post-punk/coldwave

Pencey Sloe – Neglect

Autrefois trio, Pencey Sloe est devenu duo peu avant la sortie de ce Neglect. Le groupe parisien articulé autour de sa chanteuse/guitariste/bassiste/claviériste Diane Pellotieri a connu le départ de deux membres compensé par l’arrivée d’un seul, en l’occurrence du batteur Clément Hateau qu’on connaissait déjà chez Lodges (qui nous manque beaucoup). Un line-up renouvelé pour un second album (après Don’t Believe Watch Out – 2019) de dreampop/shoegaze aux contours aussi sombres qu’enivrants.

Blacklist – Afterworld

Les différentes périodes de confinement ont marqué beaucoup de gens, les musiciens reclus y compris. Joshua Strachan, chanteur officiant aussi chez Vaura, a apparemment pas mal souffert de cet isolement mais a finalement décidé de contrebalancer cette sensation, bien décidé à transformer cette expérience négative en idées positives, d’où le concept d’Afterworld.

Talk Show – Touch The Ground

Talk Show est un jeune quartet londonien dont la popularité a fortement augmenté il y a deux ans avec l’EP These People (dont des titres ont été même diffusés par la BBC). Jouant un post-punk respectant les fondamentaux du genre, les anglais y ajoutent leur touche personnelle, soient une énergie et une modernité sonique qui le rendent particulièrement accrocheur.

VR SEX – Rough Dimension

Trois ans après le frustrant Human Traffic Jam (EP gloubiboulga entre hits et expérimentations assez peu intéressantes), VR SEX tient sa revanche et vient balayer cette semi-déception avec son premier long-format ! Car Rough Dimension propose neuf titres (en réalité huit car « Cyber Crimes » est un court interlude) parmi les plus entêtants que le trio ne nous a jamais offerts. Noel Skum (aka Andrew Clinco de Drab Majesty qui a mélangé ironiquement les lettres d’Elon Musk) et ses acolytes Z.Oro (Aaron Montaigne de Antioch Arrow) et Mico Frost (Second Skin) ont ici bossé avec Ben Greenberg (Uniform) qui a [...]

Greg Puciato – Mirrorcell

Depuis que The Dillinger Escape Plan n’est plus, Greg Puciato participe à des projets tels que Spylacopa, Killer Be Killed ou encore The Black Queen, ouvrant ses envies artistiques à d’autres courants que le mathcore. Pour son second album sous son propre patronyme (après Child Soldier: Creator Of God, sorti en 2020), le prolifique vocaliste y met tout ce qu’il possède, ses mélodies vocales immédiatement reconnaissables et quelques hurlements/modulations vocales comme à la bonne époque.

Baron Fantôme – La Nuit Fantastique

Throatruiner semble tourner peu à peu gothique. Comme l’attestent des sorties telles que les derniers Future Faces ou Bière Noire (où l’on retrouve la tête pensante dans Baron Fantôme), le label nantais aime sortir de l’ultra violence pour s’orienter dans des univers plus singuliers, où post-punk/coldwave/death rock façon 80’s côtoie des lyrics à la poésie mélancolique toute personnelle.

Attic Birds – Let’s Talk About People

Groupe nordiste (de Lille) fêtant ses dix ans d’existence, Attic Birds aura pris un peu de temps avant de s’y mettre mais semble désormais rattraper le temps perdu. En effet, le groupe a sorti son premier EP Colourbreak en 2019 et voici Let’s Talk About People, premier long-format d’un indie rock piochant ses influences chez la crème de la scène U.S.

Sons – Sweet Boy

Ces Fils-là sont belges, provenant de Flandres (au Nord de la Belgique, pas loin d’Anvers) et ont peut-être déjà été sous votre radar avec leur premier album Family Dinner (2019). Si ce n’est pas le cas, vous pourrez le tester après ce Sweet Boy et juger de l’évolution entre les deux opus. En ce qui concerne la production de ce dernier, sa conception a été un peu complexe: façonné durant la pandémie, produit à distance avec le producteur australien Michael Badger-Taweel, ce nouvel album façon « télétravail » bénéficie d’un son garage abrasif allant de pair avec l’énergie déployée par Sons.

Tempers – New Meaning

Si l’envie vous prenait d’aller faire un tour à pied la nuit, voici la bande sonore qu’il vous faut ! Pour son quatrième album, le duo Jasmine Golestaneh (chant)/Eddie Cooper (synthés) nous convie à une déambulation nocturne sur fond d’une synthpop typée 80’s, au jeu sur les échos rendant ce New Meaning tellement obsédant.

Drug Church – Hygiene

Avec une cote de popularité en augmentation constante, surtout après des tournées sur lesquelles le groupe était bien entouré (j’ai eu la chance de les voir en live il y a quelques années en compagnie de Title Fight) et un Cheer (2018) sonnant toujours aussi bien quatre ans après, autant dire que Drug Church était attendu au tournant avec ce quatrième album !