post hardcore/sludge

Globe And Beast – Grandfather’s Axe

Si vous cherchiez du hargneux, Globe And Beast pourrait vous rassasier pour un bon moment. Pour leur premier album, ces jeunes californiens frappent en effet un grand coup. Aucun état d’âme, ni sentiment, nos cinq bûcherons créent un mur dissonant d’un hardcore nourri au chaos maltraité par le doom.

All Pigs Must Die – Nothing Violates This Nature

On prend les mêmes et on recommence. Troisième sortie pour All Pigs Must Die qui est ce qu’on peut qualifier un all-star band d’un fort beau pedigree: Ben Koller (Converge) est toujours en colère derrière ses fûts, Kevin Baker (The Hope Conspiracy) éructe toujours d’une voix pétrie de désespoir tandis que les deux autres cavaliers sanguinaires participant au groupe (Adam Wentworth et Matt Woods de Bloodhorse), bien que moins impressionnants sur l’affiche, ne sont pas en reste lorsqu’il faut faire du boucan au triple galop.

Sofy Major – Idolize

Deux ans après un convaincant Permission to Engage, suivi par un split avec Membrane tout aussi puissant, les clermontois de Sofy Major reviennent aux affaires pour un second album.

Locktender – Kafka

« Un aphorisme est une pensée qui autorise et provoque d’autres pensées, qui fraye un sentier vers de nouvelles perceptions et conceptions ». Locktender, jeune groupe qui monte ayant participé à moult splits (avec Cassilis, Brighter Arrows ou encore l’an dernier au 4-way split avec Coma Regalia, Oaken et Wounded Knee), a décidé d’axer le propos de son premier album sur Les aphorismes de Zürau de Franz Kafka (dont on célèbre par ailleurs l’anniversaire ces jours-ci), écrits pendant l’hiver 1917-1918 et publiés à titre posthume en 1931.

Heartless – Certain Death

Un peu moins de deux ans après le percutant Hell is Other People, Heartless remet le couvert avec un nouveau 7″. Le groupe de Pittsburg ne s’est pas calmé entretemps, loin de là !

Steak Number Eight – The Hutch

Qu’est-ce qui peut bien passer par la tête des membres d’un groupe pour avoir l’idée saugrenue de se baptiser « Steak Numéro 8 »?  On imagine avec peine le déroulé de la réunion qui a donné lieu à une intense réflexion pour aboutir à… ça. On en a vu des patronymes débiles (souvent dans le math-rock, pensez à Papaye, Pneu, Cheveu, et autres), mais celui-là se classe indubitablement en bonne place dans le top… On mettra ça sur le compte d’une private joke après un soir de beuverie en attendant d’avoir peut-être un jour le fin mot de l’histoire… [...]

Eibon – II

Trois ans après Entering Darkness, chroniqué en ces pages par mon collègue Krakoukass, revoici les parisiens d’Eibon avec un second album sous le bras. Ce dernier, sobrement appelé II, n’est étonnamment composé que de deux morceaux. Avant de hurler à la fumisterie, il est opportun de jeter un œil à la durée desdits morceaux, et là ça annonce du costaud puisqu’ils font respectivement 19 et 24 minutes !

400 The Cat – Stf Helix Nebula

Composé de gens de Morgue et Superstatic Revolution, les alésiens de 400 The Cat ne sont pas des nouveaux venus dans le microcosme noise hardcore sudiste. Formé en 2009, le groupe a notamment sorti un split en compagnie d’une autre valeur sûre du noise hexagonal, The Royal McBee Corporation, et passe aujourd’hui au long format avec ce Stf Helix Nebula.

Rorcal – Vilagvege

S’il reste des survivants à l’abyssal Heliogabalus, la précédente offrande du groupe qui n’est constituée que d’une unique piste de 70 minutes de doom suffocant, ceux-ci peuvent se réjouir du retour du Rorcal. Les suisses sont en effet sortis de leur gouffre pour mieux y retourner, cette fois avec un peu de feu directement importé des enfers…

The Ocean – Pelagial

Il a finalement fallu l’accepter. Difficile au début venant d’un groupe qu’on aime autant que The Ocean, mais c’était ça ou renoncer définitivement à suivre le groupe – ce qui était d’ailleurs une option tout à fait envisageable, qui se profilait de plus en plus me concernant.