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Our Last Crusade – Death Wins

A la tête d’une riche discographie entamée il y a douze ans déjà, Our Last Crusade fait partie de cette longue lignée de groupes canadiens qui aiment leur metal bien épais. Préférant le groove à la technique de nombre de leurs compatriotes, le groupe de Calgary propose avec ce Death Wins, un nouvel album à la croisée du deathcore, du metalcore progressif et du djent.

Eternal Sleep – Desperate Prayer Blues

Mais quelle idée de sortir son album entre Noël et le jour de l’an ! Eternal Sleep est pourtant coutumier du fait puisque leur dernière sortie en date (le deux-titres There Above b/w Against A Wall) a vu le jour il y a pile poil un an ! A croire que le groupe de Pittsburg cherche à se rendre le plus invisible possible ? Ce serait pourtant bien dommage de passer à côté d’eux !

Blame Kandinsky – Eclectic Ruiner

Déjà cinq longues années que Blame Kandinsky n’avait pas fait parler de lui. Le quartet grec nous avait enchanté à l’époque avec son Spotting Elegance In Chaos, modèle de mathcore moderne aux nerfs toujours à vif et aux influences diverses. Une diversité qui semble être le crédo du groupe sur cet Eclectic Ruiner (au nom ma foi plutôt plaisant même si avec des « k », ça aurait été franchement mieux !), second opus qui propose – comme son nom l’indique à nouveau – des ouvertures à son énergie chaotique.

[Live-report] Impericon Never Say Die! 2022

Dimanche 20 Novembre 2022 au Futurum (Prague, République tchèque):

Devenu une référence pour les amateurs de metalcore, l’Impericon Never Say Die! faisait son retour après une édition 2021 annulée. Cette sorte de mini-festival lancé par le site de fringues allemand du même nom a réussi cette année a reconduire quelques noms prévus l’an dernier (Spite, Currents, Invent Animate) et en a ajouté quelques autres pour un total de sept groupes (meme célèbre: ça fait un peu beaucoup là non ?!).
Arrivé à l’heure du thé au Futurum (salle pragoise d’une capacité d’environ 500 personnes), c’est à Boundaries que [...]

Invent Animate – The Sun Sleeps, As It Never Was

Invent Animate est de ces groupes pour qui puissance et vulnérabilité ne font qu’un. Le groupe texan a vu sa popularité grandissante durant ses dix ans d’existence (onze depuis la sortie de cet EP, il y a un an), notamment grâce aux thèmes abordés dans lesquels une partie de son public peut s’identifier. The Sun Sleeps, As It Never Was traite de sujets cruciaux dans notre société, la drogue et ses effets dévastateurs autour d’elle.

Nostromo – Bucephale

Figure de la scène helvète de la fin 90’s/début 2000’s, Nostromo n’est plus à présenter avec ses emblématiques albums aujourd’hui cultes pour beaucoup d’amateurs de hardcore et metal. Malheureusement après un ambitieux Hysteron-Proteron (2004) où le groupe se réinterprétait en acoustique, Nostromo annonçait l’année suivante la fin de ses activités au grand désarroi des fans.

Boundaries – Burying Brightness

« Enterrer la clarté », en voilà du programme alléchant proposé par Boundaries ! Le quintet du Connecticut n’invente pas là le fil à couper le metal en allant du côté de la darkness (comme plein de groupes du genre), ici celle du joli trou noir figurant sur sa cover. Officiant toujours dans un mix de metalcore, de néo brutal et de beatdown (et d’autres sous-genres distillés çà et là), Burying Brightness propose quarante minutes d’un bien beau gabarit.

Counterparts – A Eulogy For Those Still Here

Très occupé avec End (où il officie en compagnie de Billy Rymer de Thoughtcrimes), on aurait pu penser que Brendan Murphy avait délaissé Counterparts, semblant en pause depuis Nothing Left To Lose (2019). Mais il n’en est rien, le groupe canadien fait son retour et poursuit sur A Eulogy For Those Still Here ce qui avait été entamé plus tôt dans sa carrière.

Darko US – Oni

J’aurais très bien pu vous dire de partir tout de suite si vous êtes allergique au deathcore, mais Darko US en propose une version si personnelle qu’il y a là de quoi vous interpeler (c’est mon cas, le style ne me passionnant plus des masses). Le duo composé de Tom Barber (Chelsea Grin) et Josh Miller (Spite) se plait en effet à renouveler le genre en intégrant des atmosphères tantôt electro vaporeuses, tantôt provenant du néo metal (qui vit un véritable retour en grâce), à son extrême brOOtalité instaurant un climat très hostile à cette seconde livraison.

Stray From The Path – Euthanasia

Toujours armé de son rap-metal (à tendance core) contestataire, Stray From The Path revient enfin suite à son Internal Atomics, datant d’il y a déjà trois ans (un record pour le groupe, habitué à un album tous les deux ans). Euthanasia, leur dixième livraison, s’inscrit dans la lignée de son prédécesseur (mais pas que !), plein de riffs aussi incisifs que saccadés, peaufinés durant le confinement (qui a apparemment très difficile à vivre, notamment pour le batteur).