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Chamber – A Love To Kill For

Un an après la mandale Carved In Stone, EP trois titres vraiment trop court, Chamber était nerveusement attendu au tournant. Car le groupe de Nashville, véritable espoir de la scène math/metalcore, se devait d’allonger un peu la dose car l’EP nous avait alors bien laissé sur notre faim (dans le bon sens du terme !). Et c’est chose faite avec ce A Love To Kill For, second album bien plus consistant avec ses quatorze pistes… pour même pas une demi-heure !

Soulkeeper – Holy Design

Alors celui-là, je ne l’avais pas vu venir ! Derrière sa cover aussi bariolée qu’énigmatique se cache l’une des claques les plus excitantes de l’année, point barre. Soulkeeper vient de Minneapolis (Minnesota) et sort avec ce Holy Design son premier album (suite a deux EPs) venant plier le game en matière de chaos.

Death Ray Vision – No Mercy From Electric Eyes

Death Ray Vision, c’est le side-project monté en 2010 par des membres de Killswitch Engage et de Shadows Fall, désireux de faire un son mélangeant punk, hardcore et metal. Le groupe a déjà sorti deux albums studio avant ce No Mercy From Electric Eyes, troisième album marquant un véritable nouveau départ pour le groupe. En effet, Brian Fair, chanteur de Shadows Fall aux longues dreadlocks, a décidé de quitter le groupe, l’occasion pour Keith Bennett (PanzerBastard) de faire ses débuts.

Vamachara – No Roses On My Grave

« Dites le avec des fleurs ! » Vamachara fait partie de la scène montante hardcore/metal californienne, actif depuis une dizaine d’années mais restant trop confidentiel malgré un conséquent nombre d’EPs sortis (et un album, Despondent, 2018). No Roses On My Grave possède tous les éléments pour faire sortir le groupe de l’ombre.

Glass Casket – S/T

Apparu au tout début des années 2000 en tant que side-project de membres de Between The Buried And Me, Glass Casket avait alors décoiffé pas mal de mèches Myspaciennes avec sa mixture personnelle de metalcore et de phases death metal (si bien qu’il n’est pas trop pertinent de les considérer deathcore).

Vortex – The Future Remains In Oblivion

Fondé au Québec en 1998, Vortex a été plutôt productif durant sa longue carrière (ayant connu quelques mouvements de line-up) en sortant pas moins de six albums avant The Future Remains In Oblivion. Mélangeant black metal symphonique, death mélodique et deathcore, le quintet de Rimouski semble rechercher l’alliance de la brutalité et de la finesse au sein d’un écrin aussi spectaculaire qu’un bon gros blockbuster.

Jesus Piece – …So Unknown

Après la grosse mandale qu’était Only Self, Jesus Piece était attendu au tournant. Pourtant, malgré l’aspect aussi radical qu’instantané que ce premier album pouvait exprimer, le groupe de Philadelphie aura tout de même attendu cinq ans pour revenir, signant entretemps chez la grosse machine Century Media.

fromjoy – S/T

Projet texan très productif (plusieurs singles, un premier album en 2021 et un EP l’an dernier), fromjoy fait le pari de mettre ensemble metalcore et influences electro plutôt diverses. En effet, le groupe de Houston n’a aucun problème et apprécie l’agressivité déversée à coups de gros breakdowns et de syncopes djent mais n’hésite pas à partir dans des ambiances « cyber » tantôt drum’n bass (« machine »), tantôt proche de la vaporwave (« Helios ») et laissant entrevoir des idées carrément… pop, notamment sur « of the shapes of hearts and humans » qui viendra surprendre par son côté zen.

Bandit – Siege Of Self

Peut-être que vous avez croisé Bandit il y a quelques mois en compagnie des grindeux P.L.F ? Dans ce cas, vous avez sûrement été témoin d’une performance tarée avec un chanteur finissant régulièrement ses lives la gueule en sang, le gaillard nommé Gene Meyer appréciant se donner des coups de micro. Si ce n’est pas le cas, laissez moi vous présenter Bandit, formation de Philadelphie jouant du grindcore depuis une dizaine d’années mais qui passe franchement dans une autre dimension avec ce Siege Of Self.

Veil Of Maya – [m]other

Apparu en plein milieu de la ferveur deathcore du début des années 2000, Veil Of Maya est toujours debout, bien accroché à son style (couplé à du djent) comme à son label, Sumerian Records (oui il existe toujours lui aussi !) pour lequel le groupe signe avec [m]other son sixième album. Ayant connu un changement de vocaliste en 2014, Lukas Magyar est venu apposer sa patte dans le groupe sans pour autant modifier son approche moderne et technique.