metal/hardcore

Septa – The Lover

Nous arrivant tout droit d’Odessa (Ukraine), Septa nous offre (littéralement puisque c’est en téléchargement gratuit sur Bandcamp) un EP particulièrement intéressant avec The Lover. Assez difficilement classable, le groupe emprunte des éléments de différents styles pour un résultat final singulier et surprenant.

Colossus Of Destiny – In Lesser Brightness

Colossus Of Destiny est un groupe parisien ayant sorti deux EPs auparavant. In Lesser Brightness est considéré comme le premier véritable album du groupe, pourtant celui-ci n’est composé que de six titres pour une durée d’un peu moins 30 minutes. Un choix un peu étrange mais sûrement volontaire afin de marquer le coup: le combo connaissant un revirement de personnel derrière le micro. Un nouveau départ gagnant ?

Those Bloody Arms – S/T

Formé en 2010 à Orléans, Those Bloody Arms est un groupe souhaitant faire passer un message alarmiste via le hardcore/metal. « Le sang sur les mains des responsables, des dirigeants, des puissants, des acteurs passifs… Des poings qui se dressent… Des bras qui protègent, qui consolent malgré les blessures… », voilà le topo revanchard très actuel annoncé par la fiche promo.

After The Burial – Wolves Within

Au fil des albums, After The Burial a su s’imposer au sein d’un style duquel on ne compte plus les nouveaux groupes ces derniers temps: le djent/metalcore rebaptisé sumeriancore. Parti à ses débuts d’un metalcore déjà technique mais plus commun, le quintet de Twin Cities, Minnesota, a connu quelques revirements d’effectif (deux fois de chanteur notamment) pour ensuite verser dans quelque chose de plus percutant et un poil progressif, et Wolves Within ne dérogera pas à cette règle…

Jack The Stripper – Raw Nerve

Jack The Stripper aura mis le temps pour donner une suite à son Black Annis. Quatre ans exactement. Le groupe originaire de Melbourne officie dans un mathcore bien lourd, un peu comme si The Chariot ou The Dillinger Escape Plan s’étaient affublés d’un son métallique tout ce qu’il y a de plus pesant.

The Armed – split avec Tharsis They

The Armed est un groupe décidément trop confidentiel. Ce groupe à la discographie irréprochable (gracieusement offerte au téléchargement libre sur leur Bandcamp) mériterait vraiment de connaitre un destin à la Dillinger Escape Plan ou Converge. Chaotique (mais pas trop) et mélodique (mais pas trop), le groupe de Detroit revient cette fois dans un split avec Tharsis They, autre valeur montante du mathcore « made in Michigan ».

Breakdown Of Sanity – Perception

Réfractaires au metalcore, vous pouvez passer votre chemin ! En effet, Breakdown of Sanity est un groupe accumulant tous les poncifs du genre. Comme leur nom l’indique, le breakdown occupe une place privilégiée dans la musique des suisses au profit d’un metalcore tout ce qu’il y a de plus générique au premier abord. Et pourtant…

Czar – No One is Alone if No One is Alive

Les groupes ayant choisi le même nom, toute une histoire ! Il est en effet parfois délicat de savoir à qui on a affaire entre, par exemple, le Disgorge mexicain et le Disgorge ricain, lorsque l’on tombe par hasard sur un de leurs morceaux sur youtube. Le genre de confusion dont j’ai moi-même été victime concernant Czar. M’attendant à découvrir la nouvelle livraison des fous furieux de Tacoma, j’ai eu la surprise d’entendre un son plus massif, un groove bien différent de ce que le groupe propose habituellement. Vous la voyez venir, j’étais en train d’écouter le nouvel album [...]

Calvaiire – Forceps

Après Rigorisme, prometteur EP sorti l’an dernier, Calvaiire (toujours composé de membres de Birds In Row, As We Draw et le patron de Throatruiner au micro) passe aux choses sérieuses avec Forceps, premier album que j’attendais ardemment. Avant de parler concrètement de son contenu, parlons de ses atours: ce nouvel album est agrémenté d’un joli artwork orné d’une gravure. Une volonté assumée de prendre des apparats black metal signifiant un bouleversement au niveau musical ? Pas vraiment heureusement.

Weekend Nachos – Still

Mine de rien, Weekend Nachos creuse son sillon au sein de la scène hardcore ricaine. Posté sur le versant extrême du genre (celui influencé par le grind, le crust et le powerviolence), le combo originaire de Chicago ne bouscule pas trop ses habitudes perçues lors de ses précédentes livraisons, mais les fait évoluer tranquillement vers quelque chose d’un peu plus digeste…