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Gideon – Out Of Control

Album après album, Gideon a su se faire une place au cœur de la scène hardcore/metal US. Out Of Control, leur cinquième album, semble pourtant apparaître comme un nouveau départ pour le groupe de l’Alabama. En effet, le quartet a ici quelque peu bouleversé ses habitudes en ouvrant sa musique à un autre style plutôt désuet mais qui fait un retour en fanfare chez pas mal de groupes: le néo metal. Ah, j’en vois déjà qui grincent des dents…

Defying Decay – Metamorphosis

Outre celle du Japon et dans une moindre mesure de la Chine et de la Corée du Sud (on ne parle là pas de K-pop), la scène asiatique n’est pas des plus exposée par chez nous. Originaire du pays aux paysages incroyables (et du tourisme de masse), Defying Decay vient donc mettre la Thaïlande sur la carte du metal avec ce Metamorphosis, premier album autoproduit. Le jeune groupe de Bangkok joue un mix de metalcore et de death mélodique visiblement influencés par les groupes phares du genre.

Blood Youth – Starve

Après deux EP dont on avait parlé par ici, les anglais de Blood Youth passent enfin au long-format avec ce Starve, l’occasion de développer leur mix de metalcore et de pop-punk ? Et c’est là que le groupe prend tout le monde de court, ce nouvel album dévoile une facette totalement différente et inédite pour Blood Youth, celle du néo metal (!).

Shuffle – Won’t They Fade

Originaire de la Sarthe, Shuffle n’en est pas à son coup d’essai, le groupe ayant sorti Upon The Hill en 2015, premier album leur ayant permis de faire pas mal de concerts. Trois ans plus tard et avec un line-up un peu remanié, voici Won’t They Fade, nouvel album naviguant entre différentes eaux: progressives, alternatives et surtout avec des ambiances très travaillées.

Old Wounds – Glow

Old Wounds est un électron libre de la scène hardcore US, le groupe du New Jersey profite d’ailleurs de son nouvel album Glow pour se renouveler encore un peu. Et comme ils avaient plein de vieilles soupières sous la main, ils s’en sont servi allègrement pour leur inspiration, en plein dans les années 90’s: le néo metal, le post-hardcore et même un peu d’indus de l’époque remis au goût du jour. Et tout ça, ils l’assument totalement dorénavant.

Vein – Errorzone

Gros disque sur lequel j’étais passé vraiment trop vite au moment de sa sortie (fin juin 2018)… Etant donné qu’il tourne en boucle depuis plusieurs jours, et qu’il va forcément s’introduire sans difficulté dans un top annuel pourtant loin d’être chiche, une chronique en bonne et due forme s’imposait… Rattrapage donc.

Sylar – Seasons

Saviez-vous que le néo n’était pas mort ? En tous cas, Sylar prouve qu’en 2018 on peut encore sortir des albums du genre. Un genre qui aurait donc encore droit de cité aujourd’hui ? Ma foi pourquoi pas si la nostalgie vous prenait, Seasons correspondant à tous les critères (poncifs) du style que les new-yorkais accompagnent souvent de refrains emo et d’un gros son metalcore très actuel.

Underoath – Erase Me

Bon c’est pas le tout et je sais pas pour vous mais moi je reconnais avoir parfois besoin de débrancher le cerveau et de me faire plaisir avec une galette immédiate, des mélodies faciles, des riffs accrocheurs et une voix flatteuse. Et en ce qui me concerne, le petit plaisir du moment, je le dois à Underoath, groupe dont j’avais en 2006 apprécié mais sans + l’album Define the Great Line, dont je n’avais pas du tout suivi la suite, et dont je n’attendais par conséquent strictement rien en 2018.

Le néo-métal en 2017 ? Ou pas. 3 albums de 2017 à retenir dans le genre.

5h40 du matin et je m’interroge : le néo-métal existe-t-il encore alors que 2017 se termine et que 2018 apparaît? Bon ok derrière ce titre racoleur et cette question à la con en ouverture de l’article, se cache surtout un prétexte pour écrire quelques lignes sur des albums sortis en 2017 que je rattache (un peu abusivement pour certains) au genre, ou qui me semblent en tout cas contenir en eux les éléments propres au néo métal des années 2000, avec un gros penchant pour la mélodie, la structure hyper classique couplet/refrain. Et surtout des albums que je retiens [...]

Graceful – No One Hears Us

Originaire de Nantes, Graceful s’attaque à un mélange de genres assez délicat: l’electro-rock, étiquette qui peut renfermer tout et n’importe quoi, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. Les quatre gaillards ont décidé d’élargir au maximum les influences et d’oser les expérimentations, faisant constamment le grand-écart entre les moments catchy et les passages plus aventureux, faisant de No One Hears Us une expérience unique.