hardcore/punk

Year Of The Knife – No Love Lost

Quelques mois après l’expéditif et implacable EP Dust To Dust, Year Of The Knife fait enfin son retour avec un premier album sous sa nouvelle mouture. Une sortie cependant ternie par de tragiques évènements ayant eu lieu en juin dernier. Si vous n’avez pas suivi les news ou leurs réseaux, vous ne savez sûrement pas que le groupe a connu un terrible accident de tour bus, laissant sa chanteuse Madison Watkins grièvement blessée, notamment d’un traumatisme crânien (les autres membres étant eux aussi blessés mais à un degré moindre). Une situation donnant à la sortie de ce No Love [...]

Koyo – Would You Miss It?

Valeur montante de la scène pop-punk/emo/hardcore mélodique originaire de Long Island, Koyo a été monté par d’anciens SeeYouSpaceCowboy ayant décidé de jouer sur la fibre nostalgique. Would You Miss It? se révèle complètement comme un condensé de tout ce qui fonctionnait dans le(s) genre(s) fin 90’s/début 2000.

Phantom Bay – Underground

Jeune formation allemande (de Brême) étant apparue l’an dernier avec un premier album (éponyme), ce dernier a permis à Phantom Bay de le défendre sur scène, et pas avec n’importe qui ! En effet, le jeune groupe a ainsi pu ouvrir pour Militarie Gun (l’une de leurs influences les plus notables) ou Turnstile, ce qui est assez crédible sur une carte de visite. De retour avec un nouvel EP nommé Underground, Phantom Bay poursuit dans sa version personnelle du hardcore mélodique mais avec une légère évolution.

Svartkonst – May The Night Fall

Svartkonst, c’est le projet solo de Rickard Törnqvist, chanteur du très bon (et trop méconnu) groupe de sludge/post-metal suédois Switchblade. Alors que ce dernier n’a rien sorti depuis 2016, le vocaliste s’est alors attelé à ce projet, ayant déjà sorti deux albums – Devil’s Blood en 2018 et Black Waves deux ans plus tard – qui comme leurs noms l’indiquent (un peu), évoluent entre black et death metal. Et quand une personne reconnue pour son boulot sur les atmosphères immersives (Switchblade en contenant beaucoup) s’attaque à du metal extrême, vous pouvez être sûr qu’une certaine sensibilité y sera présente. [...]

Capra – Errors

Capra est de ces groupes ayant réussi en l’espace d’un seul album (End Transmission – 2021) à trouver un son « signature » au point d’être désormais parfaitement reconnaissable au milieu d’une scàne hardcore pourtant sur-saturée. Une qualité autant due a un sens aiguisé du riff nerveux rejoignant la hargne punk et les attaques métalliques, et par la voix aussi écorchée que désabusée de sa chanteuse Crow Lotus.

Summer vibes… (mini-chros estivales)

Et en un clin d’œil, l’été est parti (même si l’on en a pas trop l’impression vu les chaleurs persistantes quasi partout) et octobre est déjà arrivé… Mais revenons un peu en arrière où, entre deux parties de pétanque avec vos voisins de camping ou séances de baignade prolongées pour cause de chaleur extrême, beaucoup ont décroché des sorties estivales. Alors certes, leur nombre a peut-être été un poil moins dense que le reste de l’année mais quelques albums intéressants s’y trouvent. Retour sur quelques uns…
Oxx – The Primordial Blues (Nefarious Industries)

Les groupes danois ont vraiment [...]

Karras – We Poison Their Young

Trio expérimenté constitué de Yann Heurtaux (guitare, Mass Hysteria), Etienne Sarthou (batterie, ex-Aqme, Deliverance) et Diego Janson (chant/basse, Sickbag), Karras est actif depuis 2017 et compte déjà un album à son actif (None More Heretic – 2020). Pour leur seconde offrande, le groupe s’est à nouveau amplement inspiré de L’Exorciste, film culte a qui le groupe doit d’ailleurs son nom puisque le personnage du prêtre se nomme Damien Karras.

’68 – Yes, and…

Une chose est sûre, c’est toujours très alléchant d’avoir un « this is our heaviest album » comme première déclaration d’un groupe sur la fiche promo de sa nouvelle fournée, mais est-ce bien vrai à chaque fois ? (Vous avez quatre heures). Plus sérieusement, ’68 sort là son quatrième album, toujours sous forme de duo avec l’inénarrable Josh Scogin (chant/guitare, ex-Norma Jean/The Chariot) et le batteur Nikko Yamada (arrivé en 2017), cherchant à nouveau à concilier rock dans sa forme la plus crue et nostalgie chaotique.

Harm’s Way – Common Suffering

Mine de rien, Posthuman, le dernier véritable album de Harm’s Way remonte à déjà cinq ans (si l’on excepte les rééditions de ce dernier puis d’Isolation), ce qui fait quand même un moment ! Et si le groupe (enfin surtout son vocaliste) est devenu malgré lui un meme via une collection de vidéos plutôt amusantes, Common Suffering vient remettre les choses à leur place en délivrant un hardcore bien énervé, baigné de noirceur et d’ambiances indus.