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Dischordia – Thanatopsis

Originaire d’Oklahoma City, Dischordia est un trio de death metal progressif et technique actif depuis 2010 et ayant sorti deux EPs et un album (Project 19 – 2013) avant ce Thanatopsis. Découvrant le groupe avec ce dernier, je ne m’attendais pas à recevoir en pleine face une telle tornade, puissante, complexe, chaotique mais aussi mélodique et très ouverte.

Meek Is Murder – Was

Quatrième album pour Meek Is Murder, trio new-yorkais considéré comme l’un des plus crédibles rejetons de Botch et autres Dillinger Escape Plan. Les mecs dominent leur chaos avec la même maestria depuis leurs débuts et délivrent avec ce Was un concentré de (souvent courtes) déflagrations qui devrait séduire l’amateur de violence alambiquée.

Gif From God – …Defragmented…Reformatted

Mélanger screamo/emo violence et grindcore semble passé de mode, la plupart de ces groupes « mélangeurs » ayant tout dit en début des années 2000 (remember Reversal Of Man, Love Lost But Not Forgotten ou encore Some Girls). Quelques rares groupes comme I Hate Joanna Lumley tentent de perpétuer ce genre de mix ces dernières années mais cela reste loin de l’effervescence Myspacienne qu’il y avait alors. .Gif From God débarque donc de Richmond, Virginie, avec un premier album en « name your price » rappelant au bon souvenir de cette scène mélangeant folie et agression.

Zygoma – The Highest Court

Les apparences sont parfois trompeuses. Zygoma tend à montrer qu’il a choisi la simplicité en prenant ce patronyme, nommé auparavant The Zygoma Disposal. Zygoma, ça va plus vite et ça se retient plus facilement (et ça se classe forcément à la fin de l’alphabet), mais musicalement le groupe belge n’a pas souhaité traiter sa musique de la même manière, The Highest Court étant un album ultra dense, complexe, mélangeant les styles et les ambiances dans un maelström dévastateur.

Spurn – Comfort In Nothing

Il y a des albums comme ça, qui vous renversent tant leur violence est organique, vicieuse, dérangeante. Souvenez-vous Gaza et son premier album I Don’t Care Where I Go When I Die (déjà dix ans qu’il est sorti, bonjour le coup de vieux !), grosse surprise à l’époque mêlant hardcore métallique à une ambiance noisy (an)nihiliste. On a difficilement fait mieux dans le genre depuis. Et là arrive à pas de loup Spurn, jeune groupe canadien formé l’an dernier et nous offrant un premier album remémorant les sensations vécues à la découverte du groupe de Salt Lake City, donnant [...]

Remote – Resilient

Trois ans. C’est le temps qu’il a fallu à Remote pour donner une suite à leur deux sorties de 2013, un premier album (Starving Blaze And Hollow Shades) enchaîné par un split avec les norvégiens Barren Womb. Le groupe parisien, composé de membres de Quartier Rouge et de HKY, a pris son temps pour bien laisser maturer la rage qui l’anime habituellement, cela donne Resilient, second album de mathcore au grain noisy qui ne fait pas semblant d’être en colère !

Bologna Violenta – Discordia

Derrière Bologna Violenta se cache un homme, Nicola Manzan, violoniste italien de son état gérant le bébé tout seul comme un père célibataire (enfin, un bébé désormais pré-ado car âgé de onze ans maintenant). Discordia, son cinquième album long-format (le gaillard ayant aussi sorti beaucoup d’EPs et de remixes) est une nouvelle fois une étourdissante rencontre du violon et d’éléments divers, issus de styles tels que le grindcore, le mathcore ou encore la noise.

Dimitree – Id/Ego/Superego

Les mathcoreux toulousains Dimitree sont de retour trois ans après leur Nine Lives, premier album de mathcore touffu influencé notamment par The Dillinger Escape Plan et autres joyeusetés qui aiment tricoter leurs guitares et déstructurer tout ce qu’ils peuvent. Id/Ego/Superego prend la même option, enfin en apparence…

Fall Of Minerva – Portraits

Quand on découvre un nouveau groupe ayant l’appellation « post-hardcore », difficile de savoir désormais à quoi on a affaire: à sa version première du nom (initiée par Quicksand entre autres), à sa version sludgy atmo ou bien à sa version ricaine qui mixe metalcore et emo ? Fall Of Minerva et son nouvel album pencheraient plutôt vers la seconde option mais…

Plebeian Grandstand – False Highs, True Lows

Si Lowgazers (2014) avait mis du temps pour me convaincre, la bascule du hardcore chaotique vers le black metal ayant rendu le second album de Plebeian Grandstand bien difficile à apprivoiser, ce False Highs, True Lows poursuit deux ans plus tard cette exploration de « l’art noir » en occultant (presque) tout son passif hardcore. Une suite de l’évolution des toulousains les plaçant désormais en tête de gondole du black metal made in France.