvé (Birds In Row, Stuntman…), le groupe poitevin nous livre un album éponyme aussi riche qu’étourdissant, à la cover… à regarder de près !

Imperial Triumphant – Vile Luxury

Découvert avec l’EP Goliath (2013) chroniqué en ces pages, de l’eau a coulé sous les ponts depuis pour Imperial Triumphant, trio new-yorkais ayant sorti depuis un second full-length (Abyssal Gods – 2015) et deux EPs avant d’intéresser Gilead Media et Throatruiner Records pour sortir ce Vile Luxury. Pour l’occasion, le groupe en a profité pour se refaire une image où la couleur or apparaît comme centrale: de son nouveau logo à sa cover en passant par ces étranges masques dont sont désormais affublés leurs membres, il y a ici un fil rouge (enfin doré, pardon). Mais il y a [...]

Zygoma – The Highest Court

Les apparences sont parfois trompeuses. Zygoma tend à montrer qu’il a choisi la simplicité en prenant ce patronyme, nommé auparavant The Zygoma Disposal. Zygoma, ça va plus vite et ça se retient plus facilement (et ça se classe forcément à la fin de l’alphabet), mais musicalement le groupe belge n’a pas souhaité traiter sa musique de la même manière, The Highest Court étant un album ultra dense, complexe, mélangeant les styles et les ambiances dans un maelström dévastateur.

BADBADNOTGOOD – III

BADBADNOTGOOD est un trio de jazz originaire de Toronto. Formé par les jeunes (qui ont à peine la vingtaine) Matthew Tavares (claviers), Chester Hansen (basse) et Alexander Sowinski (batterie), le groupe s’est surtout fait remarqué en reprenant/accompagnant quelques rappeurs tels que Frank Ocean, Danny Brown, Earl Sweatshirt ou Tyler, The Creator. Une étonnante ouverture d’esprit qui leur a ouvert les portes du fameux collectif Odd Future. Après deux albums marqués par diverses covers instrumentales de titres de A Tribe Called Quest (BBNG) ou My Bloody Valentine (BBNG2), le trio canadien revient avec un III, dans la parfaite continuité de [...]

Exivious – Liminal

2ème album pour ce groupe instrumental dont le premier, sorti en 2009, m’avait bien marqué, j’avais même hâte d’écouter ce Liminal à vrai dire, et je n’ai pas été déçu.
J’avais fait connaissance d’un des gratteux et du bassiste du groupe pour les avoir vu sur scène accompagnant Masvidal et Reinert lors de la renaissance de Cynic il y a quelques années. Ça suffit à démontrer leur niveau instrumental. La participation de Stef Broks, batteur de Textures, au premier album m’avait tout de suite fait m’y intéresser. Ce dernier n’est plus de la partie mais le deuxième guitariste et [...]

John Zorn – Templars (In sacred blood)

”Qu’est-ce que le jazz aujourd’hui ?”
Vous avez 2 heures !
Plus sérieusement, vous pouvez ramasser vos crayons (à moins que l’idée de disserter là-dessus ne vous branche vraiment). Le prolifique saxophoniste new-yorkais John Zorn nous donne un début de réponse avec ce disque sortit l’an dernier sur son label, Tzadik. Un disque issu d’une impressionnante discographie qui s’étoffe au minimum de 20 nouvelles livraisons par an. Comment s’y retrouver au milieu de cette œuvre protéiforme et insaisissable ?