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The Tidal Sleep – Be Water

The Tidal Sleep est un groupe touchant, dans sa musique d’abord (toujours fortement émotionnelle), puis dans son discours, que ce soit en live ou sur leur page Bandcamp. Ces jeunes trentenaires, bossant tous à côté, papas pour la plupart, ne s’attendaient pas à recevoir un si bon accueil lors de leurs précédentes sorties, ni de rameuter autant de monde pour les voir en concert, du coup ils sont juste contents de jouer. Une modestie plaisante à voir, d’autant plus que leur « petit succès » est mérité.

Direwolves – The Great Year

Une grande année, voilà ce que nous promet Direwolves avec ce nouvel EP. Faisant partie de la frange « hardcor(d)e sensible » de Throatruiner avec Birds In Row, le groupe lorientais aura attendu trois ans afin de donner une suite à Aegri Somnia, très bon premier album entre hardcore, crust et emo/screamo. Un mélange des genres personnel qui est ici repris avec le même impact, de quoi affirmer tout leur potentiel qu’on avait pu observer jusqu’alors.

Cult Cinema – Cosmic Horror II

Venant tout droit de Londres, Cult Cinema avait titillé la curiosité des amateurs de hardcore ouvert en 2011 en sortant Iscariot, un très bon premier EP produit par Magnus Lindberg (Cult Of Luna) et à l’artwork sombre mais ultra classe (signé Sin Eater). Après plus de cinq ans de silence, les anglais ont signé leur retour en novembre 2016 avec Cosmic Horror I, nouvel EP dont la seconde est sortie en avril dernier… en attendant le troisième volet pour terminer la trilogie !

Trachimbrod – Leda

Après cinq ans de silence suite à la sortie de l’excellent A Collection Of Hidden Sketches, Trachimbrod fait enfin son retour. Leda est complètement à la hauteur de son prédécesseur, les suédois nous livrant une suite inspirée mélangeant screamo, post-rock et shoegaze pour un résultat aux renversantes émotions…

Barque – Coffin Cutters

Si vous pensiez qu’avec un tel nom, Barque vous embarquerait sur une croisière pépère sur un petit lac champêtre, vous vous mettez le doigt dans l’œil jusqu’au poignet, car en fait de croisière, les lillois nous entraînent dans une tempête des plus mouvementées ! S’attaquant à une mixture de screamo et de hardcore sombre parfois à tendance chaotique, c’est dans un tourbillon de violence et d’émotions à vif qu’officient les nordistes.

Ruined Families – Education

Après un énorme Blank Language (2013) puis une prestation live des plus explosives deux ans plus tard, on était en droit d’avoir de grosses attentes concernant un nouvel album de Ruined Families. Le groupe grec est enfin de retour avec Education, collection de dix nouveaux titres aussi expéditifs que vindicatifs avec une toile de fond un peu différente, la crise financière (même s’il demeure quelques références) ayant laissé sa place à une observation assez critique de la société actuelle, notamment du monde de la musique et de la modernité.

Diploid – Is God Up There?

Si vous êtes amateurs de découvertes de groupes originaux made in Australia, vous vous devez de vous pencher sur Art As Catharsis, label qui s’impose sans bruit depuis quelques années, ayant permis les sorties de groupes de haute qualité dans des styles très divers tels que Serious Beak (expérimental/post/prog), We Lost The Sea (post-rock), Dumbsaint (post-metal) ou encore Siberian Hell Sounds (chaoscore/powerviolence) et le groupe qui nous intéresse aujourd’hui: Diploid.

Touché Amoré – Stage Four

Certes leur patronyme peut prêter à sourire et même à se gausser, mais les américains de Touché Amoré savent y faire lorsqu’il s’agit de montrer à quel point le hardcore (sa frange la plus mélodique évidemment) peut être beau et foutrement émotionnel. Cet album qui traite de la mort et du deuil fait référence sur tous les titres à la mort de la mère du chanteur Jérémy Bolm, des suites d’un cancer (d’où le titre, Stage 4 donc). On sent une vraie sincérité dans le propos et une puissance émotionnelle non feinte. La plupart des titres de l’album sont au [...]

My Iron Lung – Learn To Leave

Deux ans après Relief, les californiens de My Iron Lung remettent le couvert avec un nouvel album pile dans la même lignée, mais contenant quelques nouveaux éléments. Donc si vous êtes réfractaire au hardcore allant parfois verser dans le tristounet screamo comme dans les mélodies davantage emo, bah pas de chance pour vous, c’est exactement ce dont on a affaire dans ce Learn To Leave !