death/grind

Ophidian Spell – Nux/Hêmera

Fondé en 2010 du côté de Strasbourg, Ophidian Spell est un groupe de death progressif ne souhaitant pas cloisonner sa musique. Nux/Hêmera, leur second album après un éponyme sorti en 2012, en est la preuve concrête, faisant ainsi se côtoyer des influences assez larges puisqu’on y trouve aussi un peu de djent et surtout beaucoup d’éléments symphoniques, de quoi apporter un peu d’originalité à un style pouvant parfois tourner en rond.

Kratornas – Devoured By Damnation

Originaire des Philippines et exilé au Canada, Kratornas n’est pas un nouveau venu puisque le projet est actif depuis 1995 (et même depuis 1991 sous le nom Zamora, nom de sa tête pensante renommée Zachariah). Zachariah était donc jusqu’alors seul aux commandes du vaisseau Kratornas avant d’être rejoint cette année par un batteur nommé GB Guzzarin. Voilà pour les présentations, passons maintenant au contenu. Que ce soit par son titre ou sa cover, pas de mystère, Kratornas est en plein dans le metal extrême bien bas du ciboulot, contenant notamment du black metal, du thrash et du grindcore.

Dischordia – Thanatopsis

Originaire d’Oklahoma City, Dischordia est un trio de death metal progressif et technique actif depuis 2010 et ayant sorti deux EPs et un album (Project 19 – 2013) avant ce Thanatopsis. Découvrant le groupe avec ce dernier, je ne m’attendais pas à recevoir en pleine face une telle tornade, puissante, complexe, chaotique mais aussi mélodique et très ouverte.

Dead Congregation – Sombre Doom (EP)

Bonne nouvelle, une nouvelle sortie des grecs de Dead Congregation en 2016! Voilà qui était inattendu, surtout en considérant qu’il leur avait fallu 6 ans pour accoucher de leur deuxième monstrueux album (Promulgation of the Fall). Seulement voilà, ce Sombre Doom, n’est en fait qu’un EP. Et un petit EP de 13 minutes 38, composé de deux titres seulement. C’est bien là la seule mauvaise nouvelle tant on se délectera de ces deux nouvelles incantations blasphématoires illustrées à nouveau par un artwork parfait, dans la continuité exacte des précédentes sorties du groupe.

Teramobil – Magnitude Of Thoughts

Formé en 2010 à Montreal, Teramobil est la rencontre de Mathieu Bérubé et Alexandre Dupras, deux membres d’Unhuman (death technique) et de Dominic « Forest » Lapointe, bassiste d’Augury/ex-Beyond Creation. Pour qui apprécie la scène canadienne, la lecture de ces noms est l’assurance d’avoir du metal extrême de qualité supérieure. Dès les premières mesures de « Terahertz », pas de tromperie sur la marchandise, ça va vite et ça tricote bien sur toute la longueur du manche de leurs instruments à cordes… mais aucune vocalise à l’horizon !

Cruz – Culto Abismal

Sentient Ruin Laboratories, un nom que vous lisez assez régulièrement sur nos pages. Le label californien ayant sorti de son chapeau une multitude de groupes depuis sa création et ne semble pas prêt de s’arrêter, et c’est tant mieux car leurs productions sont toujours d’excellente qualité. La preuve une fois de plus avec notre obscur groupe du jour, les espagnols de Cruz, mélangeant death old school bourru et crust cradingue, tout ce qu’on aime !

Vermin Womb – Decline

Les anciens Clinging To The Trees Of A Forest Fire menés par l’impressionnant Ethan McCarthy (chant, aussi chez Primitive Man) sont de retour après leur EP Permanence (2014), gros morceau (avec des grumeaux) qui nous avait mis quelques bons coups de pied au cul avec des chaussures de chantier pleines de boue. Decline vient donc nous remettre une deuxième couche, encore plus douloureuse…

Bölzer – Hero

Oh qu’il était attendu ce premier album des suisses de Bölzer… Après 3 EP, le duo se devait de concrétiser les espoirs placés en lui, notamment sur le fabuleux (2ème EP) Aura d’autant que sa dernière sortie en date, Soma, avait quelque peu douché les espoirs de certains (dont les miens). Le tandem allait-il réussir à accoucher de son premier album sans décevoir ses fans ?

Feral – Doomwalk

Rejeton de la prolifique scène noise/hardcore montpelliéraine, Feral est la réunion de membres de groupes familiers pour ceux qui suivent un peu les groupes du coin. On retrouve ici en effet des membres issus de Stuntman, Morgue, Morse et Burne, réunis ici pour une vision du gros son bien différente de leurs groupes originels.

Unyielding Love – The Sweat Of Augury

Un peu de sauvagerie pure en provenance de Belfast, ça vous branche ? (oui, elle figure même sur la cover la branche, trolol !) Car en dépit de son nom (qui signifie littéralement « Amour Inébranlable »), Unyielding Love donne dans tout l’inverse, un déversement de haine survoltée entre blasts, chaos, larsens. Pour schématiser, on a là de l’extrémisme musical qui se pare de bruits parasites pour faire mal aux conduits auditifs, et finalement aussi au reste de ton pauvre petit corps.