emo/screamo/noise

Dimitree – Id/Ego/Superego

Les mathcoreux toulousains Dimitree sont de retour trois ans après leur Nine Lives, premier album de mathcore touffu influencé notamment par The Dillinger Escape Plan et autres joyeusetés qui aiment tricoter leurs guitares et déstructurer tout ce qu’ils peuvent. Id/Ego/Superego prend la même option, enfin en apparence…

Like Pacific – Distant Like You Asked

Après le sympathique EP éponyme ayant servi d’amuse-bouche l’an dernier, Like Pacific remet le couvert pour un repas un peu plus consistant cette fois: un premier album long-format où l’on retrouve intacte la patte du groupe canadien, un mélange de pop-punk, d’emo et de quelques parties plus hardcore (un peu de chant « crié » quoi).

Fall Of Minerva – Portraits

Quand on découvre un nouveau groupe ayant l’appellation « post-hardcore », difficile de savoir désormais à quoi on a affaire: à sa version première du nom (initiée par Quicksand entre autres), à sa version sludgy atmo ou bien à sa version ricaine qui mixe metalcore et emo ? Fall Of Minerva et son nouvel album pencheraient plutôt vers la seconde option mais…

Graf Orlock – Crime Traveller

Comme promis dans ma chronique du dernier album de Ghostlimb, voici venir celle du nouvel album de Graf Orlock, second groupe du vocaliste Jason Schmidt (épaulé par Karl Bournze derrière le micro). Si autant l’album de Ghostlimb montrait une certaine prise de risque donc une évolution, rien de neuf sous le soleil du comte Nosferatu (Graf Orlock étant le véritable nom du fameux vampire) car furie grindcore (mais pas que) barrée et samples de films sont une nouvelle fois au menu.

Plebeian Grandstand – False Highs, True Lows

Si Lowgazers (2014) avait mis du temps pour me convaincre, la bascule du hardcore chaotique vers le black metal ayant rendu le second album de Plebeian Grandstand bien difficile à apprivoiser, ce False Highs, True Lows poursuit deux ans plus tard cette exploration de « l’art noir » en occultant (presque) tout son passif hardcore. Une suite de l’évolution des toulousains les plaçant désormais en tête de gondole du black metal made in France.

Unru – Als Tier Ist Der Mensch Nichts

Qui a dit qu’un album de black metal devait obligatoirement avoir sa cover pleine de squelettes avec un logo illisible sur fond de forêt ? Sans logo et hors de tout cliché, celle du dernier Unru pourrait être digne d’un projet d’arts plastiques de collégiens sur le thème du corps humain, mais en la regardant d’un peu plus près, celle-ci se révèle plutôt dérangeante, et au vu du son produit par les allemands, on peut dire qu’elle colle plutôt bien (comme la Uhu ayant servi à sa réalisation).

Blood Youth – Closure

Même pas un an après Inside My Head, premier EP oscillant entre le sympa et le trop prévisible, les anglais de Blood Youth reviennent avec quatre nouveaux titres dans ce Closure, un EP ayant une cover quasiment identique à son prédécesseur, un mauvais signe concernant aussi son contenu ?

Can’t Swim – Death Deserves A Name

Can’t Swim est un tout jeune groupe formé l’an dernier dans le New Jersey, un groupe de quatre potes lambda repérés par Pure Noise Records pour la sortie de leur premier EP Death Deserve A Name. Au vu du label, pas trop de surprise à avoir quant au style pratiqué, la pop punk est de mise mais la version de ces mecs qui coulent (vu qu’ils ne savent pas nager) sort un peu des clichés, du moins au début.

Basement – Promise Everything

C’est avec joie que l’on a reçu la nouvelle du retour aux affaires de Basement en juin 2014. Le groupe anglais a en effet décidé de finalement sortir de son hiatus entamé au moment de la sortie de son excellent second album Colourmeinkindness (2012). Un EP (Further Sky, 2014) et un an et demi plus tard, voici que sort Promise Everything, le troisième véritable album du groupe, un condensé de puissance et de mélodies so 90’s. Qui tient ses promesses ?
Ils promettent tout, et effectivement ils les tiennent ces promesses ! Ce nouvel album marque d’abord une certaine [...]

Terrible Love – Change Nothing EP

Apparaissant en ce début d’année 2016, Terrible Love n’est pourtant pas un groupe débarquant de nulle part. Le jeune groupe londonien compte en effet en ses rangs des membres de groupes étant (ou ayant été car nombre d’entre eux ont splitté) très reconnus dans le microcosme hardcore britannique. Ainsi des membres de Bastions, Goodtime Boys, Funeral For A Friend, Crocus et Grappler (oui, c’est un line-up plutôt excitant !) ont donc décidé de fonder ce nouveau groupe au propos à forte teneur émotionnelle (comme nombre de leurs groupes originels).