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Pamplemousse – Think Of It

Derrière son nom acidulé, Pamplemousse renferme un groupe établi à la Réunion et déjà auteur de deux albums avant ce Think Of It (Pamplemousse en 2017 et High Strung en 2019). Passé de trio à duo guitare/batterie, le groupe vient démontrer ici qu’il n’a rien perdu de sa capacité à envoyer le bois !

Fange – Privation

Fange est de ces groupes qui ont su, album après album, faire évoluer leur son sans pour autant le dénaturer. Parti d’un sludge/doom flirtant avec le stoner sur Poisse (2014), le groupe breton a inséré depuis quelques bonnes rasades d’indus à sa tambouille (affirmées depuis Punir – 2019), magnifiant le climat de malaise qu’il affectionne tant. Le trio devenu aujourd’hui quartet débarque donc avec ce Privation, apogée d’un concept (sonore comme visuel, le double-clip visible ci-dessous est une véritable claque) lui faisant prendre une toute nouvelle dimension.

Fragile Figures – Anemoia

Deux ans après la découverte Silent Scars, Fragile Figures fait son retour avec un second opus de post-rock qui n’en est pas réellement tant le duo colmarien l’accommode à sa propre sauce. En effet, le duo composé de Kai Reznik (guitares, machines) et Julien Judd (basse) était alors parvenu à sortir des poncifs du genre en injectant de fortes atmosphères dégageant une sorte d’intrigue hypnotique alternant avec des passages plus tendus où l’indus prend le dessus, ce sera aussi le cas avec cet Anemoia.

Pencey Sloe – Neglect

Autrefois trio, Pencey Sloe est devenu duo peu avant la sortie de ce Neglect. Le groupe parisien articulé autour de sa chanteuse/guitariste/bassiste/claviériste Diane Pellotieri a connu le départ de deux membres compensé par l’arrivée d’un seul, en l’occurrence du batteur Clément Hateau qu’on connaissait déjà chez Lodges (qui nous manque beaucoup). Un line-up renouvelé pour un second album (après Don’t Believe Watch Out – 2019) de dreampop/shoegaze aux contours aussi sombres qu’enivrants.

Blacklist – Afterworld

Les différentes périodes de confinement ont marqué beaucoup de gens, les musiciens reclus y compris. Joshua Strachan, chanteur officiant aussi chez Vaura, a apparemment pas mal souffert de cet isolement mais a finalement décidé de contrebalancer cette sensation, bien décidé à transformer cette expérience négative en idées positives, d’où le concept d’Afterworld.

Talk Show – Touch The Ground

Talk Show est un jeune quartet londonien dont la popularité a fortement augmenté il y a deux ans avec l’EP These People (dont des titres ont été même diffusés par la BBC). Jouant un post-punk respectant les fondamentaux du genre, les anglais y ajoutent leur touche personnelle, soient une énergie et une modernité sonique qui le rendent particulièrement accrocheur.

VR SEX – Rough Dimension

Trois ans après le frustrant Human Traffic Jam (EP gloubiboulga entre hits et expérimentations assez peu intéressantes), VR SEX tient sa revanche et vient balayer cette semi-déception avec son premier long-format ! Car Rough Dimension propose neuf titres (en réalité huit car « Cyber Crimes » est un court interlude) parmi les plus entêtants que le trio ne nous a jamais offerts. Noel Skum (aka Andrew Clinco de Drab Majesty qui a mélangé ironiquement les lettres d’Elon Musk) et ses acolytes Z.Oro (Aaron Montaigne de Antioch Arrow) et Mico Frost (Second Skin) ont ici bossé avec Ben Greenberg (Uniform) qui a [...]

Greg Puciato – Mirrorcell

Depuis que The Dillinger Escape Plan n’est plus, Greg Puciato participe à des projets tels que Spylacopa, Killer Be Killed ou encore The Black Queen, ouvrant ses envies artistiques à d’autres courants que le mathcore. Pour son second album sous son propre patronyme (après Child Soldier: Creator Of God, sorti en 2020), le prolifique vocaliste y met tout ce qu’il possède, ses mélodies vocales immédiatement reconnaissables et quelques hurlements/modulations vocales comme à la bonne époque.

Baron Fantôme – La Nuit Fantastique

Throatruiner semble tourner peu à peu gothique. Comme l’attestent des sorties telles que les derniers Future Faces ou Bière Noire (où l’on retrouve la tête pensante dans Baron Fantôme), le label nantais aime sortir de l’ultra violence pour s’orienter dans des univers plus singuliers, où post-punk/coldwave/death rock façon 80’s côtoie des lyrics à la poésie mélancolique toute personnelle.