indus/cybermetal

Genus Ordinis Dei – The Middle

Amusant de constater que les groupes italiens qu’on me propose actuellement officient dans exactement la même veine. Sorti une première fois en 2013 en autoproduction, The Middle, premier album des italiens Genus Ordinis Dei (GOD pour les intimes) ressort trois ans plus tard via le label danois Mighty Music. Officiant dans un death moderne annoncé symphonique, on aurait pu s’attendre à un ersartz de Fleshgod Apocalypse, il y a certes un peu de ça mais on a en réalité affaire à quelque chose de plus proche de leurs compatriotes Subliminal Fear, dont le décevant dernier album a été chroniqué [...]

Subliminal Fear – Escape From Leviathan

Jamais je n’avais eu la chance (?) de poser mes oreilles sur Subliminal Fear auparavant, ce groupe italien est pourtant actif depuis maintenant 15 ans et a réalisé deux albums auparavant (le dernier étant sorti en 2012). Pour ce Escape From Leviathan, le groupe de Bari compte surtout sur ses invités (Guillaume Bideau de Mnemic et One-Way Mirror, John Howard de Threat Signal et Lawrence Mackrory de Darkane) et sur son artwork (signé Seth Siro Anton de Septicflesh) pour rameuter les auditeurs, plein de beau monde pour un album pourtant malheureusement anecdotique.

Health – Death Magic

Hein? C’est pour quoi? Ah oui le nouvel album de Health c’est vrai… On a beau prévoir une permanence estivale (désolé Beunz c’est tombé sur toi cette année), on n’est pas à l’abri d’être dérangé pour ce genre d’actualité brûlante. Il faut dire qu’on l’attendait de pied ferme ce nouvel album des américains déclarés un peu trop vite prodiges et nouveaux leaders d’une scène arty/indus pourtant inexistante, après la sortie d’un honnête, mais franchement trop brouillon encore premier album (Get Color).

Anaal Nathrakh – Desideratum

Y a-t’il un pilote chez Anaal Nathrakh ? Non parce que cela fait plusieurs albums que le groupe anglais semble être sur pilote automatique, livrant une recette certes maitrisée, mais désormais sans surprise, voire sans passion. Et ce n’est malheureusement pas avec Desideratum, leur 8e album, que le duo va bouleverser ses habitudes…

Ritual Howls – Turkish Leather

Ritual Howls est un trio originaire de Detroit qui propose un melting pot d’influences tout à fait savoureuses et habilement assimilées.
Proposant 8 titres sombres, incantatoires, le groupe donne dans un post-punk à synthé avec une boite à rythmes qui donne la cadence (majoritairement mid-tempo) tandis que la basse vrombissante de Ben Saginaw, élément essentiel du dispositif, se cale en arrière-plan et qu’une guitare cristalline rappelle par moments un the XX décharné (flagrant sur l’excellent « Helm ») voire un True Widow pour ses accents americana (« The Taste of You »).

Veilburner – The Three Lightbearers

Veilburner est un jeune projet monté du côté de la Pennsylvanie par deux mecs aux pseudos évocateurs: Chrisom Infernium (chant) et Mephisto Deletorio (tout le reste), avec de tels pseudos, nul doute permis, nous sommes dans le metal extrême. Bingo ! The Three Lightbearers nous plonge dans un univers death/black très alambiqué, aux attaques tantôt très techniques, tantôt plus portées sur les ambiances.

Fartbarf – Dirty Power

Originaire de Los Angeles, Fartbarf (quel nom, mes aïeux !) est un trio n’ayant pas vraiment la gueule de l’emploi. Officiant grimés avec des masques d’hommes préhistoriques plutôt dégueulasses ainsi que des combinaisons blanches (souvent estampillées NASA), le groupe aurait pu nous la jouer metal façon Slipknot mais non, ce serait plutôt du côté de Daft Punk qu’il faudrait aller voir (une autre comparaison de masqués).

ART 238 – Atavism (EP)

ART 238 est un combo français qui balance une mixture bien vicelarde, mélange d’indus et de métal extrême. On pense à un Red Harvest ou un old Fear Factory qui auraient passé pas mal de temps à cotoyer des groupes de metal extrême entre death et black. Atavism n’est pas leur première sortie puisque les rennais avaient déjà sorti en 2013 un premier album intitulé Empire of the Atom.

Tyrant Of Death – Ascendancy

Alex Rise est un mec sacrément étonnant. Ce canadien est seul aux commandes du vaisseau Tyrant Of Death qu’il pilote depuis quelques années. Ultra prolifique, le jeune homme en est déjà à sa quinzième sortie officielle (oui, ça calme). Ascendancy est donc le cru 2014 de Tyrant Of Death, projet affilé (pour une raison qui m’échappe un peu) au djent mais qui mélange en réalité metal extrême et indus (titillant même la drum’n bass de façon récurrente), une signature sonore quelque peu modifiée sur ce nouvel album puisque celui-ci ne contient que cinq compos. Oui mais cinq compos dépassant [...]