post-rock/math rock

The Timeout Drawer – Alone

The Timeout Drawer, un groupe découvert par harsard grâce à leur joli nom sur Internet. Un groupe qui m’a scotché dès la première écoute.
The Time Out Drawer est un groupe US parmis tant d’autres mais lui offre quelque chose d’autre: il fait simple et il touche. Il touche là où ça fait du bien, en sortant claviers et ambiances tamisées (« Man Must Breathe », « With Cold Feet, and a Warm Heart »). Il touche là où ça fait mal, en poussant la voix, en accélérant légèrement le tempo (« Come any Closer, and You’ll feel my claws », « The Exorcist »).
Leur musique [...]

The Mars Volta – Amputechture

Les revoilà, un an et demi après un Frances The Mute qui aura pu en laisser certains sur la touche, The Mars Volta, décidément prolifique (ils est sorti entre temps un live un poil décevant, Scabdates), sort son troisième disque studio, celui de la consécration en général. La bande d’Omar Rodriguez et de Cédric Bixler Zavala ne laisse pas à ses fans le temps de respirer. Tant mieux dirons les uns, plus il y en a, plus c’est bon, dommage dirons ceux à qui un an et demi n’a pas suffi pour arriver au bout de tous les méandres [...]

Red Sparowes – Every Red Heart Shines Toward the Red Sun

Battons le fer tant qu’il est chaud! Every Red Heart Shines Toward the Red Sun est déjà la deuxième parution de Red Sparowes en deux ans, sans compter les splits avec Gregor Samsa et Grails. Une cadence effrenée pour ce groupe logé à l’enseigne Neurot Recordings. Forte d’un premier album personnel et accompli qui lui avait permis de se placer en marge si ce n’est au-dessus d’un bonne partie de la scène instrumentale, l’équipe désormais épaulée à plein temps par Greg Burns compte bien faire valoir ses mérites en tant que groupe à part entière.
At the Soundless Dawn [...]

Sigurd – Doppelganger

Sigurd est un groupe issu de la scène Lausannoise et a sorti son 1er album en mai 2006 sur le label Gentlemen Records (Favez, Magicrays, Appleseed Cast). L’entité à deux têtes, composée d’anciens membres de Chewy (ce groupe de power pop-rock Lausannois à splitté en 2003 et a aussi donné naissance à Pendleton, projet solo de l’ancien chanteur), s’est enfermée 6 mois dans son local de répétition afin de composer les morceaux de Doppelgänger. Le groupe passera ensuite le mois de décembre 2005 au studio Bellefontaine à Lausanne, afin de mettre ses créations en boîte, sous l’œil averti de [...]

Kwoon – Tales and Dreams

Sur les quelques chroniques de Tales & Dreams que j’ai consultées suite à des conseils avisés, les qualificatifs de post-rock et de Sigur Rós revenaient inlassablement, tant et si bien que mon excitation initiale fut largement tempérée tant le genre tend à s’essoufler et l’intêret que je lui porte avec. Quant à Sigur Rós, leur deuxième et troisième albums me sont tellement chers qu’un clône, même de qualité, ne pourrait m’enthousiasmer. Pourtant, après reception de l’album, et une demi douzaine d’écoutes appliquées, j’étais assez enthousiaste… et je le suis toujours. Sans doute possible, la thèse du parallèle gratuit tient [...]

Goodbye Diana – Mobilhome

Des petits groupes français sortis de nulle part qui nous pondent tout d’un coup un album remarquable, j’ai l’impression qu’il en apparaît de plus en plus en particulier dans le sud ouest. Que ça soit à Bordeaux, Toulouse ou ici à Montpellier, on décèle une légère (n’exagérons pas) effervescence rock.
Goodbye Diana est donc un quatuor montpelliérain de rock instrumental rafraîchissant, qui entremêle les riffs rapides et surchargés en notes de 2 guitares et d’une basse, affranchies des contraintes de structures qu’implique un chant, les notes virevoltent, ça slide, ça tapote, les riffs évoluent sans interruption, , les mesures [...]

Kafka – Kafka

L’Art est, comme la prière, une main tendue dans l’obscurité, qui veut saisir une part de grâce pour se muer en une main qui donne. (Franz KAFKA)
Absurde aurait été de croire que le genre post-rock souffrirait à la longue d’un manque de créativité ! Kafka le métamorphose en une hydre psychédélique confrontée à des affres musicales oniriques trop rarement explorées.
Rythmique cardiaque et pulsative, asthmatique… l’hypnose vous assaille, imparable ! Des larsens lacèrent vos sens et vous entraînent dans un vertige de sensations sonores complexes, envoûtantes. Les gammes ici se jouent de vous, elles tissent des crescendo ombrageux [...]

Gregor Samsa – 55 12

Gregor Samsa ou le post rock dans toute sa splendeur. C’est ici un disque contemplatif que vous vous apprêtez à découvrir; Un disque avec ce qu’il faut de pesanteur, de fumigène, de grâce et de beauté pour nous faire perdre pied plus que l’espace d’un instant. Un condensé excellemment digéré de toute une tradition.
Leur précédent EP 27:36 avait fait grande impression et avait été salué par la presse spécialisée. Cet album est tout aussi remarquable, voire même davantage. En effet, les américains charment sans mal grâce à une formule empruntant autant à l’ambiant, à l’indie, au shoegazing et, [...]

Mono – You Are There

You Are There est déjà le quatrième album de Mono. Les nippons n’ont pas chômé depuis leur début. Ils ont su rapidement se faire une place de choix dans le paysage mondial du post rock en tant qu’interprètes talentueux du genre, à défaut d’y avoir apporté une touche de nouveauté.
Le groupe s’est-il décidé à changer son image de suiveur avec cet album? Il semble que non. On revisite encore une fois un rock instrumental, cinématographique. Un rock tout autant sculpteur sensible, qu’écrivain naturaliste, peintre impressionniste, ou même abstrait; selon votre humeur, votre préférence. On revisite mais, ô [...]

Sweek – The Unbelievable Cinematographic Crash

Sweek c’est joli. C’est du post-rock avec des ornementation aux violons , des guitares pleines de delay, de la clarinette, des cuivres, de l’accordéon. Pas trop d’ornementations quand même parce que cela reste assez brute. L’instrumentation assez large ne gangrène pas l’effet de fraîcheur, bien au contraire. Elle fait mousser, elle rend effervescent.
Sweek c’est moins quasi-silencieux qu’auparavant, où ça sentait le Godspeed You! Black Emperor à plein nez. Les violons ne font pas que poser une couche de fond, ils ont un vrai travail rythmique (« Thanx for Sundays »), tout comme la batterie qui ne [...]