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200 Stab Wounds – Manual Manic Procedures

Quelques semaines après les avoir vus en live en compagnie de Vomit Forth, Signs Of The Swarm et Cattle Decapitation (live-report à lire ci-dessous), 200 Stab Wounds fait son retour sur album, trois ans après la révélation Slave To The Scalpel. Manual Manic Procedures fait figure de nouveau départ pour le groupe de Cleveland puisqu’il est passé de Maggot Stomp au géant Metal Blade Records et qu’il a intégré un nouveau guitariste (Raymond McDonald, passé notamment chez Frozen Soul).
Poursuivant dans son exploration du gore (évidente dès sa cover pouvant évoquer du vieux Carcass), les quatre gaillards mettent ça [...]

Xoth – Exogalactic

Beaucoup se sont tapé une bonne claque en écoutant Interdimensional Invocations, le second album des techniciens Xoth sorti en 2019. Le groupe de Seattle avait alors révélé au grand jour sa personnalité si unique, mélange étourdissant de thrash (surtout), de black et de death metal à la densité technique supersonique, complexe et épique à la fois. Exogalactic déboule donc quatre ans plus tard telle une extension de cet album (pierre angulaire), prenant le défi de faire au moins aussi bien. Pari tenu ?

Terminalist – The Crisis As Condition

Quartet danois actif depuis déjà cinq ans, Terminalist est peut-être déjà passé sous vos radars avec son premier long-format The Great Acceleration, sorti en 2021 ? Si ce n’est pas le cas, vous êtes passés à côté des prémices de leur « hyperthrash ». C’est en effet sous cette étiquette farfelue que se présente le groupe depuis ses débuts, mélangeant donc thrash metal avec un peu de black metal et surtout une implacable frénésie couplée à une modernité et une virtuosité pouvant être un peu déroutantes.

Black Pestilence – Chaotic Wisdom

Trois ans après le furieux Hail The Flesh, les trois masqués canadiens Black Pestilence reviennent avec les mêmes envies de décadence et de violence avec ce Chaotic Wisdom. Avec sa cover quasi identique (à l’ancienne et plutôt repoussante), l’optique musicale de la bande à Valax (chant/basse) est aussi similaire: mixer la vélocité du thrash avec le côté evil du black metal, le tout dans la crasse du vrai punk.

Gravekult – S/T

Gravekult est une jeune formation nantaise née en 2021 dont les influences thématiques tournent principalement autour de l’horreur, comme en atteste l’introduction « Welcome To… » qui aurait très bien pu figurer dans un film de série B. Une optique nostalgique (dont les amateurs sont nombreux) qui habille parfaitement le black’n roll du quartet.

Sarcator – Alkahest

Sarcator, ce sont quatre jeunes suédois (dont le fiston du guitariste de The Crown, Mateo Tervonen, qui officie à la guitare et au chant) qui kiffent autant Sarcofago que Kreator, au point de mixer les deux groupes pour former leur patronyme (véridique !). Ces deux influences majeures apparaissent donc à de nombreuses reprises sur les neuf morceaux de ce Alkahest (leur second album après un sans-titre sorti il y a deux ans), se réappropriant le thrash old school et en le mélangeant à leur sauce (bien agressive, avec des vocaux criards façon black metal) dans une production moderne.

Hautajaisyö – Ei Hauta Kysy Lupaa

Autrefois nommé Redeye (de 2006 à 2014), Hautajaisyö (qui signifie « nuit de funérailles » en finnois) est un quartet finlandais sortant ici son quatrième album. Ei Hauta Kysy Lupaa qui signifie « la tombe ne va pas demander de permission » apparait ici aussi clair que le nom du groupe: la mort est omniprésente chez le quartet, et aussi dans le style pratiqué.

Archvile King – À La Ruine

Projet solo d’un certain Baurus, Archvile King est né à Nantes en 2019 et se montre déjà très prolifique: un EP en 2020 (Vile), ce premier album et un split en compagnie de Simulacre (tous deux sortis récemment). Un important rythme de sortie allant de pair avec la musique qu’il produit, jouée essentiellement dans la frénésie.

Schizophrenia – Recollections Of The Insane

Deux ans après le sympathique EP Voices, revoici les belges de Schizophrenia avec un premier long-format sous le bras. Repérés par le label ricain Redefining Darkness Records (Burial, Celestial Sanctuary…), les quatre gaillards d’Anvers reviennent toujours aussi inspirés par le thrash et le death de tradition, mais viennent ici ajouter encore plus de mélodie (par rapport à l’EP) à leur tambouille.

Diabolisches Werk – Beast

Projet monté par des membres de Dysangelium et Endstille (entre autres), soient de respectables groupes germains actifs depuis pas mal d’années, Diabolisches Werk a été monté (comme tant d’autres) durant la pandémie de 2020. Ayant envie de changer de registre, le jeune groupe de vétérans a décidé de s’orienter vers un death metal incisif bercé par les rythmiques du thrash.
Pissmark, Smellhammer (jolis noms fleuris !) et leurs amis balancent donc sur Beast vingt-quatre minutes aussi brutes que sales, « The Excremist » a son titre parlant pour lui-même tandis qu’on va musicalement dans du thrash plutôt traditionnel mené par la [...]