#2019

Big Business – The Beast You Are

Nouvel album des Big Biz’ dans la droite ligne de ce qu’ils font depuis leurs débuts en 2004 : en gros un stoner rock heavy et foutraque, accrocheur et bien foutu qui évoque une sorte de fusion entre Torche et les Melvins pour faire simple. Le duo continue inlassablement à nous livrer des nouvelles galettes à un rythme régulier et on ne peut que les féliciter de leur persévérance.

Hedonihil – I

Hedonihil est le nouveau groupe (fondé en début d’année) de trois membres de Swallow The Sun. Miko Kotamäki (chant), Juho Räihä (guitare) et Juuso Raatikainen (batterie) en ont donc eu marre de leur doom mélodique lancinant, souhaitant injecter un peu de vitesse et une dimension nihiliste à leur musique. Hedonihil correspond donc à une vision de la mort un peu aux antipodes de celle défendue dans Swallow The Sun. Plutôt que le désespoir et la tristesse, ce nouveau groupe se veut « une insulte sonique et directe à l’existence. Prenez ou partez, negative vibes only! ».

Maraton – Meta

Encore un album qui va défier les catégorisations faciles, et compliquer l’existence des chroniqueurs… De prime abord j’ai eu envie de vous parler de ce groupe en le rapprochant de groupes que j’ai pu mettre en avant récemment comme les anglais de Black Peaks mais surtout les norvégiens de Ribozyme dont j’ai chroniqué le dernier album en date récemment. Tentation d’autant plus grande que Maraton partagent plusieurs points communs avec Ribozyme, à commencer par la nationalité (norvégienne donc) mais aussi le fait que les deux groupes sont signés chez Indie Recordings.

East of the Wall – NP-Complete

East of The Wall et moi, c’est une assez longue histoire. Il y a 15 ans, j’interviewais les membres de The Postman Syndrome pour Eklektik Rock, à l’époque c’était un tout petit groupe amateur du New Jersey dont le premier album m’avait particulièrement touché. On retrouve dans East of The Wall plusieurs members de ce groupe qui n’aura malheureusement pas vécu longtemps, les guitaristes Matt Lupo et Chris Alfano qui sont vraisemblablement le cœur du groupe et donnent son identité à leur musique. Cela fait 15 ans qu’ils sortent des albums de façon sporadique avec différentes formations, il y [...]

Periphery – Hail Stan

Très fan de Misha Mansoor à l’époque de ses démos sous le nom Bulb puis des débuts de Periphery, je fais clairement partie des amateurs d’un groupe qui a réussi à s’imposer comme une des références du metal prog, les tournées avec Dream Theater ou Devin Townsend sont là pour en témoigner. Periphery cependant continue à diviser, avec des fans énamourés d’un coté et des détracteurs circonspects, souvent rebutés par leur propension à lorgner vers la pop au niveau vocal.
J’ai personnellement eu du mal avec l’album précédent du groupe (Select Difficulty) après pourtant des années à aduler les [...]

Johnny Booth – Firsthand Accounts

Fondé en 2008 du côté de Long Island, Johnny Booth n’a pourtant pas une immense discographie à son actif: deux EP (en 2008 et 2014) et un album (Connections – 2012) ont seulement été sortis avant ce Firsthand Accounts. C’est d’ailleurs en autoprod que sort ce dernier, avec un son n’ayant aucunement à rougir face aux poids lourds du mathcore.

Palehørse – Palehørse

On sent depuis quelques temps une volonté nouvelle chez le label Indie Recordings d’aller chercher des groupes qui brassent les genres, passant du metal au rock, voire même en allant jusqu’à la pop, pour venir compléter un roster dans lequel on trouve également des valeurs sûres du death (Obliteration par exemple), du black/pagan (Kampfar) aux côtés d’autres comme The Erkonauts, et In Vain. On salue cette initiative dans laquelle on se retrouve carrément (en tout cas pour ma part). Après Ribozyme dont j’ai déjà pu vous parler en début d’année, voici donc maintenant Palehørse, et nous aurons l’occasion de parler très prochainement [...]

Moon Tooth – Crux

Les chanteurs bavards, ça plaît ou ça ne plaît pas, et clairement chez Moon Tooth, en activité depuis 2012, John Carbone a tout loisir de s’exprimer. Il transcende d’ailleurs bien souvent les compositions des américains, comme sur « Through Ash ». Certains risquent de ne pas apprécier son timbre très engagé, et cette omniprésence qui pourrait fatiguer, mais il faut bien reconnaître qu’il serait dommage de se priver des qualités vocales d’un tel chanteur quand on en a un.

Devil Master – Satan Spits On Children Of Light

Un peu moins exposé qu’il y a quelques années de ça, Relapse Records est toujours debout, défendant toujours le metal extrême quel qu’il soit et sortant régulièrement des sorties intéressantes entre les « gros » groupes (Obscura l’an dernier par exemple), les valeurs sûres (Inter Arma) et quelques découvertes telles que ce Devil Master, jeune groupe de Philadelphie qui signe donc ici son premier véritable album.