stoner/hard rock

Hawery – Feast Of Vultures

Hawery, c’est le projet de Daniel Hawery, chanteur allemand qui a décidé de s’entourer de membres issus de groupes de black metal, thrash, hardcore ou encore punk… pour faire du stoner rock ! Oui un registre bien différent de leurs univers respectifs mais qui leur a permis de façonner quelque chose d’assez original en y intégrant un peu de leurs premières amours.

Slift – Ummon

Ummon est le second album album de ce trio toulousain, et il est peu dire que cet album a propulsé le groupe dans la catégorie des formations space/garage rock les plus intéressantes de ces dernières années. Il est intéressant de voir comment ce dernier a subi une hype colossale, d’autant plus voyant à quel point leurs premiers efforts sortaient dans l’indifférence générale.
Cependant dès la première écoute de ce bijou on comprend immédiatement pourquoi il a suscité un si grand intérêt. La première chose qui frappe est la production excellente de l’album, le son est absolument massif tout en [...]

Turtle Skull – Monoliths

En ces temps de tensions permanentes (il suffit de lire les infos du moment), rien de tel que de se déconnecter et de s’apaiser l’esprit. Mais avant de couper votre freebox, testez donc ce Monoliths, second album des australiens de Turtle Skull, groupe autoproclamé de « flower doom ». Une étiquette fantaisiste qui correspond plutôt bien à ce que l’on entend, soit une musique très planante entre stoner et psychédélisme plein de fuzz.

Junkowl – Making Out With My Death

Après Gorlvsh, voici Junkowl, nouveau signe que la scène montréalaise est en constante ébullition. Jeune formation née en 2017, le groupe s’est taillé une petite renommée en remportant en 2019 « En Route Vers Heavy Montréal », concours leur ayant permis de fouler la scène pendant le prestigieux festival Heavy Montréal. Un an plus tard, Junkowl sort donc ce Making Out With My Death, premier album aux dix titres énergiques alternant entre riffs stoner et furie punk hardcore.

Beesus – 3eesus

Trio formé en 2011 du côté de Rome, Beesus aurait sûrement préféré naître dans les grands espaces du Colorado ou de l’Arizona tant sa musique accompagnerait idéalement un road trip dans le coin. Mais attention qui dit trip dit aussi produits hallucinogènes, des produits qui ont vraisemblablement aidé le groupe à se projeter en plein désert…

Elder – Omens

Mon année 2017 a été profondément marquée par Reflections Of A Floating World, Elder y affirmant sa transition d’un groupe jouant du bon doom/stoner déjà très personnel à un son n’ayant plus grand chose à voir, un peu plus progressif et psychédélique. Les paysages constitués alors étaient d’une incroyable richesse, alternant longues plages de riffs nous entraînant dans un pur voyage et phases plus posées (renforcées par ces claviers 70’s) avec un équilibre parfait. Le quartet bostonien a surpris son monde l’an dernier en proposant un EP instrumental The Gold & Silver Sessions sonnant encore plus aérien avec un [...]

Bring Me The Axe – S/T

Originaire de Béziers, Bring Me The Axe est une jeune formation qui débarque avec une première démo aux influences doom, sludge et stoner. Une mixture personnelle que l’on retrouve dans ces deux titres plutôt longs (dix-huit minutes en tout et pour tout).

Big Scenic Nowhere – Vision Beyond Horizon

Si vous êtes amateur de stoner, Big Scenic Nowhere est le supergroupe que vous n’attendiez plus ! Monté autour de Bob Balch (Fu Manchu) et de Gary Arce (Yawning Man), tous deux guitaristes de leur état, ce projet leur permet d’inviter quelques potes issus de la scène dont certains très renommés comme ici Nick Olivieri (Mondo Generator,, ex-Kyuss ex-Queens Of The Stone Age notamment), Tony Reed (Mos Generator) ou encore John Garcia (Kyuss, Hermano) par le passé. L’addition de ces nombreuses personnalités aboutit donc, comme on s’y attendait, à un premier long-format aux humeurs très changeantes…

Ryte – S/T

On peut trouver ça amusant ou désespérant mais j’aime bien décoder le style d’un groupe rien qu’à la vue d’une pochette d’album. S’il existe parfois des groupes qui sortent des sentiers battus en proposant des covers originales, la plupart respecte au détail près des codes graphiques qui font que l’on se trompe rarement quant au contenu dudit album. Et en parlant de trompe, celle du mammouth visible sur la cover du premier album de Ryte n’est pas visible, planquée sous un nuage de fumée (sur lequel pousse des champignons magiques) entourant une pyramide…