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Dasmodell – S/T

Pas la peine d’intellectualiser le truc à outrance ou de faire semblant, Dasmodell c’est tout simplement un défouloir qui déboîte, rien à jeter de la première à la dernière note, rien non plus qui viendra bouleverser dans la durée le paysage musical mais on s’en contrefout, parce que quand c’est si bon, on prend sa dose et on dit « MERCI ».

Vales – Wilt & Rise

Après Clarity, remarquable EP (sorti alors sous le nom de Veils) il y a deux ans, on était en droit d’espérer une suite digne de ce nom de la part de Vales. Le groupe anglais originaire de Cornwall s’emploie donc avec ce Wilt & Rise à réitérer la même recette avec le même succès: faire hurler les décibels au travers d’un hardcore mélodique tout en faisant jouer la corde sensible grâce à un chant aussi poignant qu’expressif.

Camilla Sparksss – For You the Wild

Camilla Sparksss, ou Peter Kernel en fait. Sauf que Barbara Lehnoff (qui incarne en façade le side-project) et Aris Bassetti avaient visiblement besoin d’experimenter, de donner une orientation bien plus électro que celle suivie avec Peter Kernel et de se sentir totalement libres de décontenancer quelque peu les amateurs de PK. Et donc choix d’un autre nom, tout aussi absurde. L’absurde, l’approche punk, voilà les dénominateurs communs de ces 2 projets.

Said And Done – Better Days

[erratum] Ça m’apprendra à lire les press-books, je pensais que ce Better Days était un EP 3-titres, or il s’agit d’un véritable album dix titres. Voici donc la chronique mise à jour. Avec mes excuses aux intéressés.
Said And Done est un groupe hollandais évoluant dans un crossover punk hardcore à la croisée de références du genre comme Leeway, Quicksand, Cro Mags et autres Only Living Witness. En huit ans d’existence, le groupe a sorti pas mal d’albums/EP marqués par un état d’esprit toujours vindicatif mais foutrement rock n’roll (Weight Of The World, 2010, dernier EP en date, en [...]

Direwolves – Aegri Somnia

Après l’excellente mise en bouche qu’était From Myself – To Banish, les lorientais de Direwolves passent au long format. Aegri Somnia en reprend la plupart des éléments qu’on y trouvait alors, cela signifie-t-il pour autant qu’on en retrouve l’effet sur la durée ?

Dephosphorus – Ravenous Solemnity

Qu’est-ce qu’il faut que je fasse de plus pour faire comprendre à tout le monde que Dephosphorus est un groupe génial, essentiel ? Franchement je commence à manquer sérieusement d’idées. Les grecs eux n’en manquent pas, et voilà donc que sort un nouvel album en ce début d’année. Et sans surprise c’est encore une petite bombe que l’on doit à ce trio organisé autour du noyau dur de Thanos (qui écrit et joue l’essentiel de la musique, à part la batterie) et Panos (qui écrit -presque toutes- les paroles et s’époumone dans le crachoir).

Horror Vacui – Nihilistic

Monté sous l’impulsion du guitariste de No Guts No Glory, Horror Vacui est un groupe de crust/hardcore dont la motivation première semble être de repeindre en noir les murs de la ville rose. Leur premier album, le bien nommé Nihilistic, balance 19 minutes de haine pure. Alors certes le style est rabâché ces derniers temps, certes les toulousains jouent beaucoup « à la manière de », mais c’est tellement bien fait.

Dead Kennedys – Fresh Fruit for Rotting Vegetables


Dead Kennedys über die welt
1980 est et restera à tout jamais une date essentielle dans le monde du punk. Les Dead Kennedys gravent leur premier opus dans une Amérique en plein chambardement, et viennent poser ici une pierre supplémentaire à l’édifice contestataire des artistes d’Outre-Atlantique.

Helms Alee & Ladder Devils – Split

Je vais être honnête, les Ladder Devils j’en ai franchement pas grand chose à foutre à la base. Pourtant leur punk noise est sympathique, illustrée qu’elle est sur ce split par deux morceaux de facture tout à fait… sympathique justement (14/20).  Rien de très nouveau puisqu’on a déjà entendu tout ça chez les Young Widows, Fight Amp ou autres Unsane en poussant un peu.

Whores – Clean

Noise-rock abrasif et grosses guitares stoner, efficacité radicale, bref je me demande encore pourquoi j’ai oublié de parler de cet album, enfin de cet EP, l’année dernière. A moins que ce soit parce que ces satanés coquins de Brutal Panda ne le sortent qu’en LP et que ça a le don de me chagriner.