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Terrible Love – Change Nothing EP

Apparaissant en ce début d’année 2016, Terrible Love n’est pourtant pas un groupe débarquant de nulle part. Le jeune groupe londonien compte en effet en ses rangs des membres de groupes étant (ou ayant été car nombre d’entre eux ont splitté) très reconnus dans le microcosme hardcore britannique. Ainsi des membres de Bastions, Goodtime Boys, Funeral For A Friend, Crocus et Grappler (oui, c’est un line-up plutôt excitant !) ont donc décidé de fonder ce nouveau groupe au propos à forte teneur émotionnelle (comme nombre de leurs groupes originels).

Infinity Girl – Harm

Originaire de Brooklyn, Infinity Girl ce sont quatre jeunes gars bercés par la scène post-punk/shoegaze des années 80/90. Un groupe de plus dans le créneau me direz-vous, oui mais à l’instar d’un Cheatahs, ces mecs ont choisi de suivre une voie certes « hommage » mais contenant tout de même quelques libertés par rapport au genre originel…

Chroniques en Vrac – Novembre 2015

Un vrac de novembre sous le signe de vétérans et des retours réussis en 2015 : le rock puissant et irrésistible de Clutch, le post-punk aux atours new wave de Killing Joke, le black norvégien de Kampfar, et enfin le metalcore de Vision of Disorder qui signe son 2ème album depuis son come-back discographique de 2012. L’expérience au service de la qualité en somme. On en redemande…

Ceremony – The L-Shaped Man

Ceremony est un groupe qui a de la bouteille, ayant franchi le cap des dix ans d’existence l’an dernier. Auteur à ses débuts de monuments de punk-hardcore tendance quasi powerviolence (le fabuleux Violence Violence), le groupe californien va peu à peu s’assagir et faire disparaitre toute trace de ses origines hardcore. Ce qui est plus que jamais le cas sur The L-Shaped Man, second album sorti chez Matador, sonnant tel un hommage au post-punk premier du nom.

Turnover – Peripheral Vision

A l’instar de Title Fight, de nombreux groupes estampillés « pop-punk » prennent ces derniers temps le parti de se tourner vers des sonorités plus nostalgiques, Turnover est de ceux-là. Entre indie, emo et post-punk (le pouvoir au delay !), Peripheral Vision suit une voie assez inattendue.

Dead – Transmissions / Verse

Dead est un groupe rennais, qui a sorti deux EP, Transmissions et Verse, que l’on trouve regroupés sur cette sortie estampillée Cold Dark Matter Records. Si je reste dubitatif sur le choix de la cassette comme support exclusif (avec le numérique bien sûr) choisi pour la diffusion de cet « album », il faut croire qu’il y a un public pour ce type d’objets. Et cela ne doit pas occulter la musique du groupe qui est très intéressante et vaut bien qu’on s’y arrête quelques instants.

Title Fight – Hyperview

S’il y a des reproches que l’on fait parfois à des groupes, c’est le fait d’avoir trouvé leur recette, un créneau dans lequel ils se sentent à l’aise au point de nous resservir le même genre d’album à chaque sortie. Zéro prise de risque, on sait à quoi s’attendre et un tel parti pris est plus que compréhensible. Il y a pourtant des groupes qui n’ont pas envie d’éternellement rester cantonné à un style et qui évoluent d’albums en albums, Title Fight est de ceux-là.

Caïna – Setter Of The Unseen Snares

Déjà un sixième (véritable) album pour Caïna, projet solo de l’anglais Andrew Curtis-Brignell qui ne compte plus les splits et EPs. Une multiplication des sorties qui a vu cet insatiable touche-à-tout partir vers des contrées de plus en plus radicales au fil des sorties. Parti d’un post-rock « à sa manière » (Temporary Antennae, 2008) puis passant par différentes expérimentations, notre gaillard a évolué vers une agressivité d’un black metal plus roots et direct.

Xerxes – Collision Blonde

Plutôt discret dans le paysage hardcore ricain, Xerxes sort pourtant des albums (ou EPs/singles) à un rythme régulier (au moins un par an) depuis ses débuts en 2010. Sorti en octobre 2014 chez No Sleep Records, Collision Blonde, le second long format du groupe (après Our Home Is A Deathbed, 2012), confirme l’attrait du combo de Louisville, Kentucky, pour les sonorités post-punk.

Ritual Howls – Turkish Leather

Ritual Howls est un trio originaire de Detroit qui propose un melting pot d’influences tout à fait savoureuses et habilement assimilées.
Proposant 8 titres sombres, incantatoires, le groupe donne dans un post-punk à synthé avec une boite à rythmes qui donne la cadence (majoritairement mid-tempo) tandis que la basse vrombissante de Ben Saginaw, élément essentiel du dispositif, se cale en arrière-plan et qu’une guitare cristalline rappelle par moments un the XX décharné (flagrant sur l’excellent « Helm ») voire un True Widow pour ses accents americana (« The Taste of You »).