post-punk/coldwave

VR SEX – Rough Dimension

Trois ans après le frustrant Human Traffic Jam (EP gloubiboulga entre hits et expérimentations assez peu intéressantes), VR SEX tient sa revanche et vient balayer cette semi-déception avec son premier long-format ! Car Rough Dimension propose neuf titres (en réalité huit car « Cyber Crimes » est un court interlude) parmi les plus entêtants que le trio ne nous a jamais offerts. Noel Skum (aka Andrew Clinco de Drab Majesty qui a mélangé ironiquement les lettres d’Elon Musk) et ses acolytes Z.Oro (Aaron Montaigne de Antioch Arrow) et Mico Frost (Second Skin) ont ici bossé avec Ben Greenberg (Uniform) qui a [...]

Greg Puciato – Mirrorcell

Depuis que The Dillinger Escape Plan n’est plus, Greg Puciato participe à des projets tels que Spylacopa, Killer Be Killed ou encore The Black Queen, ouvrant ses envies artistiques à d’autres courants que le mathcore. Pour son second album sous son propre patronyme (après Child Soldier: Creator Of God, sorti en 2020), le prolifique vocaliste y met tout ce qu’il possède, ses mélodies vocales immédiatement reconnaissables et quelques hurlements/modulations vocales comme à la bonne époque.

Baron Fantôme – La Nuit Fantastique

Throatruiner semble tourner peu à peu gothique. Comme l’attestent des sorties telles que les derniers Future Faces ou Bière Noire (où l’on retrouve la tête pensante dans Baron Fantôme), le label nantais aime sortir de l’ultra violence pour s’orienter dans des univers plus singuliers, où post-punk/coldwave/death rock façon 80’s côtoie des lyrics à la poésie mélancolique toute personnelle.

Attic Birds – Let’s Talk About People

Groupe nordiste (de Lille) fêtant ses dix ans d’existence, Attic Birds aura pris un peu de temps avant de s’y mettre mais semble désormais rattraper le temps perdu. En effet, le groupe a sorti son premier EP Colourbreak en 2019 et voici Let’s Talk About People, premier long-format d’un indie rock piochant ses influences chez la crème de la scène U.S.

Sons – Sweet Boy

Ces Fils-là sont belges, provenant de Flandres (au Nord de la Belgique, pas loin d’Anvers) et ont peut-être déjà été sous votre radar avec leur premier album Family Dinner (2019). Si ce n’est pas le cas, vous pourrez le tester après ce Sweet Boy et juger de l’évolution entre les deux opus. En ce qui concerne la production de ce dernier, sa conception a été un peu complexe: façonné durant la pandémie, produit à distance avec le producteur australien Michael Badger-Taweel, ce nouvel album façon « télétravail » bénéficie d’un son garage abrasif allant de pair avec l’énergie déployée par Sons.

Tempers – New Meaning

Si l’envie vous prenait d’aller faire un tour à pied la nuit, voici la bande sonore qu’il vous faut ! Pour son quatrième album, le duo Jasmine Golestaneh (chant)/Eddie Cooper (synthés) nous convie à une déambulation nocturne sur fond d’une synthpop typée 80’s, au jeu sur les échos rendant ce New Meaning tellement obsédant.

Drug Church – Hygiene

Avec une cote de popularité en augmentation constante, surtout après des tournées sur lesquelles le groupe était bien entouré (j’ai eu la chance de les voir en live il y a quelques années en compagnie de Title Fight) et un Cheer (2018) sonnant toujours aussi bien quatre ans après, autant dire que Drug Church était attendu au tournant avec ce quatrième album !

Violence – Area Sub Rosa

Avec leur son à la croisée du crust et du blackened hardcore cathartique (matérialisé dans leur très bon dernier album en date The Coldest Place Is Within Myself – 2018), les danois de Woes ont apparemment décidé de calmer leurs ardeurs. On retrouve chez Violence leurs membres dont les envies semblent aujourd’hui d’aller dans des émotions diamétralement opposées.

Mary Cream – Pulse

Pulse est la première offrande de Mary Cream, projet solo d’un certain Gabriel Apostolidis (grec vu son nom ou franco-grec puisque basé à Paris) qui entend faire cohabiter des influences plutôt variées entre metal, post-punk ou encore electro. Présenté ainsi, le mélange peut sembler un peu casse-gueule mais il apparaît totalement maîtrisé par sa tête pensante.

Cloakroom – Dissolution Wave

Cloakroom célèbre ses dix ans avec ce Dissolution Wave et vient par la même occasion briser cinq ans de silence après le très bon Time Well. Toujours chez Relapse, le trio originaire de l’Indiana revient à nouveau avec son shoegaze si personnel agrémenté de space rock au fuzz maousse, présentant pour l’occasion un concept particulier abordant la question de l’humanité, de l’art, de l’abstrait, tout ça avec une narratologie du côté de la cosmologie.