Latest Content

Better Lovers – God Made Me An Animal

C’est toujours un crève-cœur quand des groupes ayant un statut d’exception et à la riche discographie se séparent. Celle de The Dillinger Escape Plan est déjà digérée tandis que celle d’Every Time I Die, plus récente, s’est faite de manière assez curieuse (mon collègue Krakou y revient brièvement sur sa chronique de Radical, ultime album du groupe). Better Lovers vient donc raviver la flamme de ces deux groupes puisque l’on retrouve le charismatique Greg Puciato accompagné par les musiciens d’Every Time I Die et du guitariste/producteur Will Putney (End, Fit For An Autopsy) sur ce premier EP.

Cel Damage – No Volume

Empruntant son nom à un jeu vidéo, Cel Damage est une formation californienne révélée par l’excellent Mathcore Index (AKA la bible du chaos). Ayant sorti pas mal d’EPs et singles durant sa carrière (douze en dix ans, ça c’est du ratio !), le quartet débarque avec un « véritable » premier album sur Silent Pendulum Records (Black Sheep Wall, Meth.), « véritable » entre guillemets car celui-ci dépasse à peine le quart d’heure… pour quatorze titres.

Chamber – A Love To Kill For

Un an après la mandale Carved In Stone, EP trois titres vraiment trop court, Chamber était nerveusement attendu au tournant. Car le groupe de Nashville, véritable espoir de la scène math/metalcore, se devait d’allonger un peu la dose car l’EP nous avait alors bien laissé sur notre faim (dans le bon sens du terme !). Et c’est chose faite avec ce A Love To Kill For, second album bien plus consistant avec ses quatorze pistes… pour même pas une demi-heure !

Soulkeeper – Holy Design

Alors celui-là, je ne l’avais pas vu venir ! Derrière sa cover aussi bariolée qu’énigmatique se cache l’une des claques les plus excitantes de l’année, point barre. Soulkeeper vient de Minneapolis (Minnesota) et sort avec ce Holy Design son premier album (suite a deux EPs) venant plier le game en matière de chaos.

Yashira/Horsewhip – Split

En attendant de nous offrir une suite à l’énorme Fail To Be (2020), Yashira s’est acoquiné avec Horsewhip, autre formation qui apprécie bien le chaos. Un titre chacun, c’est bien court mais chacun défonce à sa manière.

Kava Hu – Carnivore

Kava Hu, ce sont trois allemands (dont deux frères) qui ont un beau jour décidé de jouer une musique à la fois brutale, technique et uuuultra lourde. Après deux EP (ou un EP en deux parties, Tales From The Dark Side: part I et II, sortis respectivement en 2013 et 2018), le trio revient avec Carnivore, un premier long-format qui ne laissera pas indifférent les fans de breakdowns alliés à un peu de complexité.

Basil’s Kite – Shooting Tsars

Quartet australien actif depuis 2013 portant comme patronyme le nom d’un titre de Cap’n Jazz, Basil’s Kite joue une mixture toute personnelle de post-hardcore, math rock et hardcore chaotique, matérialisée par un Shooting Tsars forcément très secoué et blindé d’humour (« Baroque Obama ») et d’inattendu ! Résultat de six années de conception retardée par de multiples changements de line-up et par une certaine pandémie, Shooting Tsars vient surtout enfin affirmer la volonté du groupe de faire partir leur math rock vers des contrées plus brutales.

Suplex – A Stage, An Altar

Débarquant de sa Californie natale (Santa Rosa plus précisément), voici Suplex, jeune quintet qui entend bien vous soulever comme le mouvement du même nom (pour ceux qui l’ignorent, un suplex est un mouvement venant du catch, appelé aussi « souplesse » chez nous). Après une première démo (1 titre) sortie en 2021, le groupe sort un nouvel EP avec A Stage, An Altar, condensé de tout plein de sous-genres du hardcore, plutôt bien équilibrés.

Blame Kandinsky – Eclectic Ruiner

Déjà cinq longues années que Blame Kandinsky n’avait pas fait parler de lui. Le quartet grec nous avait enchanté à l’époque avec son Spotting Elegance In Chaos, modèle de mathcore moderne aux nerfs toujours à vif et aux influences diverses. Une diversité qui semble être le crédo du groupe sur cet Eclectic Ruiner (au nom ma foi plutôt plaisant même si avec des « k », ça aurait été franchement mieux !), second opus qui propose – comme son nom l’indique à nouveau – des ouvertures à son énergie chaotique.