Watertank – Liminal Status
Ayant fait son comeback en 2020 avec le très bon Silent Running, Watertank aura pris quatre ans pour lui donner une suite, ce Liminal Status célébrant par ailleurs les vingt (+1) ans de la formation nantaise.
Ayant fait son comeback en 2020 avec le très bon Silent Running, Watertank aura pris quatre ans pour lui donner une suite, ce Liminal Status célébrant par ailleurs les vingt (+1) ans de la formation nantaise.
Doodseskader – Year Two (Autoproduction) urban noise sludge/hardcore
La hype montait petit à petit depuis l’énorme Year One sorti il y a déjà deux ans, puis Doodseskader a fait son retour sans pression armé d’un Year Two en béton (armé lui aussi). Du béton en référence à l’aspect urbain transparaissant çà et là avec leur côté hip-hop parfaitement en phase avec les envies noise (très) appuyées des deux belges. Un album d’une implacable lourdeur nihiliste angoissante s’emboitant dans une sensation de souffrance émanant de chaque titre. Un groupe qui n’en finit plus de fasciner, à (re)voir sur scène [...]
Auteur d’une discographie irréprochable jusqu’alors, il y a enfin une justice pour Glassing qui vient de signer sur la « grosse machine » Pelagic Records (sans aucune offense à Brutal Panda Records) pour son nouvel album. L’occasion était trop belle pour les texans d’enfin avoir une exposition à la hauteur de leur talent, et le groupe signe là un nouvel opus sacrément réussi !
Originaire de Berlin mais monté aux trois quarts par des français expatriés, YEAHRS officie depuis quelques années, ayant sorti quelques singles et EPs (le dernier en date Transfer.Transform datant de l’an dernier) avant ce Spiritual Sickness, leur véritable premier album. S’orientant du côté de la shoegaze au sens large du terme, le quartet n’entend pourtant pas se restreindre à une simple resucée de My Bloody Valentine ou de The Jesus And Mary Chain, mais s’en inspire tout en prenant des libertés.
Opinion, c’est un certain Hugo Carmouze qui, plutôt que de passer du bon temps entre potes pour la soirée du Nouvel An 2023, a préféré s’enfermer dans sa chambre pour enregistrer cet Horrible. Une bien originale manière de passer sa fin d’année qui peut donc s’écouter un peu plus d’un an plus tard. Et si le projet insiste sur le fait de n’avoir utilisé ni ampli, ni effets, le résultat final est très surprenant…
Révélé en 2020 avec le très bon Vicious Pastimes, House Of Harm fait son retour en cette fin 2023 déjà trustée par de nombreux tops alors qu’un maximum d’albums n’ont même pas encore eu le temps d’atterrir dans mes oreilles. Et ce serait bien dommage de passer à côté de ce Playground car le trio de Boston y mélange à sa manière post-punk et goth des 80’s avec forte présence de synthés et de guitares au delay immersif, mais aux vocaux sonnant comme un Robert Smith « midwest emo ».
Duo angevin né il y a deux ans, Lunar Lock est le projet de Romain Le Lavandier (chant/claviers) et de Maxence Thulievre (basse), deux amis aux envies de rêves éveillés. Sur leur nouvel EP intitulé The Dream Of Sad City (faisant suite à Holy Quarrel, EP sorti l’an dernier), le groupe cherche à nous envelopper dans un cocon de tristesse aux vapeurs inspirées autant par la coldwave, la shoegaze et la dreampop.
Autrefois projet solo du nantais Olivier Le Tohic, Trainfantome est désormais un groupe à part entière aux influences plutôt larges. Thirst, leur nouvel album, s’illustre en effet en sillonnant au travers de multiples courants, du shoegaze à la (bedroom) pop en passant par l’emo, le grunge ou le post-hardcore tout en conservant cette aura lo-fi (mais parfaitement audible).
Mystérieux groupe ayant eu droit à son set lors du dernier Roadburn en avril dernier, Trounce vient enfin sortir avec The Seven Crowns son premier album. Mais c’est qui Trounce ?! Il s’agit de la dernière sensation venant de Suisse, contenant en ses rangs la fine fleur locale, dont certains qu’on ne pensait plus pouvoir entendre ! En effet, on retrouve là au chant Renaud Meichtry de feu-Kruger, accompagné de Jonathan Nido (guitare) et Luc Hess (batterie), tous deux officiant chez Coilguns, Léa Martinez (Svarts), ainsi que deux membres des excellents Yrre: Naser Ardelean (guitare) et Anna Sauter (sampler). [...]
Deux ans après le très bon Messe Basse, Nature Morte fait son retour avec un troisième album, cette fois sur le label nantais Frozen Records (Gravekult…). Oddity installe donc une nouvelle fois son mix personnel de black metal, shoegaze et autres trucs en « post », aux contrastes aussi multiples que les émotions. Et même si les couleurs de la cover peuvent rappeler le Sunbather de Deafheaven, le trio parisien parvient à se démarquer parmi la « masse » de groupes du genre.