death/grind

Cattle Decapitation – The Anthropocene Extinction

Hautement respectés dans la sphère du metal extrême, les bouchers végétariens Cattle Decapitation font leur retour avec un septième album, tranchant toujours dans le lard… pardon dans le tofu. Pas de grand bouleversement à l’horizon: si vous avez apprécié Monolith Of Inhumanity, vous allez certainement vous délecter de The Anthropocene Extinction.

Alustrium – A Tunnel to Eden

Alustrium est une formation américaine originaire de Philadelphie et A Tunnel to Eden, étonnamment sorti en autoproduction indépendante par le groupe, est le deuxième album du groupe et c’est un sacré morceau qui nous est proposé, qui devrait intéresser les amateurs d’un death metal technique riche et progressif.
L’album est long, dense, un peu étouffe-chrétien en apparence (malgré quelques aérations bienvenues comme les deux interludes astucieusement placés, « Wander » qui enchaîne avec « Slackjaw » et « Lucid Intervals » après lequel déboule la grosse trilogie finale de l’album), car contrairement à un Between the Buried and Me auquel on pourrait sans problème techniquement comparer [...]

Atrament – Demo MMXV

Sentient Ruin ne chôme décidément pas et continue à dénicher des petits groupes gravitant autour de leur sphère de prédilection, à savoir le crust/sludge et assimilés. Cette fois-ci c’est au niveau local que le label a sorti un petit groupe qui n’en veut. Atrament est en effet un groupe originaire d’Oakland, Californie, qui sort un deux-titres sobrement nommé Demo MMXV.

Dendritic Arbor – Romantic Love

Quand tu perds foi en l’humanité, rien de tel qu’un peu d' »amour romantique » pour se remettre. C’est justement le programme de Dendritic Arbor, adepte des caresses du black metal et des bisous du grindcore pour un mélange trop choupinou.

Ambassador Gun – Tomb Of Broken Sleep

Après le très bon Golden Eagle (2012), le trio de grindeux du Minnesota Ambassador Gun remet le couvert avec Tomb Of Broken Sleep. C’est simple, ce troisième album reprend globalement les mêmes éléments qu’on avait pu percevoir auparavant – brutalité à vitesse supersonique alliée à une belle densité riffique et un sens mélodique qui accroche un minimum – mais y ajoute des éléments venus d’autres styles histoire de ne pas sonner trop redondant.

Immortal Bird – Empress/Abscess

Originaire de Chicago, Immortal Bird est un jeune groupe ayant sorti un EP en 2013 (Akrasia, mixé par un certain Kurt Ballou s’il vous plait !) avant de passer au long-format cette année avec ce Empress/Abscess. Influencé par bon nombres de styles issus du metal ou du hardcore, ce court album (cinq titres pour 31 minutes quand même, mixé par Colin Marston (Krallice, Behold… The Arctopus) cette fois, se révèle être une sacrée bonne surprise !

Years Of Abuse – The Social Order

Originaire d’Australie, Years Of Abuse est l’une des signatures les plus récentes de Holy Roar Records, label anglais parmi les plus intéressants en matière de hardcore (et assimilés), fief entre autres de Rolo Tomassi, Employed To Serve ou encore de feu-Pariso.

Radio mix – modern death

Arsis – Progressive Entrapment
Beyond Creation – Omnipresent Perception
Centaurus-A – Arson
Gorod – Carved in the Wind
Job For A Cowboy – Tarnished Gluttony
Martyr – Silent Science
Revocation – Teratogenesis
Son of Aurelius – A Champion Reborn
The Faceless – XenoChrist
Vektor – Venus Project

Sulphur Aeon – Gateway to the Antisphere

Ils avaient marqué la fin de l’année 2012 et le début de l’année 2013 chez les amateurs de death metal, les allemands adorateurs de Cthulhu, Sulphur Aeon. Il faut dire que dans le genre « grosse sortie de death metal » ravageur, Swallowed by the Ocean’s Tide se posait clairement en patron, tant musicalement qu’esthétiquement (avec une pochette absolument magnifique). Pour un premier véritable album, on était déjà pas bien loin du coup de maître. Autant dire donc que ce nouvel album des teutons sorti il y a peu chez Van Records était attendu de pied ferme, et l’attente était d’autant [...]

Unrest – Grindcore

Grindcore, comme le Port-Salut, c’est écrit dessus. Pas de mystère quant au style pratiqué par Unrest. Les mecs, basés entre New York et la Pennsylvanie, revendiquant Nasum comme principale influence sortent enfin un premier album, enfin car leur premier enregistré en 2011 n’aura finalement jamais vu le jour. Le trio (comprenant des membres de Woe et de TrenchRot) aura su patienter jusqu’en 2014 afin de le réenregistrer avec un meilleur son avant de le sortir cette année.