post-punk/coldwave

HEADS. – Push

Révélé il y a quatre ans sur la compilation-hommage à Helmet (Meantime [redux]) où il partageait la tracklist avec quelques groupes renommés tels que Ken Mode, Fuck The Facts ou encore Rosetta, HEADS. a depuis tracé sa route en livrant quelques albums, notamment le très bon Collider (2018) où le trio germano-australien (situé entre Berlin et Melbourne) tendait à mettre au goût du jour noise, post-punk et sludge à l’ancienne.

Mundy’s Bay – Lonesome Valley

Découvert il y a quelques mois avec l’EP Control Room, Mundy’s Bay fait son retour avec ce Lonesome Valley, premier long-format qui confirme toutes les bonnes impressions perçues jusqu’alors. Récupérant à nouveau Kurt Ballou (Converge, Code Orange etc.) derrière la console, on a comme une sorte de prolongement logique de l’univers du quartet québécois sur cet album: l’EP ne faisait que trois titres pour une petite dizaine de minutes un peu frustrante, Lonesome Valley nous en donne onze avec une qualité d’écriture et de composition aussi riche que passionnante.

Deathmaze – Eau Rouge

Deathmaze est un duo belge (Gregory Mertz et Julien Diels) qui a bourlingué au travers de nombreux groupes très intéressants (Daggers, Cocaine Piss, Necrodancer, Vuyvr ou encore Elizabeth) et qui a ici décidé de s’attaquer au post punk/coldwave avec un feeling davantage metal. La fiche promo parlant d’ailleurs d’un mélange de The Cure et de Darkthrone, ça a de quoi titiller l’intérêt, non ?

Bilan 2019 – Beunz

Je n’ai jamais compris comment la majorité des webzines larguent leurs tops en décembre alors que ce mois-ci sortent encore de nombreux albums et qu’on est loin d’avoir fini d’écouter les sorties des mois précédents ! Du coup chez Eklektik, on a préféré prendre notre temps, et même si 2020 est déjà bien entamé et je continue encore de découvrir des albums sortis l’année dernière, malheureusement pour ces derniers ils ne seront pas dans ce classement (mais vous en retrouverez sûrement chroniqués dans les semaines qui viennent). Malgré tout, il est quand même temps de vous livrer mon top [...]

Whispering Sons – Image

Le rattrapage des loupés de l’année passée commence avec Whispering Sons, groupe belge dont l’album Image est même en réalité sorti en octobre 2018 en Belgique. La Belgique étant, c’est bien connu, très éloignée de notre beau pays, c’est finalement début 2019 que l’album a officiellement débarqué en France, via le label Pias. Excuse parfaite qu’il me fallait pour pouvoir impunément inclure Whispering Sons dans mon top annuel 2019, car Image est tout simplement un petit bijou qui aura marqué ma fin d’année 2019. En effet pour une raison que j’ignore, j’avais trop vite mis de côté ce disque [...]

Chat Pile – Remove Your Skin Please

Seulement quelques mois après avoir sorti un premier EP quatre-titres (This Dungeon Earth), Chat Pile remet le couvert avec ce Remove Your Skin Please. Le quartet d’Oklahoma City, mélangeant noise rock avec des éléments venant du hardcore et du post-punk, ne chôme donc pas et change un petit peu son angle d’attaque par rapport à son premier EP.

Body Of Light – Time To Kill

Formé en 2012 en Arizona par les frères Jarson, Body Of Light a su façonner sa musique à la lisière des genres: synthpop, new wave, goth, techno, le tout avec un soin particulier à sonner « à l’ancienne » sans pour autant plagier les artistes/groupes des années 80 et 90. Après quelques sorties chez Chondritic Sound et Ascetic House, le groupe a naturellement signé sur Dais Records, label de Drab Majesty, autre duo qui apprécie les ambiances glaciales rencontrant des mélodies plus « sucrées ».

Sannhet – Short Life

Marquant avec Revisionist, Sannhet a depuis poursuivi son bonhomme de chemin, signant un So Numb (2017) tout aussi inspiré. Deux ans plus tard, revoilà le groupe de Brooklyn avec un deux-titres contenant une seule réelle nouveauté car l’on y trouve aussi une cover de Joy Division.

VR SEX – Human Traffic Jam

Comme annoncé lors de ma chronique de Horseplay, voici déjà le retour de VR SEX qui, rappelons-le, est un side-project d’Andrew Clinco de Drab Majesty (s’appelant ici Noel Skum). Dans la lignée de l’EP, ce Human Traffic Jam traite des mêmes types de sujets: l’abrutissement des masses avec les réseaux sociaux et toutes ces pseudo-célébrités qui sont glorifiées aujourd’hui, ainsi que la nécessité de « réduire le nombre de « procréateurs afin de stabiliser et préserver notre planète ». Tout un programme provocateur toujours mis en musique avec ce mix de synthpunk, de death rock et de post-punk.

Idle Hands – Mana

Trio américain en activité depuis peu, Idle Hands sort cette année son premier album longue durée après un premier EP paru en 2018. Si des amateurs de Beastmilk ou Grave Pleasures passent dans le coin, ils pourraient être bien inspirés de jeter une oreille à la musique de ces américains tant on se situe dans les mêmes sphères… avec toutefois quelques différences.